JUSTICE - La cour d'appel de Paris a confirmé, mercredi 27 novembre, le licenciement de la salariée de la crèche de Baby-Loup qui avait refusé d'enlever son voile islamique au retour d'un congé parental. Cette décision, contraire à ce qu'avait jugé la Cour de cassation en mars dernier est conforme à toutes les décisions de justice prises jusque là.
Avant même le jugement, la salariée avait fait par de son intention de poursuivre le combat judiciaire. Elle devrait à nouveau porter son combat devant la Cour de cassation avant peut-être de saisir les instances européennes. "Le pourvoi en cassation est très probable", a fait savoir l'avocat de Fatima Afif.
LIRE AUSSI:
"Un symbole républicain en péril", par Sihem Habchi
Pourquoi Baby-Loup est au coeur du débat sur la laïcité
Port du voile intégral, une pratique déviante
A l'audience, le mois dernier, le procureur général François Fallletti avait demandé à la cour de "résister" à la Cour de cassation, qui avait annulé le licenciement qu'elle avait considéré comme "discriminatoire" s'agissant d'une "crèche privée". Ce mercredi, les magistrats ont donc suivi le parquet en considérant que la faute grave pouvait être retenue comme motif de licenciement.
Pour lire la suite de l'article, cliquer ici --->/baby-loup-licenciement-confirme-en-appel