VIDEOS. Municipales 2014 : l'UMP s'offre une «vague bleue»

Par P.Th. | LeParisien.fr 

                                                   
LeParisien.fr/P.Th. - Siège de l'UMP (Paris), ce dimanche soir. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé que face à la «vague bleue» des élections municipales, François Hollande devait «absolument changer de politique, très rapidement».
 Se garder de tout triomphalisme, mais savourer quand même. Car, c'est bien une «vague bleue» qui a submergé la France ce dimanche. Selon les chiffres provisoires délivrés par le ministère de l'Intérieur en fin de soirée, la gauche a perdu 155 villes de plus de 9000 habitants, lors du second tour de ces municipales 2014, également marqué par les bons résultats du FN. A l'échelle nationale, la droite remporte 45,91% des suffrages contre 40,57% à la gauche, 6,84% à l'extrême droite et 6,62% aux candidats sans étiquette.

Voilà donc la droite redevenue premier pouvoir local, alors qu'à l'issue des municipales de 2008, la gauche détenait 54% des villes de plus de 10000 habitants. Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, qui peut se targuer d'avoir rempli son objectif, s'est aussitôt félicité de cette «vague bleue», la «première grande victoire» de son parti à une élection locale en six ans. 

«Le premier parti de France, c'est l'UMP», a encore assuré le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne). Elu à la tête de son parti dans des conditions rocambolesques, qui ont débouché sur une grave crise interne, Jean-François Copé a attribué le joli succès de ce dimanche soir «au fait que l'UMP, depuis deux ans, s'est reconstruite, a mobilisé énormément sur le terrain».

«Hollande va devoir tirer les conséquences»

Cette victoire est loin d'être une surprise. Après un bon premier tour (les listes de droite totalisaient 46,44% des voix contre 38,20% à celles de gauche), tout portait à croire que le recul de la gauche se confirmerait. Même rue de Solférino on prédisait cette semaine qu'«entre 120 et 160 villes pouvaient tomber».

Ce dimanche soir, l'UMP a saisi cette occasion pour demander des comptes à l'exécutif. «Je ne vois pas comment François Hollande ne va pas devoir très rapidement tirer les conséquences de ce message», a lancé Jean-François Copé, évoquant notamment la fiscalité, la lutte contre le chômage et (...) Lire la suite sur LeParisien.fr

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