UMP : menace juridique sur le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin
Par Le Nouvel Observateur | Le Nouvel ObservateurLe Nouvel Observateur/Le Nouvel Observateur - NE PAS UTILISER LISERE BLANC VISIBLE De gauche à droite, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon
A l'UMP ça grogne toujours. L'installation à la tête du parti du triumvirat des sages, composé des anciens Premiers ministreFrançois Fillon Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, n'a pas respecté les statuts du parti, relève Le Lab d'Europe 1.
Et des cadres de l'UMP "s'apprêtent à pousser un sérieux coup de gueule" contre le non-respect de ces règles, "votées il y a tout juste un an", selon les informations du Lab.
La menace sous-jacente : rendre invalide la démission de Jean-François Copé, après les révélations en cascade sur les fausses factures faites à Bygmalion, agence de communication créée par des proches du maire du Meaux.
Absence de vote et succession de Copé
Le coup de gueule prend la forme d'un document écrit par des membres du bureau politique, révèle Le Lab. Un texte qui pointe les nombreuses irrégularités et les violations des statuts du parti.
Premier violation : le non-respect de l'agenda du jour, "qui ne peut être modifié". Or, le 27 mai dernier figurait dans l'ordre du jour un bilan des élections européennes et la remise d'un rapport sur la "situation financière et comptable de l'UMP : diagnostic et propositions". Le bureau politique n'a discuté que de l'avenir de Jean-François Copé, aboutissant ainsi à sa démission forcée.
Deuxième violation : l'absence de vote. Selon l'article 23-4 des statuts de l'UMP, "le bureau politique délibère à la majorité des suffrages exprimés". Or, il n'y eût pas de vote mardi dernier.
Troisième violation : la succession de Jean-François Copé. Selon les statuts, le successeur de Jean-François Copé n'est autre que Luc Chatel. Vice-président (...) Lire la suite sur Le Nouvel Observateur
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