Turquie : Des élections municipales qui risquent d’aggraver la crise politique.
Le premier ministre de Turquie a transformé les élections municipales de ce dimanche 30 mars en plébisicite.
Recip Erdogan et son gouvernement sont depuis décembre, mis en cause suite à divers scandales de corruption aggravés notamment par des fuites sur YouTube d’enregistrements où on l’on entend Recep Erdogan donner des instructions à son fils pour cacher de l’argent. Mis en cause par leurs révélations, le premier ministre turc a décidé d’interdire Tweeter et You Tube.
Depuis les mouvements de mai et juin 2013, le gouvernement est fortement déstabilisé. Face aux mobilisations dans tout le pays : occupation de la place Taksim à Istanbul, manifestations de centaines de milliers de personnes dans tout le pays,78 provinces turques sur 81, Il avait fait le choix de la répression,
A cela s’ajoute une situation économique en pleine régression. Alors que la Turquie enregistrait la deuxième plus forte croissance mondiale, elle annonce maintenant une dette publique de près de 40 milliards de dollars, la croissance est en baisse et la livre turque a chuté de 20% en un trimestre.
Le premier ministre a assuré qu’il démissionnerait si son parti l’AKP (Parti de la justice et du développement) ne gagnait pas les élections. Il a obtenu 50% des voix en 2011, mais aujourd’hui il les sondages lui donne 40% et les villes d’Istanbul et d’Ankara sont particulièrement à surveiller.
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