Le 14 novembre, appel unitaire à la grève dans les écoles contre la réforme des rythmes scolaires
« Renoncer à la réforme des rythmes scolaires ? Jamais ! » déclarait le 14 octobre Vincent Peillon ministre de l’Éducation nationale. Pour lui, si les maires sont débordés par les activités périscolaires, c’est parce que les inscriptions ont été nombreuses, que « c’est un succès » et si les enfants sont morts de fatigue et déboussolés, « c’est à cause des trop longues vacances d’été ».
Un mois plus tard, le 14 novembre, dans les écoles, l’ensemble des enseignants et des personnels des collectivités territoriales sont appelés à faire grève pour la suspension immédiate de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, par la CGT, FO, SUD et la FAEN. À Paris, s’y joindront le SNUipp, la CNT et des syndicats de la Ville.
À la rentrée 2013, la réforme a touché près de 22 % des écoliers du public. Hier, le ministère publiait les résultats d’une enquête sur les projets éducatifs territoriaux, cœur de la réforme. On apprend que les intervenants sont pour 59 % des personnels communaux et que ce sont « des animateurs en premier lieu ». Les autres intervenants, appartiennent pour 26 % à des associations locales (sports, musique, théâtre, danse, peinture), 7 % sont des bénévoles, 6 % des enseignants et 2 % des contrats d’avenir. Les activités physiques et sportives représentent 31% du total, et les activités artistiques et culturelles 30 %. Le tiers restant se partage entre les jeux de stratégie (10%), la lecture et écriture (10 %), les activités relevant de « la citoyenneté et développement durable » (8 %), les ateliers scientifiques (6 %) et langues (5 %).
Catégories: ENSEIGNEMENT
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