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dimanche 30 mars 2014

Municipales 2014 : une déroute historique pour la gauche

VIDEO. Municipales 2014 : une déroute historique pour la gauche





Les Français ont amplifié hier la claque infligée au premier tour à la gauche, qui perd certains de ses plus anciens fiefs. Maintenant Hollande n'a plus le choix : il doit agir.


LE SURSAUT de mobilisation espéré à gauche n'a pas eu lieu. Sans surprise, le second tour des municipales -- marqué par un record absolu d'abstention -- a amplifié hier les résultats du premier, le coup de semonce envoyé il y a une semaine prenant l'allure d'une débâcle mémorable : 155 villes de plus de 9 000 habitants perdues. La gauche sauve Paris mais perd la France. C'est un cri de colère et un appel d'urgence au changement que les Français ont lancé à François Hollande. Une fois de plus, ils transforment une élection en brutal chamboule-tout avec leurs dirigeants.

QUESTION DU JOUR. Après le revers aux municipales, Hollande doit-il changer de Premier ministre ? 

A gauche, la bérézina. La déroute socialiste, qui sanctionne avant tout, dans ces municipales, où les enjeux nationaux n'auront jamais pesé si lourd, les deux ans de pouvoir de Hollande, se résume en quelques symboles. Comme la perte de Limoges, bastion de gauche depuis... cent deux ans, de Toulouse, conquête emblématique de 2008, celle de Nevers, la ville de Bérégovoy, de Conflans-Sainte-Honorine, celle de Rocard, ou encore la défaite, à Quimper, d'un très proche conseiller du président à l'Elysée, Bernard Poignant. Ségolène Royal, qui rêve tout haut dans cette déroute de retrouver un rôle de premier plan au gouvernement, diagnostique très sévèrement les raisons de l'échec. « On a demandé trop d'impôts aux Français », assène-t-elle, réclamant « un changement de méthode ». Le ras-le-bol fiscal, ajouté au rendez-vous raté sur le chômage, aux couacs répétés d'une équipe Ayrault taxée d'amateurisme et à une incapacité à redonner envie au peuple de gauche, expliquent la gifle reçue hier. Ce que veulent maintenant les Français, montre notre sondage BVA, c'est un changement (...) Lire la suite sur LeParisien.fr

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