HOLLANDE : L’ACCORD DE COALITION EN ALLEMAGNE "VA DANS LA BONNE DIRECTION"
Le 27 novembre 2013 à 20h23
Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, le 12 novembre 2013 à Paris, © 2012 AFP
Le président français François Hollande a estimé mercredi à Madrid que l'accord de coalition conclu par la chancelière allemande Angela Merkel avec le Parti social-démocrate allait "dans la bonne direction", saluant en particulier l'introduction d'un salaire minimum en Allemagne.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a lui jugé que "le plus important dans cet accord" était qu’il assurerait "une stabilité pendant les quatre prochaines années" à l’Allemagne.
"C’est bon pour l’Allemagne mais je crois que c’est bon aussi pour l’Europe", a-t-il souligné lors d’une conférence de presse commune des deux dirigeants.
François Hollande a fait valoir ce que cet accord "représentait comme intérêt pour les positions" qu’il défend au niveau européen, évoquant "premièrement l’instauration d’un SMIC en Allemagne au 1er janvier 2015 dans tous les secteurs" d’activité.
"C’était une demande que nous adressions depuis longtemps à l’Allemagne compte tenu des distorsions de concurrence qui pouvaient exister dans certaines industries, notamment agroalimentaires", a-t-il rappelé.
Le chef de l’Etat français a également noté "l’amélioration de l’accès à la retraite pour ceux qui ont travaillé longtemps en Allemagne, disposition que nous avions nous-même prise en 2012" en France.
François Hollande a salué aussi une troisième disposition, "plus massive encore pour la croissance", avec un "programme d’investissements et d’infrastructures qui aura forcément des conséquences sur l’activité en Allemagne et dans l’Europe toute entière".
"Si cet accord (de coalition) devait être confirmé, il viendrait au bon moment", a-t-il conclu, y voyant tout comme Mariano Rajoy, un facteur de "stabilité".
Deux mois après sa victoire sans majorité absolue aux législatives, Angela Merkel a annoncé mercredi un accord de coalition avec le SPD, arrivé en seconde position, se félicitant de la création d’un salaire minimum qui représenterait "une chance" pour l’Allemagne.
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