Bagnolet la rouge vire au rose
Par Libération.fr | Liberation.frLiberation.fr/Libération.fr - Au pied d'un immeuble de Bagnolet, en octobre 2012.
C'est le PS qui aura la responsabilité
de redresser la ville, après deux mandats du très controversé Marc Everbecq
(PCF).
A Bagnolet, les quatre candidats en
lice au second tour affichaient une même ambition : refaire de leur
commune une «ville normale», après deux mandats du très controversé Marc
Everbecq (PCF). C'est au socialiste Tony di Martino que reviendra cette tâche :
il l'a emporté avec 35,5% des voix, devant le candidat du Front de Gauche
Laurent Jamet (31,4%), l'écologiste Mireille Ferri (20,3%) et l'UMP Jacques Nio
(12,7%). Laurent Jamet semble donc ne pas avoir récupéré l'intégralité des
15,9% réalisés au premier tour par le maire sortant, désavoué par le PCF avant
le scrutin. Avec Bobigny et Saint-Ouen, ce sont donc au moins trois villes
communistes de Seine-Saint-Denis qui ont basculé ce dimanche - au profit du
centre et de la droite pour les deux premières.
Le
nouvel édile devra assainir les finances de la commune, l’une des plus
endettées de France. Il aura également à achever le très dispendieux chantier
du centre-ville et rationnaliser la gestion du personnel municipal - augmenté
de nombreuses embauches de complaisance. Des défis d'autant plus délicats que
les deux principaux candidats reconnaissaient ignorer la situation réelle de
leur ville, en raison de la gestion opaque de l'équipe sortante. «Ce n’est pas un squelette qu’il y a dans
les placards, c’est un cimetière», souriait-on dans l'entourage de
Di Martino vendredi.
Retrouvez cet article sur Liberation.fr
A Bagnolet, un scrutin pour «redevenir une ville normale»
A Bagnolet, le maire PCF devancé
A Bagnolet, «l’urgence est de retrouver un fonctionnement républicain sain»
En direct - Vers une large victoire de Gaudin à Marseille
«Une victoire globale du FN malgré des échecs locaux»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire