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vendredi 27 décembre 2013

Les dernières publications du Grand Soir , vendredi 29 décembre 2013


La CIA a aidé de manière clandestine la Colombie dans sa campagne contre les FARC
Kiergaard
Le Washington Post révèle, suite à une longue enquête, l’opération clandestine que la CIA a menée pour aider le gouvernement colombien à tuer plus d’une vingtaine de leaders des FARC.
L'enquête du Washington Post permet d'expliquer la récente perte d'influence des FARC en Colombie, alors qu'ils étaient considérés comme une des insurrections les mieux organisées et puissantes il y a quelques années. À la demande du gouvernement colombien, la CIA et la NSA ont fourni à la Colombie les outils nécessaires pour frapper les FARC en plein cœur, en ciblant ses leaders et généraux. Cette aide a été fournie pour un budget de 2 milliards de dollars qui n'apparaît pas au budget public de la CIA pour l'aide à la Colombie, elle a donc été fournie à travers une opération couverte. Celle ci a principalement pris la forme d'un partage d'informations, de données d'écoute recueillies par la NSA, et de méthodes GPS permettant de transformer les bombardements de l'armée colombienne en "bombes intelligentes" à même d'atteindre leur cible avec une précision diabolique. Pour éviter que les bombes fournies soient mal utilisées, la CIA disposait seule des clés permettant d'activer le système GPS de pointe et (...) Lire la suite »
Et les droits des Etasuniens ?
Ahmed HALFAOUI
Comme la Maison-Blanche et ses démembrements ont pu faire admettre, à pratiquement tout le monde, qu’ils sont les détenteurs de la conscience universelle, du bon droit et du jugement de ce qui est bien et de ce qui est mal, la Chine a décidé récemment de leur rendre la pareille, notamment, en matière de droits de l’homme.
Régulièrement, en guise de répartie aux pamphlets des États-Unis, un rapport sur l'état de la question…aux États-Unis est produit. Et cela a du bon, quand on sait que récemment le microscopique État de l'Équateur a proposé de financer des actions en faveur de l'implémentation des droits humains des étatsuniens. Qui sont des dizaines de millions dont le monde ignore les souffrances et l'oppression économique et sociale qu'ils subissent ? En plus de rendre justice aux électeurs des instances dirigeantes des États-Unis en dénonçant l'arnaque qui leur est faite par des candidats affidés des lobbies, transformant les élections en grande mascarade au profit de clans mafieux. Une iniquité qui a trop perduré, la marginalisation de citoyens dont le tort est de vivre dans un pays donneur de leçons, alors que tous les opprimés de la terre peuvent bénéficier de mobilisations de gouvernements et d'ONG de toutes sortes. Pire ou mieux, c'est selon, voilà ceux dont est tirée la rationalité qui est proposée au Monde et (...) Lire la suite »
Iran – États-Unis : Éclairages et zones d’ombres sur un accord historique (Publico.es)
Nazanin ARMANIAN
Le pacte signé entre l’Iran et les puissances mondiales pour cesser le programme nucléaire iranien a été le sommet d’une série de négociations secrètes entre Washington et Téhéran, débutées en mars dernier quand Mahmoud Ahmadinejad était encore président du pays. Du côté des USA, c’est un pas de plus dans la mise en œuvre de la « Doctrine Obama : le Retour vers l’Asie », qui tend à concentrer ses forces pour contenir la Chine dans la région Asie-Pacifique, réduisant du même coup le rôle du pays et de ses forces armées au Proche Orient. Au moment de la signature de l’accord, les avions militaires des USA survolaient la mer de Chine Orientale...
Ce fait historique est le résultat de la convergence de deux faits fondamentaux : les USA ne peuvent plus lancer d’attaque militaire comme par le passé (la Syrie est un exemple), et l’Iran ne peut plus continuer son programme nucléaire du fait du poids insupportable des sanctions qui ont étranglé l’économie du pays. Selon cet accord, l’Iran accepte... de paralyser le fonctionnement, totalement ou partiellement, de ses installations nucléaires, ne pas construire de nouvelles installations, abaisser le niveau d’enrichissement de l’Uranium de 20% à moins de 5% (empêchant ainsi qu’ils deviennent les rivaux asiatiques de la France, la Belgique et la Hollande, les trois principaux producteurs mondiaux d’isotopes médicaux) ; réduire à 5% les réserves d’Uranium enrichi, autoriser des inspections approfondies de tous ses sites nucléaires et même présenter la liste des salaires des ouvriers. de cesser d’interférer avec les affaires des autres États et de demander l’élimination de pays membres de l’ONU (Il est assez (...) Lire la suite »
Ni l’Ecole, ni les enseignants ne souhaitent être « refondés »
Les directions syndicales veulent faire revoir sa copie au gouvernement, les mobilisations, elles, veulent lui coller un zéro pointé
Elise Duvel
Le système scolaire français est de plus en plus inégalitaire selon l’étude PISA publiée par l’OCDE.« L’enseignement de cette enquête, a déclaré François Hollande, c’est que quand l’éducation fait les frais des ajustements budgétaires, c’est le niveau qui baisse et avec lui la capacité de notre école à réduire les inégalités ». Et que proposent Hollande et son ministre, Vincent Peillon, pour construire l’école de l’égalité ? Les gouvernements successifs de droite et de gauche ont mis en œuvre une politique de détérioration des conditions d’études pour les élèves et des conditions de travail pour les enseignants et les personnels. Sarkozy a accéléré les « réformes » et sabré dans les effectifs. Les socialistes, eux, proposent une série de mesures accentuant la casse de l’Éducation nationale, avec l’objectif de les faire passer une à une, dans la concertation et le dialogue avec les directions syndicales.
Rhythm’n’blues Depuis des mois, les enseignants du primaire se mobilisent contre le décret sur les rythmes scolaires, craignant une dégradation du système éducatif. À la rentrée 2013, 4.000 communes ont appliqué cette réforme, soit 20% des écoles. Aujourd'hui l'application de cette mesure confirme les craintes. Dans les écoles où le décret est mis en place, enseignants, élèves et animateurs sont confrontés à une dégradation des conditions d'étude et de travail. Alors que la réforme avait pour ambition de réduire des journées jugées trop longues pour les enfants. Le premier constat est que la journée des élèves se rallonge et qu’ils ne sont pas plus reposés qu’avant, que les enseignants voient leur temps de travail augmenter sans revalorisation salariale, que les services des enseignants remplaçants se voient annualisés, remettant en cause leurs statuts et que pour les activités périscolaires, les communes, faute de moyens ont recours au travail précaire. La réforme des rythmes est liée, en réalité, à une (...) Lire la suite »
La France était la principale pourvoyeuse d’armes de l’apartheid
Jean Chatain
Que cachent les éloges adressés à Nelson Mandela lors de son décès ? Tribune par Jean Chatain, journaliste honoraire, spécialiste de l’Afrique.
Le déluge de louanges et contritions ayant accueilli, dans les médias et les milieux de droite français, le décès de Nelson Mandela relève de ce que l’on pourrait appeler par euphémisme une mémoire plus que courte. Oublié les anciennes diatribes faisant alternativement de l’ANC un pion de Moscou ou de Pékin et présentant ses responsables comme autant de terroristes fanatisés. Oublié de façon générale le refus français de prendre à son compte les mesures d’embargo préconisées par les Nations unies contre le régime de l’apartheid, comme l’attestait le formidable bond en avant des échanges de notre pays avec celui de Pieter Botha, tout particulièrement pour ce qui concerne les livraisons d’armes. Le rôle de la France pompidolienne puis giscardienne, aux côtés notamment de la RFA et d’Israël, dans l’accession du pays à l’arme nucléaire ne peut être minimisé, mais il est loin d’épuiser à lui seul la question. Dès 1960, année du massacre de Sharpeville (une soixantaine de morts), de Gaulle s’était opposé au texte de (...)Lire la suite »
Du boycott des produits israéliens au boycott des entreprises agroalimentaires israéliennes.
Cesser le commerce avec les entreprises agroalimentaires israéliennes
José-Luis MORAGUES
La force de la Coalition contre Agrexco a été d’avoir dès le début à la fois désigné une cible unique : « l’entreprise Agrexco » et un seul objectif : « Agrexco ni à Sète ni ailleurs ».
Cibler l’entreprise (au lieu des produits) avait une dimension stratégique qui a joué un rôle important dans la compréhension de la situation et dans la mobilisation contre Agrexco et a mis en évidence le rôle fondamental des entreprises agroalimentaires israéliennes dans le processus de colonisation et la destruction des ressources vitales palestiniennes.
2005-2009 - Le boycott : d’un slogan à une campagne L’appel BDS des 170 organisations de la société civile palestinienne de juillet 2005 adressé aux sociétés civiles du monde et donc à nous tous-tes, vise l’autodétermination des Palestiniens. En raison du poids d’Oslo et malgré son évidence, cet appel n’a pas été entendu dans la plupart des pays européens jusqu’aux massacres à Gaza en 2008-2009. Par ailleurs ceux qui ont eu le mérite de lancer les premières actions l’ont fait de façon empirique sans réflexion sur les cibles. On parlait de Carmel comme de Coca-Cola, Danone ou Starbuck café. Les entreprises israéliennes ou non étaient mélangées aux produits et labels. Il n’y avait pas non plus de réflexion stratégique. Produits et entreprises étaient listés, catalogués réduisant le mot d’ordre de boycott un simple slogan. L’intervention du BNC dans la bataille contre Agrexco et la mise en place de la campagne BDS à direction palestinienne dès juin 2009 a clarifié les choses. Pour autant la question de l’adéquation (...) Lire la suite »
Tunisie : La feuille de route pour sauver le pays de la banqueroute
Cheikhalifa Mohamed
La mise en parallèle du déficit commercial structurel avec les importations des produits de bases que sont ceux de l’agriculture et de l’énergie fossile, montre bien que l’avantage comparatif, dont bénéficie la Tunisie en énergie solaire, constitue une opportunité indéniable pour mettre à profit un développement durable et écologique digne ce siècle et qui sera salutaire pour la nouvelle Démocratie naissante !
Prologue : Déficit commercial et importation des Produits de Base Unité = Milliard de Dinars Tunisiens Importation des produits de Base : Année Agricoles Énergies Total D.commercial 2010 3,2 3,8 7 8,3 2011 4 4,8 8,8 8,6 2012 4,3 6,4 10,7 11,6 Ici apparaît, bien clairement dans ce tableau, les éléments majeurs à travers lesquels on peut analyser les maux ‘structurant ‘ l’économie tunisienne ! Le déficit de la balance commerciale est justifié, majoritairement, par l’importation des produits de base. Ce déficit est allé crescendo depuis 1960, où il était de l’ordre de 30 M, jusqu’à atteindre 11,6 MD en 2012. Le long de cette très longue période, notre balance commerciale n’a jamais été excédentaire ! 1) Les produits agricoles : La majorité des produits agricoles importés n’est pas étrangère à notre agriculture : Blés, orges, sucre, huile alimentaire, légumineuses, graines oléagineuses, viandes, coton, fruits secs,riz etc… Au contraire, on est capable d’en produire sur nos terres. Par exemple pour ce qui est de (...)Lire la suite »
Au Moyen-Orient, le meurtre de masse est financé par nos amis saoudiens
Patrick COCKBURN
Chacun sait d’où provient l’argent d’al-Qaïda, mais alors que la violence est sectaire, l’Occident ne fait rien. On sait que les donateurs en Arabie Saoudite ont joué un rôle crucial dans la création et le maintien de groupes djihadistes sunnites ces trente dernières années. Mais quelle que soit la détermination supposée des États-Unis et de leurs alliés, depuis le 11 septembre, à mener « la guerre contre le terrorisme », ils ont fait preuve d’une retenue surprenante quand il s’est agi de presser l’Arabie saoudite et les monarchies du Golfe de fermer le robinet financier qui maintient les djihadistes en activité.
Comparons deux déclaration étatsuniennes soulignant la signification de ces donations et basant leurs conclusions sur les meilleurs renseignements disponibles au gouvernement des Etats-Unis. La première se trouve dans le Rapport Final [ de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis], qui établit que Oussama ben Laden ne finançait pas al-Qaïda car depuis 1994 il avait peu d'argent en propre, mais qu'il comptait sur ses liens avec des Saoudiens nantis, noués pendant la guerre afghane dans les années 1980. Citant parmi d'autres sources un rapport analytique de la CIA daté du 14 novembre 2002, la Commission concluait que : « al-Qaïda semble avoir compté sur un groupe restreint de facilitateurs financiers qui levaient des fonds chez divers donateurs et d'autres collecteurs de fonds principalement dans les pays du Golfe et en particulier en Arabie saoudite ». Sept années se passent après le rapport de la CIA, pendant lesquelles les États-Unis envahissent l'Irak, (...) Lire la suite »
La Fin de l’Hypocrisie - La politique étrangère des Etats-Unis à l’ère des fuites. (Foreign Affairs)
Henry Farrell et Martha Finnemore
Le gouvernement des États-Unis semble scandalisé que des personnes fuitent des informations classifiées sur ses actions les moins avouables. En tous cas, c'est ainsi qu'il se comporte : il y a trois ans, après que Chelsea Manning, un soldat alors connu sous le nom de Bradley Manning, ait transmis quelques centaines de milliers de câbles diplomatiques classifiés au groupe anti-secret WikiLeaks, les autorités américaines ont emprisonné le soldat sous des conditions que le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture a qualifié de cruelles et dégradantes. Peu après, le sénateur Républicain, Mitch McConnell, à l'émission Meet the Press, a qualifié le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, de « terroriste high-tech ». Plus récemment, à la suite des divulgations sur les programmes d’espionnage américains par Edward Snowden, ancien analyste de la NSA, les responsables américains se sont lancés dans une grande partie diplomatique pour tenter de convaincre les autres pays de refuser l’asile à Snowden. Et le (...)Lire la suite »
L’Afrique à l’heure de toutes les convoitises
Salim METREF
Parmi les séquelles de la colonisation de l’Afrique, deux symptômes, devenus de véritables marqueurs des pays de ce continent qui ont accédé à l’indépendance, sont à méditer. L’émergence de régimes autoritaires obnubilés par l’usage de la force et de la répression systématique des libertés et le silence complice des élites qui souvent s’accommodent des souffrances infligées à leurs peuples et pire se métamorphosent souvent, fascinées et asservies, en bras articulé des anciennes puissances coloniales. Ces situations de « néocolonialisme résurgent » contribuent souvent à disloquer ces pays et à redonner du souffle aux nouvelles visées prédatrices des puissants de ce monde. Les conflits qui minent l’Afrique, attisent les convoitises et suscitent l’attention de la communauté internationale et des Nations-Unis sont souvent révélateurs et résultent des effets de ces pathologies postcoloniales dévastatrices. Ces dernières induisent pauvreté des populations, populismes, déliquescence des institutions, exacerbation souvent (...) Lire la suite »
Israël : la ségrégation contre les Palestiniens se poursuit. (The Hill)
Ahmad Tibi
Le nouvel ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, Ron Dermer, lorsqu'il a présenté ses lettres de créances au début du mois, a envoyé un message politique en offrant au Président Obama des boutons de manchette fabriqués dans la colonie sauvage Cité de David qui a été violemment et illégalement imposée à la communauté palestinienne de Silwan dans la partie occupée de Jérusalem est. La nomination de Dermer par le Premier Ministre Benjamin Netanyahu fut un choix arrogant et non-diplomatique. La position de Dermer sur une solution de deux états est bien connue : il est contre. Et tout changement public à cet égard n'est certainement que d'ordre cosmétique. Netanyahu affirme soutenir la solution de deux états. Pourtant, après la première visite de Netanyahu à Washington pour rencontrer Obama, Dermer l'a qualifiée de « solution infantile à un problème complexe ». Pourquoi heurter Washington en nommant un opposant à la solution de deux états comme représentant des intérêts israéliens aux Etats-Unis ? Je crois que (...) Lire la suite »
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Les coulisses de l’accord historique USA-Iran
Vers un séisme au Moyen-Orient ?
Marc VANDEPITTE
Les ennemis héréditaires qu’étaient l’Iran et les États-Unis ont conclu un accord historique dont les répercussions pour la région et pour le monde entier sont importantes. Marc Vandepitte a étudié la portée de l’accord et les intérêts qu’il dissimule.
Des ennemis jurés devenus des alliés Le 24 novembre dernier, les États-Unis et l'Iran concluaient un accord historique. En échange d'une réduction des sanctions, l'Iran va restreindre et laisser contrôler son programme nucléaire. Le simple fait que les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont voulu se rencontrer ouvertement était encore impensable il y a quelques mois, et certainement pas au début de la république islamique. Ces soixante dernières années, les relations entre les deux pays ont été particulièrement tumultueuses. En 1953, voulant prendre le contrôle des richesses pétrolières iraniennes, les États-Unis et la Grande-Bretagne aidèrent à renverser le gouvernement élu de Mossadegh. Le shah régna d'une main d'acier avec l'appui des États-Unis. Il dut finalement abandonner le pouvoir à la révolution islamique en 1979 . Peu après cette révolution, les États-Unis subirent l'assaut de leur ambassade et la prise en otage de son personnel. Depuis, l'Iran et les États-Unis sont ennemis jurés. (...) Lire la suite »

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