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mercredi 28 mai 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , mercredi 28 mai 2014

   L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , mercredi 28 mai 2014

                                                           ( Sources le MONDE )


Trou dans les recettes fiscales,
réduire le déficit, une gageure
La Cour des comptes souligne les risques pesant sur la prévision de recettes du budget 2014 de l'Etat, qui fragilisent l'objectif de réduction du déficit, après des rentrées fiscales déjà très inférieures aux prévisions l'an dernier. Dans son rapport sur le budget 2013 présenté mercredi, elle ne chiffre pas ce risque, qu'elle estimait en février pouvoir atteindre 6 milliards (mds) d'euros. La Cour donnera plus de précisions dans son rapport sur les perspectives des finances publiques, le 17 juin. En 2013, les recettes fiscales nettes ont été inférieures de 14,6 mds d'€ au montant prévu dans la loi de finances initiale et "pour 2014, plusieurs risques sur la prévision de recettes peuvent d'ores et déjà être identifiés". Face aux risques de dérapage, Matignon présentera en juin des projets de lois de finances rectificatives prévoyant un nouvel effort de redressement de 4 mds d'€. Il disposera en outre d'une réserve de précaution de 6,5 mds à l'issue de ces textes. La prévision de recettes de 2013"manquait de prudence", estime la Cour, en appelant le gouvernement à davantage de transparence et de prudence à l'avenir. Les écarts entre prévision et exécution "soulèvent la question de la qualité et de la sincérité des prévisions de recettes fiscales". Parmi les risques pour 2014, la Cour note que les recettes de 2013 ont finalement été inférieures de 3,8 milliards d'euros au montant inscrit dans le budget 2014 et que cette moins-value "devrait se traduire au moins partiellement par une révision à la baisse des recettes en 2014". (Lire l'article)
En 2013, le déficit de l'Etat s'est élevé à 74,87 milliards d'euros, soit 3,6 % du PIB, en baisse de 12,28 milliards par rapport à 2012. Le gouvernement prévoit de réduire le déficit public (Etat, collectivités, comptes sociaux) de 4,2 % du PIB fin 2013 (chiffre révisé par l'Insee) à 3,8 % fin 2014 et de revenir à la limite européenne de 3 % fin 2015. Un objectif de plus en plus difficile à tenir...
Légère baisse de la consommation
La consommation des ménages en France a reculé de 0,3 % en avril, après avoir augmenté de 0,6 % en mars, a indiqué mercredi l'Insee. Ce recul des dépenses de consommation en biens est principalement imputable à la baisse de la consommation en énergie, précise l'Insee. La consommation des ménages en énergie s'est nettement contractée (– 3,3 %) après un rebond en mars (+ 2,8 %). Cette évolution est principalement due aux dépenses pour le chauffage (électricité, gaz, fioul domestique...), qui baissent du fait de températures de nouveau au-dessus des normales, précise l'Insee. Les dépenses en carburants ont également diminué.
Parmi les postes de consommation en hausse, il y a les produits alimentaires (+ 1,1 %) et  les biens durables (+ 0,5 %), du fait notamment des achats d'automobiles (+ 0,7 %). Les achats en équipement du logement ralentissent mais continuent aussi de croître (+ 0,2 %).
Solide Confédération helvétique
Le PIB a crû de 0,5 % au 1er trimestre par rapport au précédent, indique le secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Cette évolution positive est attribuable à la balance commerciale ainsi qu'aux investissements dans la construction, qui ont été dopés par la douceur de l'hiver cette année. Les investissements ont ainsi affiché un bond de 2,7 % sur la période. Les exportations de marchandises ont progressé de 2 %, soutenues en particulier par les celles de produits chimiques et pharmaceutiques. Les dépenses des ménages n'ont, elles, progressé que de 0,1 %, loin de leur niveau maximal.
En rythme annuel, le PIB s'est inscrit en hausse de 2 % par rapport à l'an passé, a précisé le Seco. On est en Suisse, loin de la situation en France !
L'UE veut être plus claire pour ses citoyens
Les dirigeants européens ont lancé mardi soir une consultation sur les "priorités" futures de l'UE et sur les nominations à la tête des institutions, a annoncé le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, à l'issue d'un sommet. Deux jours après les élections européennes, qui ont vu une poussée des europhobes, il a indiqué avoir reçu un "mandat" des chefs d'Etat et de gouvernement pour "conduire des consultations avec le Parlement européen, les différents groupes parlementaires dès qu'ils seront constitués", ainsi qu'avec les dirigeants eux-mêmes. Le Belge a souligné qu'il avait rencontré le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le candidat du PPE, le parti de centre droit arrivé en tête des élections.
Quant aux priorités, M. Van Rompuy a cité "la croissance, la compétitivité et les emplois", "le fonctionnement de l'union monétaire", la lutte contre le "changement climatique", le projet d'une "union de l'énergie" et la lutte contre l'immigration illégale. 
TEXTOS
Dossier Alstom :C'est l'argument qui pourrait tout emporter. Reçu mercredi à l'Elysée, Jeffrey Immelt, le PDG de GE, s'est engagé auprès de François Hollande à embaucher mille personnes s'il mettait la main sur les activités énergie d'Alstom. (Lire l'article du Monde
Etats-Unis : l'ex-"golden boy" de la banque Goldman Sachs, le Français Fabrice Tourre, jugé coupable de fraude boursière l'été dernier, a renoncé mardi
à faire appel de l'amende de plus de 825 000 $ que lui a infligée la justice.
Emploi : là où les analystes attendaient un recul, le nombre de chômeurs en Allemagne a augmenté de 24 000 sur un mois, selon l'Agence pour l'emploi. Le taux de chômage est à 6,7 %. Le chiffre du chômage en France en avril est attendu à 18 heures.
Lagardère : le groupe, désormais recentré sur les médias et les services, aannoncé mercredi qu'il tablait sur une hausse de l'ordre de 5 % par an de son résultat opérationnel courant d'ici à 2018 ainsi que sur une progression supérieure à 3 % en moyenne par an de son chiffre d'affaires organique sur cette période.
Télécoms : le ministre de l'économie Arnaud Montebourg a précisé mardi qu'il restait à la fin avril 105 communes à couvrir pour assurer à la France entière l'accès à la téléphonie mobile.
SNCM : après des mois de blocage, le groupe de transports Transdev, principal actionnaire de la SNCM, espère installer mercredi son candidat, Olivier Diehl, à la tête du directoire. Objectif affiché : "construire un avenir crédible et viable" à la compagnie maritime marseillaise. 
POINTS MARCHÉS
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1 572
Les services du ministère de l'économie et du redressement productif, à Bercy et en région, ont traité 1 572 dossiers d'entreprises en difficulté depuis mai 2012, a indiqué mardi à l'Assemblée nationale le ministre Arnaud Montebourg. Au total, ces dossiers portaient sur 226 843 emplois"menacés ou concernés" sur lesquels 197 304 ont été "préservés", selon les derniers chiffres communiqués par le ministre en réponse à plusieurs questions de députés, dont l'UDI Thierry Benoit. "Notre stratégie est celle de l'endiguement" et vise à "préserver les outils industriels", a réaffirmé M. Montebourg. M. Montebourg a d'autre part précisé qu'à la date du 14 mai, les "référents uniques d'investissements", qui sont chargés des dossiers d'investissements des nouvelles entreprises, traitent 641 dossiers sur l'ensemble du territoire. "On a retrouvé le niveau de 2010", a affirmé le ministre, répondant à François-Michel Lambert (EELV). 

CAC 40

12:15 28/05/20144 532,00 PTS +0,05 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 CREDIT AGRICOLE 11,90 €  +1,23 % 
 ALSTOM 29,03 €  +1,19 % 
 MICHELIN 90,59 €  +1,15 % 
 AIRBUS GROUP 53,32 €  +1,1 % 
 GEMALTO 80,74 €  +0,92 % 
 TECHNIP 78,95 €  -0,55 % 
 LVMH 143,70 €  -0,66 % 
 GDF SUEZ 20,24 €  -0,78 % 
 L'OREAL 127,50 €  -0,86 % 
 PERNOD RICARD 88,00 €  -1,33 % 
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VALEUR DU JOUR

LAGARDERE S.C.A.

12:00 28/05/201426,40 € +0,55 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 Euro - Dollar US 12h14  1,36 $  -0,1 % 
 Pétrole Brent 12h14  110,29 $  +0,25 % 
 Or 12h14  1 264,97 $  +0,15 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40 12h15  4 532,00 PTS  +0,05 % 
 Dow Jones 22h46  16 675,50 PTS  +0,42 % 
BLOG
L'Europe aura sa décennie perdue

Après le Mexique dans les années 1980 et le Japon dix ans plus tard, l'Europe est en passe d'allonger la liste des décennies perdues dans l'histoire économique récente. Quel est le point commun entre ces expériences apparemment si différentes ?
Dans chaque cas, des erreurs de politique économique transforment une crise temporaire en une longue stagnation qui affaiblit de manière durable l'économie et conduit à son déclassement international. En Amérique latine, la réponse à la crise de la dette par ce que l'on appelait déjà des « plans d'ajustement structurels » a été trop lente et a porté un coup d'arrêt brutal à leur rattrapage dans les années 1980. Au Japon, c'est la restructuration incomplète du secteur bancaire qui a coûté au pays son leadership économique dans les années 1990. En 2014, la zone euro est en passe de perdre à son tour une décennie, car ses décideurs se fourvoient en s'échinant à combattre la plus grande crise de l'après-guerre par des politiques exclusivement structurelles…

Lu sur le blog du Cepii

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Nucléaire : l'alerte de la Cour des comptes
Le Figaro économie : Les CCI entrent en guerre contre le gouvernement
The Wall Street Journal : L'immobilier alimente les craintes sur l'économie chinoise
Financial Times : L'économie de l'Afrique du Sud recule avec la grève des mineurs du platine
ÉTUDES
TRAVAIL
L'impact du contrat de professionnalisation sur l'emploi
Source : TNS Sofres.
ENVIRONNEMENT
L'adaptation de la France au changement climatique mondial
Source : Conseil économique, social et environnemental (CESE).
EUROPE
Quelles conséquences si la crise russo-ukrainienne continuait de s'aggraver ?
Source : Natixis.
ENERGIES / MATIÈRES PREMIÈRES
La coopération énergétique franco-allemande : naissance d'une Europe de l'énergie ?
Source : Sénat.


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