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jeudi 30 mai 2019

Venezuela : Guaido s'affiche avec des militaires, Caracas dénonce un «coup d'état» (EN CONTINU) - le 30.04.2019



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Venezuela : Guaido s'affiche avec des militaires, Caracas dénonce un «coup d'état» (EN CONTINU)


Venezuela : Guaido s'affiche avec des militaires, Caracas dénonce un «coup d'état» (EN CONTINU)

L'opposant Juan Guaido sur la base Francisco de Miranda à Caracas, le 30 avril 2019.

L'opposant Juan Guaido a exhorté les Vénézuéliens et l'armée à le soutenir et mettre fin «définitivement à l'usurpation» de Nicolas Maduro, le président du pays. La Défense vénézuélienne a toutefois déclaré qu'elle restait fidèle au chef d'Etat.
Ce 30 avril, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Juan Guaido, président autoproclamé, et opposant au président élu vénézuélien Nicolas Maduro, a appelé les Vénézuéliens et l’armée à le soutenir pour mettre fin «définitivement à l’usurpation» de Nicolas Maduro, le président du pays dont la réélection en 2018 est contestée par ses opposants mais aussi de nombreux pays parmi lesquels les Etats-Unis.
Sur la vidéo tournée à l'aube et diffusée sur Periscope, il apparaît entouré d’hommes en uniforme et de l’opposant Leopoldo Lopez, assigné à résidence, et dit se trouver sur la base aérienne de La Carlota, à Caracas. «Aujourd’hui, en tant que président en exercice, je suis le commandant en chef légitime des forces armées», a-t-il argumenté.
Le gouvernement vénézuélien a dénoncé une «tentative de coup d'Etat». «En ces instants nous sommes en train d'affronter et de neutraliser un groupe réduit de traîtres au sein des effectifs militaires, qui se sont positionnés sur l'échangeur d'Altamira pour promouvoir un coup d'Etat», a affirmé sur Twitter le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez.

Un petit groupe de militaires traîtres

Sur son compte Twitter, le ministre de l'Intérieur Jorge Rodriguez a vivement dénoncé un «coup d’état  contre la Constitution et la paix de la République». Selon lui, seul «un petit groupe de militaires traîtres» avait rejoint Juan Guaido. Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a ajouté par la suite que l’armée restait «fermement au service de la Constitution nationale et des autorités légitimes».


Rueda una cadena de wasap de Diosdado Cabello (@dcabellor) convocando a marchar hacia el palacio presidencial Miraflores. “Nuevamente pretende perturbar la tranquilidad del país”, afirma.
Ministro de Defensa, Vladimir Padrino López, reporta normalidad en todas las bases militares y las ocho regiones de defensa integral de Venezuela. Guaidó se mantiene en Altamira donde suele protestar la oposición en los últimos años.

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Selon le gouvernement, la situation est normale dans les casernes du pays. D'après l'AFP, le camp pro-Maduro a appelé à un rassemblement en soutien au palais présidentiel de Caracas.
Réagissant à l'initiative de Juan Guaido, Madrid a appelé à éviter «une effusion de sang».
Il y a une dizaine de jours, Juan Guaido avait déjà appelé la population vénézuélienne à descendre dans les rues le 1er mai pour «la plus grande manifestation de l’histoire» du Venezuela afin de contraindre Nicolas Maduro à quitter le pouvoir.
Lire aussi : Venezuela : devant une foule immense, Maduro tacle Guaido, «la marionnette diabolique» (VIDEOS)

Résilience de Nicolas Maduro

Mais, en dépit des initiatives de Juan Guaido et de l'appui de taille qu'il reçoit des Etats-Unis pour renverser Nicolas Maduro, le gouvernement chaviste préserve un ancrage populaire fort dans un pays qui, par le passé, s'est déjà soulevé face à de multiples tentatives d'ingérence.
Parmi les opérations les plus connues, le coup d'Etat du 11 avril 2002, mené par les propriétaires de chaînes privées, les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi qu’une poignée de dirigeants militaires, avait reçu le soutien, entre autres, des Etats-Unis.
Le putsch engendra une réaction massive et immédiate du peuple vénézuélien, poussant des millions de personnes à descendre dans la rue pour réclamer le retour au pouvoir d’Hugo Chavez.
Lire aussi : Une architecture internationale de sanctions imposée au nom de la sécurité des Etats-Unis
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