La Bourse de Tokyo termine l'année 2013 en fanfare |
La place financière de la capitale nippone a terminé sa dernière séance de l'année, lundi, en hausse de 0,69 %, et a enregistré en 2013 sa meilleure performance depuis plus de quarante ans, avec un bond de 56,72 % de l'indice Nikkei. A la clôture de la journée de lundi, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a gagné 112,37 points à 16 291,31 points, terminant en hausse pour la neuvième séance consécutive et à son plus haut niveau depuis plus de six ans. L'activité a été intense, avec 2,91 milliards d'actions échangées sur le premier marché. Les investisseurs ont de nouveau acheté des actions lundi à la faveur de la poursuite de la dépréciation du yen, qui évolue à son plus bas niveau depuis plus de cinq ans face au dollar. Ce phénomène accroît la valeur des revenus tirés de l'étranger par les groupes japonais, lorsqu'ils les convertissent en yens, et favorise la compétitivité des produits "made in Japan". Lundi constituait l'ultime journée de cotation cette année : la Bourse restera fermée tout le reste de la semaine à partir du mardi 31 décembre et ne rouvrira que lundi 6 janvier. L'an 2013 a constitué un cru exceptionnel pour la place tokyoïte, qui n'avait pas été à pareille fête depuis 1972. La Bourse de Tokyo a même enregistré cette année la meilleure performance des principaux marchés mondiaux. Les investisseurs nippons ont profité de la nouvelle politique économique du gouvernement japonais, lancée par le premier ministre de droite Shinzo Abe après son arrivée au pouvoir le 26 décembre 2012. M. Abe a débloqué d'importants budgets étatiques pour soutenir l'activité, notamment dans le secteur de la construction, et a obtenu de la Banque du Japon (BoJ) qu'elle assouplisse considérablement sa politique monétaire. |
Le déversement dans les circuits financiers de dizaines de milliers de milliards de yens par la BoJ a favorisé une nette dépréciation de la devise japonaise – de 25% face à l'euro et 20% face au dollar sur l'année –, un phénomène qui a dopé les bénéfices des groupes japonais actifs à l'étranger et donc les cours de ces derniers à la Bourse. (Lire aussi "Les Japonais ne profitent pas des "Abenomics"par Philippe Mesmer). |
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Van Rompuy voit la reprise en 2014 |
Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a déclaré dimanche qu'il s'attendait à un redressement de l'activité économique en Europe en 2014, affirmant qu'il y aura de la croissance positive partout en zone euro. S'exprimant en flamand sur la chaîne de télévision VTM, il a déclaré : "Dans la zone euro, à l'exception de la Slovénie et de Chypre, nous irons vers de la croissance économique positive." Selon lui, même les pays en difficulté comme l'Espagne et la Grèce montrent des signes de croissance. Pour M. Van Rompuy, 2014 sera l'année de la reprise bien que ce ne soit pas encore visible à cause de la persistance actuelle des mauvais chiffres du chômage. Des créations d'emplois nécessiteront plus de temps, a ajouté le président du Conseil européen, qui rédige à l'heure actuelle un livre dont le titre sera L'Europe après la tempête. |
M. Van Rompuy a écarté les craintes que les élections au Parlement européen en mai ne voient les partis populistes eurosceptiques progresser fortement. "L'euroscepticisme est un phénomène que l'on a observé de tous les temps, a-t-il dit, se référant à la longue carrière en France de l'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen. Je suis persuadé qu'une majorité écrasante des populations européennes est en faveur de l'Union européenne." |
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Budget : 10 % des articles censurés mais faible impact financier |
Le Conseil constitutionnel a censuré 24 articles sur les 236 que comptent le budget 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013, mais le gouvernement a estimé qu'il s'agissait surtout de mesures techniques, sans impact financier, et que le cœur de sa politique économique restait intact. Saisis par l'opposition juste après l'adoption des deux textes par le Parlement, le 19 décembre, les "sages" du Palais-Royal ont annoncé dimanche avoir annulé plus de 10 % des articles des deux textes, dont certains de leur propre initiative. Soulagement pour le gouvernement : la taxe à 75% a cette fois échappé à la censure. Dans sa nouvelle mouture, elle s'applique aux entreprises versant à des salariés une rémunération annuelle supérieure à un million d'euros. De même, une des mesures emblématiques du quinquennat Hollande, la refonte de la politique familiale, a été validée par le Conseil. Celui-ci a en effet jugé que l'abaissement du plafond du quotient familial à 1500 euros par demi-part au lieu de 2 000, une des dispositions les plus contestées par l'opposition, n'était "pas contraire au principe d'égalité". (Lire) |
Se disant "satisfait que la quasi-totalité des articles" aient été validés, le ministre délégué au budget, Bernard Cazeneuve, a en outre rappelé à l'AFP que "la trajectoire de finances publiques" du gouvernement, c'est-à-dire ses prévisions macroéconomiques et l'effort budgétaire entrepris, n'avait pas été remise en cause. Son entourage a rappelé que les mesures sanctionnées, si elles étaient quantitativement plus nombreuses que l'an dernier, avaient un impact financier nul ou insignifiant quand celles validées permettaient notamment de réaliser 15 milliards d'économies sur la dépense publique. |
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Hollande bataille contre le chômage |
Le chef de l'Etat a promis dimanche, lors d'une conférence de presse à Riyad, en Arabie saoudite, où il est en visite officielle, qu'il continuerait "cette bataille pour que le chômage recule et recule encore dans l'année 2014". "Il y a eu une baisse du chômage mais je ne m'en satisfais pas", a-t-il ajouté, évoquant des résultats fluctuants fin 2013, bien que meilleurs que ceux du début de l'année. "La lutte contre le chômage est une bataille de tous les instants" qui "se mène, bien sûr, sur le front intérieur" mais aussi"à l'extérieur", a déclaré le président, qui s'est entouré de quatre ministres et d'une trentaine de dirigeants d'entreprises de toutes tailles pour"promouvoir l'excellence française" dans le royaume sunnite. |
"Il se trouve que la politique extérieure que je mène crée une confiance telle que nous pouvons avoir, dès lors que nos entreprises sont en capacité de répondre, des contrats. Voilà la bataille que nous menons sur l'emploi", a-t-il assuré. En attendant des résultats probants, le nombre de demandeurs d'emplois de catégorie A a continué de progresser en novembre, selon le ministère dui travail. |
TEXTOS |
Moyen-Orient :l'Arabie saoudite s'est engagée à octroyer 3 milliards de dollars à l'armée libanaise afin que celle-ci, faiblement équipée, puisse se procurer des armes françaises, a annoncé dimanche le président de la République libanais, Michel Sleimane.
Fiscalité : le président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez, a jugé dimanche"profondémentregrettable" la décision du Conseil constitutionnel, qui a validé la taxe à 75 % sur les hauts revenus, évoquant "une décision d'opportunité plus qu'une décision juridique".
Albanie : le Parlement albanais a adopté samedi soir le budget de l'Albanie pour 2014 d'un montant de 3,25 milliards d'euros, tablant sur un déficit de 654 millions et une croissance de 2 %.
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Gazprom : le géant russe du gaz a annoncé lundi dans un communiqué que ses exportations vers l'Europe avaient augmenté de 16 %, à 161,5 milliards de mètres cubes. Gazprom représente plus du quart de la consommation en Europe.
Transport : la compagnie aérienne chinoise Zhejiang Loong Airlines a signé une commande pour 20 appareils de la famille A320, confirmant un engagement pris en septembre, a annoncé Airbus hier.
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"Nous préparons le retour sur les marchés au second semestre 2014." |
C'est ce qu'a affirmé dimanche dans un entretien publié par l'hebdomadaire dominical grec Realnewsle ministre des finances de la Grèce, Yannis Stournaras. Le ministre a toutefois souligné que ce ne sera possible que si le pays parvient à avoir un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) et renoue avec la croissance en 2014. Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis l'éclosion de la crise de la dette en 2010 et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI, la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme. Athènes table sur un excédent primaire d'environ 3 milliards d'euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année et une croissance de 0,6 % après six ans de récession profonde. Cependantl'OCDE prévoit la poursuite de la récession l'année prochaine avec une contraction de l'économie grecque de 0,4 %. "L'OCDE est l'un des rares organismes qui émet des réserves sur la reprise. Cependant comme de nombreux analystes, nous croyons renouer avec la croissance avec un faible taux mais on va y arriver", a rétorqué M. Stournaras. Selon le ministre, la Grèce n'aura pas besoin d'un nouveau plan de sauvetage UE-FMI après la fin du deuxième plan en juillet. Lors des deux plans successifs depuis l'éclosion de la crise en 2010, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d'euros. |
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BLOG |
Sexiste, l'informatique ?
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"Dur dur d'être patron", c'est l'intitulé de cette matinale. On pourrait ajouter, "dur dur d'être patronne, en particulier dans les entreprises du numérique". Parce que viennent se combiner deux obstacles : celui qui s'impose à toute femme pour monter dans la hiérarchie (le fameux "plafond de verre") et une sous-représentation des femmes dans l'informatique et le monde numérique. Le cas archétypal s'est présenté il y a quelques jours à Twitter. L'entreprise américaine, au moment où elle préparait son entrée en Bourse, a été sommée de féminiser son conseil d'administration composé de 7 hommes blancs. Jeudi, Twitter annonce la nomination de Marjorie Scardino, effective immédiatement. Marjorie Scardino, britannique née américaine, dont le dernier poste était, entre 1997 et 2012, la direction de Pearson (qui est une maison d'édition, mais aussi un groupe qui possède des journaux, comme le Financial Times), membre entre 2001 et 2013 du conseil d'administration de Nokia, le groupe de télécommunications finlandais...
Marjorie Scardino est une patronne renommé du monde des médias traditionnels (elle a longtemps occupé des postes à la direction du groupe The Economist et son premier métier fut celui de journaliste). Les autres grandes patronnes du monde numérique, Sheryl Sandberg, la directrice générale de Facebook, ou Arianna Huffington, la fondatrice du Huffington Post, ne proviennent pas non plus de l'informatique. Des patronnes qui viendraient de l'informatique, on en connaît assez peu, la plus emblématique étant peut-être Marissa Mayer, qui dirige aujourd'hui Yahoo après treize ans chez Google, où elle était vice-présidente. Google, que Marissa Mayer avait rejoint en 1999 (un an près la création de l'entreprise), en tant que 20e salarié et première femme ingénieur, après de brillantes études d'informatique à l'université de Stanford...
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Lu sur Internet Actu
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Wall Street finit au plus haut une année historique |
Le Figaro économie : Le zèle fiscal du gouvernement censuré |
The Wall Street Journal : Les Saoudiens vont donner 3 milliards de dollars à l'armée libanaise |
Financial Times : L'attentat de Volgograd fait craindre pour la sécurité des Jeux de Sotchi |
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