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lundi 25 novembre 2013

L’Ani, la pilule amère des salariés licenciés

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L’Ani, la pilule amère des salariés licenciés

ANI licenciements
s'informerLa multiplication des plans de licenciement, appelés par antiphrase "plans sociaux" ou désormais "plans de sauvegarde de l’emploi" (PSE), leur accélération depuis la rentrée et la vitesse à laquelle ils sont mis en oeuvre, provoquent la colère dans tout le pays.
Cette avalanche de licenciements s’explique par la situation économique des entreprises et les exigences des actionnaires mais aussi par le nouveau dispositif de "flexibilité du marché du travail" mis à la disposition des licencieurs par la loi. On vient par exemple d’apprendre que le comité d’entreprise et le syndicat CGT des salariés de l’hôtel Lutetia – hôtel de prestige parisien qui va fermer pour travaux –  intentent un recours en justice pour tenter de faire stopper le PSE, Mais; au 1er juillet dernier est  entrée en vigueur la loi dite de « sécurisation de l’emploi » qui résulte de la transposition de l’accord interprofessionnel (ANI) signé par le patronat, la CFDT, la CFTC et la CGC. Un des objectifs principaux de cette loi était de faciliter les licenciements en allégeant les procédures et en réduisant les délais (cf les articles L 1233-61 et suivants du code du travail). De ce fait la presse commente le peu de chances que le recours du CE et du syndicat des salariés du Lutetia a d’aboutir puisque la loi a supprimé la possibilité de recours judiciaire au cours de la procédure d’élaboration du PSE.  L’administration a désormais obligation d’homologuer les PSE au bout de trois ou quatre mois maximum. Auparavant le recours aux procédures judiciaires permettait aux salariés menacés, de gagner du temps et de se mobiliser pour y faire obstacle. La loi promulguée début juillet fonctionne donc, quatre mois plus tard, à plein régime.
"Le  CFN  se  réunit  au  moment  où  les  plans  de  licenciements  successifs auxquels le gouvernement donne son assentiment provoquent des explosions de colère dans tout le pays, faisant mûrir chez les militants et les travailleurs l’aspiration à organiser dans l’unité une riposte d’ensemble à cette offensive. " (…) "C’est ainsi, pour le POI, que pourra s’ouvrir concrètement la voie vers une issue politique, en rupture avec les institutions antidémocratiques de la Ve République et l’Union européenne. C’est ainsi que sera ouverte la voie à la constitution d’un gouvernement capable de prendre les mesures d’urgence qui s’imposent : la réquisition des entreprises menacées de licenciements et de fermetures, l’abrogation des contre-réformes, l’arrêt des privatisations et des fermetures de services publics, les nationalisations"
filet pointilles gris
A lire dans IOInformations Ouvrières du 21 novembre a interviewé Mickael Wamen, responsable de la CGT Goodyear, le 18 novembre alors que les travailleurs bloquaient l’usine.  Ils venaient de refuser de monter dans les cars destinés à les emmener en " point info-reclassement"… avant même que les lettres de licenciements ne leur soient parvenues.
"C’est un coup de force de la direction, c’est une procédure illégale comme on le lit dans le tract CGT. Oui dans cette affaire, l’Etat est complice. Le gouvernement veut se débarrasser de nous …""
                                                                 

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