LES ÉVADÉS
Ils font la une de l’actualité : des hommes, des femmes, des enfants, venus de Syrie, de Libye, d’Erythrée, de Somalie, à bord de bateaux surchargés, fuyant la guerre, la misère. Parfois c'est le naufrage.
Les garde-côtes italiens repêchent des corps mais sauvent des vies aussi : comme le Commandante Indelicato qui a ramené sur la terre ferme 1500 migrants ces derniers mois.
Pour les rescapés, l’île de Lampedusa est la porte de l’Europe et est devenue depuis 20 ans, un gigantesque camp de migrants.
Mais sur le continent, en Calabre, à 450 kms au nord, nous sommes allés observer un «laboratoire de l’immigration » : les habitants d'Acquaformosa accueillent les refugiés de Lampedusa comme synonymes de « développement et insertion réussie ».
Dans la région, plusieurs villages qui semblaient condamnés par l'exode rural se sont unis pour recevoir ces migrants.
Les réfugiés –comme Neema et cinq autres jeunes Erythréennes, reçoivent un toit et 30 euros par semaine pendant 3 ans. Les enfants vont à l’école qui a rouvert, les commerçants travaillent et… la population rajeunit.
Certes, l’humanité est un aspect des choses à Acquaformosa (fondée il y a 500 ans par des immigrés albanais) mais le bon sens comptable n'est pas absent.
Le village reçoit de la Communauté européenne 20 euros par jour et par migrant, la mairie gère l’enveloppe qui fait vivre les réfugiés et le village… Alors que le centre de rétention de Lampedusa coûte 70 euros par jour et par migrant à l'Europe.
Les garde-côtes italiens repêchent des corps mais sauvent des vies aussi : comme le Commandante Indelicato qui a ramené sur la terre ferme 1500 migrants ces derniers mois.
Pour les rescapés, l’île de Lampedusa est la porte de l’Europe et est devenue depuis 20 ans, un gigantesque camp de migrants.
Mais sur le continent, en Calabre, à 450 kms au nord, nous sommes allés observer un «laboratoire de l’immigration » : les habitants d'Acquaformosa accueillent les refugiés de Lampedusa comme synonymes de « développement et insertion réussie ».
Dans la région, plusieurs villages qui semblaient condamnés par l'exode rural se sont unis pour recevoir ces migrants.
Les réfugiés –comme Neema et cinq autres jeunes Erythréennes, reçoivent un toit et 30 euros par semaine pendant 3 ans. Les enfants vont à l’école qui a rouvert, les commerçants travaillent et… la population rajeunit.
Certes, l’humanité est un aspect des choses à Acquaformosa (fondée il y a 500 ans par des immigrés albanais) mais le bon sens comptable n'est pas absent.
Le village reçoit de la Communauté européenne 20 euros par jour et par migrant, la mairie gère l’enveloppe qui fait vivre les réfugiés et le village… Alors que le centre de rétention de Lampedusa coûte 70 euros par jour et par migrant à l'Europe.
Un reportage de Michel MOMPONTET, Violaine VERMOT-GAUD, Cédric BAUME, Matthieu PARMENTIER
NDR :Un grand merci à Michel, Violaine,Cédric et Mathieu bravo pour votre très beau reportage
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