LFoundry: "On en veut au gouvernement qui aurait pu nous aider" déclare le secrétaire du comité d’entreprise
Vendredi 27, l’intersyndicale de l‘entreprise aixoise LFoundry (dont la liquidation judiciaire sans maintien d ‘activité vient d‘être prononcée) a lancé un appel à l ‘aide financière de l’Etat.
613 emplois sont menacés, le Ministre du Redressement Productif, Arnaud de Montebourg a obtenu un délai supplémentaire de trois mois sans maintien d‘activité auprès du tribunal de commerce de Paris pour cette entreprise de semi-conducteurs.
Dans un communiqué le ministère a indiqué avoir demandé ce délai afin qu’il soit : "mis à profit pour confirmer la manifestation d’intérêt présentée le 19 décembre dernier en séance au Tribunal ".
Selon l’AFP Alain Botel, délégué Sud a déclaré :« Arnaud Montebourg s’est vanté d’avoir obtenu un sursis, mais il y a un problème de financement et là-dessus le gouvernement n’a rien proposé",
Une source proche du dossier, toujours selon l’AFP: "Cette situation rend difficile l’arrivée d’un repreneur car il n’y a de fait plus d’activité à reprendre. Les licenciements devraient être prononcés très vite... "On va entendre parler de nous, on a voulu nous tuer, mais on ne va pas se laisser faire ", a réagi Patrick Chini, délégué syndical et secrétaire du comité d’entreprise." On en veut aux actionnaires allemands de nous avoir pillés, et on en veut aussi au gouvernement qui aurait pu nous aider ", a-t-il poursuivi.
"Ce qui nous enrage,, rajoute Alain Botel. délégué, c’est qu’on va dépenser 80 millions pour licencier 600 personnes, alors qu’il nous aurait suffi de 25 millions pour pouvoir continuer l’activité, c’est une aberration! "
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