VIDEO. Les cérémonies du 11-Novembre perturbées à Paris, 73 personnes arrêtées
Des manifestants ont conspué le chef de l'Etat en marge des commémorations du 11-Novembre.
Quelles réactions ?
En fin de matinée, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a promis "la plus grande sévérité" contre "quelques dizaines d'individus (...) liés à l'extrême droite, au Printemps français, au Renouveau français". Des opposants "qui voulaient s'en prendre à la France, à la Nation, à la République". "Ça suffit ! Le 11-Novembre est un moment unique de rassemblement", a-t-il ajouté.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a pour sa part "condamné avec la plus grande fermeté les désordres provoqués par des extrémistes". "Ces troubles organisés à l’occasion d’une journée de commémoration et d’unité nationale sont totalement indécents et insupportables : en venant troubler un moment d'hommage à nos soldats, ces extrémistes ont insulté notre mémoire nationale", a-t-il ajouté, dénonçant des "actes anti-patriotiques et anti-républicains".
A droite, la secrétaire générale déléguée de l'UMP, Valérie Pécresse, a dénoncé des"huées franchement déplacées, car en ce jour de mémoire et d'hommage à nos morts, François Hollande représente la République". "La colère des Français est immense (...) mais le moment ne s'y prête pas", a lui aussi déploré l'ancien ministre Hervé Morin.
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