Translate

lundi 31 mars 2014

La nomination de Valls à Matignon va-t-elle faire perdre la majorité absolue au PS?

La nomination de Valls à Matignon va-t-elle faire perdre la majorité absolue au PS?




«Pour gouverner, il faut une majorité nette» à l'Assemblée nationale. Alors encore directeur de la communication du tout fraîchement élu président François Hollande, Manuel Valls appelait le 7 mai 2012 les électeurs à se mobiliser en vue des législatives.
Près de deux ans plus tard, sa nomination au poste de Premier ministre pourrait justement mettre la fragile majorité socialiste en péril, en plus de remettre la participation des écologistes au gouvernement en jeu.
La majorité absolue du Parti socialiste ne tient effectivement à l'heure actuelle qu'à trois sièges. Or, Cécile Duflot, la ministre du Logement, devrait mettre à exécution sa promesse très médiatisée de la semaine dernière, quand elle avait assuré à Manuel Valls qu'elle quitterait le gouvernement s'il était nommé Premier ministre. 
Le départ de Duflot = -1 socialiste à l'Assemblée
Elle reprendrait donc son siège de député laissé en juillet 2012 à sa suppléante socialiste Danièle Hoffman-Rispal. La majorité absolue du PS ne tiendrait donc plus qu'à deux sièges, sauf si un autre député EELV doté d'un suppléant socialiste fait le chemin inverse.
Le PS devra en outre composer avec une aile gauche qui n'est pas franchement ravie de l'identité du nouveau Premier ministre.
Emmanuel Maurel, qui anime le courant «Maintenant la gauche», a regretté «un choix étrange et surprenant», estimant qu'il «y a un besoin de gauche, pas sûr que Valls soit le plus a même d'y répondre». En septembre 2013, Benoît Hamon ministre délégué à la consommation et à l'économie sociale et solidaire, avait réagi aux propos controversés de Valls sur les Roms en estimant que «certains s'égarent dans des formes de transgression qui ne me plaisent pas.»
Les 17 autres députés écologistes à l'Assemblée risquent quant à eux de ne pas mieux accueillir la venue de Valls à Matignon que la future ex-ministre du Logement. Lors des violentes manifestations à Nantes contre le projet (...) Lire la suite sur Slate.fr


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire