DIRECT. Le président russe Vladimir Poutine demande au Parlement l'envoi de troupes en Ukraine
Alors que Kiev accuse Moscou d'avoir déjà déployé 6000 hommes en Crimée, le président russe prépare une intervention militaire officielle.
Le président Russe Vladimir Poutine et son ministre de la Défense Sergei Shoigu observent des exercices militaires dans l'océan Pacifique, le 16 juillet 2013. (ALEXEI NIKOLSKY / RIA-NOVOSTI / AFP)
La Russie est prête à intervenir officiellement. A la demande du président russe Vladimir Poutine, le Conseil de la Fédération russe (équivalent du Sénat) a voté en faveur de l'envoi de troupes en Ukraine, samedi 1er mars. Dans la matinée, le ministre ukrainien de la Défense accusait la Russie d'avoir déjà envoyé ces derniers jours 6 000 soldats en Ukraine.
Voici les dernières informations.
• L'intervention russe se prépare. Le Sénat russe a voté à une très large majorité la décision, qui doit prendre effet immédiatement, de recourir aux "forces armées de la Fédération de Russie sur le territoire de l'Ukraine jusqu'à la normalisation de la situation socio-politique dans ce pays". Ce vote répond à une demande du président Vladimir Poutine, formulée à peine plus tôt dans la journée.
• Kiev refuse de céder aux "provocations" russes. Le Premier ministre Arseni Iatseniouk a affirmé plus tôt que l'Ukraine avait refusé de répondre "par la force" à la "provocation" russe. Le ministre ukrainien de la Défense a accusé la Russie d'avoir déjà envoyé ces derniers jours 6 000 soldats en renfort en Ukraine.
• Plus de 10 000 manifestants pro-russes à Donetsk et 20 000 à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine. Donetsk est le fief du président déchu Viktor Ianoukovitch. "Russie, Russie!", scandent les manifestants en brandissant des drapeaux russes alors que des intervenants déclarent soutenir "l"aspiration de la Crimée de rejoindre la Russie". A Kharkiv, des dizaines de personnes ont été blessées en marge d'une manifestation pro-russe qui a dégénéré en prise d'assaut de l'immeuble de l'administration régionale.
• Le référendum pour une autonomie accrue de la Crimée avancé au 30 mars. Ce référendum était initialement prévu le 25 mai. "Compte-tenu de la situation et comprenant que le conflit a dépassé les limites du bon sens, nous avons décidé d'accélérer l'organisation du référendum",a annoncé le porte-parole du Premier ministre pro-russe de la république autonome de Crimée.
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