Un tiers des contribuables grecs ne peuvent plus payer leurs impôts
Le gouvernement grec se dit préoccupé par le nombre de plus en plus élevé de contribuables (près de 3,5 millions sur 11 millions d’habitants) qui se retrouvent dans l’impossibilité de payer leurs impôts. Ces impayés s’élèvent aujourd’hui à 66 milliards d’euros, soit plus d’un tiers du PIB.
Ce qui inquiète particulièrement le ministère des finances, c’est l’augmentation spectaculaire ces derniers mois du rythme d’augmentation de ces impayés dans un pays dont le PIB a chuté de 25% depuis 2008 : 8 milliards en 2011, 10 en 2012, 12,5 en 2013 et 4,3 pour les quatre premiers mois de cette année.
Le chef du gouvernement, le conservateur Antonis Samaras, allié aux socialistes et dont le parti a été nettement devancé par le parti de la "gauche radicale" Syriza aux élections Européennes, a récemment affirmé son intention de procéder à une baisse progressive des impôts qui ont augmenté d’une façon spectaculaire ces dernières années pour répondre aux exigences des représentants de la troïka. Mais beaucoup d’observateurs se demandent comment il pourrait tenir cet engagement alors que la Grèce est toujours soumise à la surveillance de ses créanciers qui n’entendent pas relâcher leur pression. En attendant, le ministère des finances voudrait augmenter le nombre de mensualités accordées pour permettre de payer ces impayés : de douze actuellement, il pourrait passer à 48. Mais il lui faut au préalable obtenir l’autorisation de la troïka…
Ce qui inquiète particulièrement le ministère des finances, c’est l’augmentation spectaculaire ces derniers mois du rythme d’augmentation de ces impayés dans un pays dont le PIB a chuté de 25% depuis 2008 : 8 milliards en 2011, 10 en 2012, 12,5 en 2013 et 4,3 pour les quatre premiers mois de cette année.
Le chef du gouvernement, le conservateur Antonis Samaras, allié aux socialistes et dont le parti a été nettement devancé par le parti de la "gauche radicale" Syriza aux élections Européennes, a récemment affirmé son intention de procéder à une baisse progressive des impôts qui ont augmenté d’une façon spectaculaire ces dernières années pour répondre aux exigences des représentants de la troïka. Mais beaucoup d’observateurs se demandent comment il pourrait tenir cet engagement alors que la Grèce est toujours soumise à la surveillance de ses créanciers qui n’entendent pas relâcher leur pression. En attendant, le ministère des finances voudrait augmenter le nombre de mensualités accordées pour permettre de payer ces impayés : de douze actuellement, il pourrait passer à 48. Mais il lui faut au préalable obtenir l’autorisation de la troïka…
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