Du Traité de Maastricht aux difficultés économiques, le problème de la France n'est pas l'Europe mais l’incapacité de Hollande à gouverner
Par Pierre Haas | Atlantico.fr
En attaquant l’impéritie des dirigeants et représentants du peuple de droite et de gauche et en privilégiant une sortie de l’euro, pour restituer à la France sa liberté et sa souveraineté, Madame Le Pen a rallié une large majorité de l’électorat.
Il convient d’espérer que dans ce choix, la mise en accusation des politiques occupe une place plus importante que celle de l’europhobie ambiante.
Europhobie entretenue, habilement, par un pouvoir en quête de bouc émissaire mais également justifiée par une Commission Européenne, incapable d’ajuster sa stratégie au surendettement public et privé et au caractère déflationniste des surcapacités industrielles engendrées par la crise de 2008 et ses rémanences, dont souffrent la plupart de ses 28 membres.
Europhobie entretenue, habilement, par un pouvoir en quête de bouc émissaire mais également justifiée par une Commission Européenne, incapable d’ajuster sa stratégie au surendettement public et privé et au caractère déflationniste des surcapacités industrielles engendrées par la crise de 2008 et ses rémanences, dont souffrent la plupart de ses 28 membres.
Ce double constat ne saurait, en aucune façon, valider le leitmotiv anti-européen de la campagne de Madame Le Pen.
Quand Monsieur Robert Schuman, en 1954, a prôné une réconciliation franco-allemande, dont le socle était la création d’une Europe à six, son objectif principal était d’en finir avec la série des guerres sanglantes ayant endeuillé nos deux pays.
A cet égard, M. Schuman s’appuyait sur un précédent historique dont on peut regretter, vu son importance, qu’il soit si peu et si mal connu.
Le Traité de Westphalie, en Octobre 1648, dont l’objectif était de mettre fin à la guerre de Trente ans, a constitué la première formulation de l’Europe des Nations, en les exemptant de leur subordination à l’Empire Romain Germanique des Habsbourg et de toute ingérence extérieure dans la conduite de leurs affaires internes.
Cette première incarnation de l’Europe évita tout conflit de taille, jusqu’à la bataille de Valmy en 1792, c’est-à-dire pendant près de cent cinquante ans.
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