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vendredi 30 mai 2014

Compostelle express

Compostelle express

Pour Sylvain Bazin, la marche, les voyages, l'aventure "pour trouver ce que nous recherchons tous : l'amour et le bonheur"

LePoint.fr/Nathalie Lamoureux - Pour Sylvain Bazin, la marche, les voyages, l'aventure "pour trouver ce que nous recherchons tous : l'amour et le bonheur"

Sylvain Bazin est un jacquet-coureur. Il fait le récit de ses aventures en solitaire sur le légendaire chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
1 950 kilomètres en 40 jours. Sylvain Bazin, 34 ans, est une légende du chemin, un héritier de ces "pedestrians" anglais du XIXe siècle, coureurs errants, vagabonds et messagers d'un autre temps, qui, de nos jours, fleurissent dans les campagnes, moins pour porter des missives que pour célébrer l'effort gratuit. Qui n'a pas croisé un jour ce doux rêveur sympathique, profondément épris de liberté, barbe de prophète ultra-tendance, taillée au gré de ses chagrins d'amour. La liberté, cela ne va pas de soi à une époque qui légifère, réglemente, codifie, encadre, contrôle. Tous les enfants courent, Sylvain, lui, n'a juste jamais arrêté. La rando-course est son instrument privilégié pour découvrir et prendre possession du monde qui l'entoure. Cela fait dix ans que ce défoncé de l'effort arpente la planète à pied. La marche comme style de vie et quête de soi. La marche, les voyages, l'aventure, "pour trouver ce que nous recherchons tous : l'amour et le bonheur", écrit-il. 
Journaliste free-lance pour Wider et Trails Endurance Mag, Sylvain a mis entre parenthèses sa vie étriquée de conservateur de bibliothèque de banlieue pour se consacrer pleinement à sa quête solitaire. Pèlerin express, les chemins de Compostelle en courant est son premier livre. Il inaugure une série de voyages sur les chemins de randonnée du monde, en autonomie légère. Entre découverte de paysages variés, rencontres, amitiés, exploration intérieure et défi physique, le récit sincère et sans prétention nous transporte sur les pas de ce pèlerin moderne, qui s'inscrivent dans ceux des milliers de marcheurs foulant chaque année cet itinéraire mythique. Il y a un peu de Thoreau dans ce footman, attiré par la désobéissance civile, qui prend le départ au lendemain du premier tour de l'élection (...) Lire la suite sur LePoint.frDes vacances pour l'Everest (épisode 3)
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