Entente internationale des travailleurs et des peuples
20/12/2013
ESPAGNE : Le droit des peuples, le régime monarchiste et la classe ouvrière
Le 12 décembre dernier, quatre partis représentant les deux tiers du Parlement de Catalogne ont décidé de convoquer le peuple de Catalogne pour un référendum le 9 novembre 2014. Deux questions seront posées : “Etes-vous pour que la Catalogne soit un Etat ? Si oui, êtes-vous partisan qu’elle soit un Etat indépendant ? ”Cette décision a provoqué un tremblement de terre politique à travers toute l’Espagne. Quels sont les enjeux ?
Le droit à l’autodétermination, un droit démocratique élémentaire.
C’est un fait : l’Espagne n’est pas une nation unique, mais un Etat regroupant plusieurs peuples, et coiffé par le roi nommé par Franco. Il reste, malgré toutes les réformes opérées après la mort du dictateur, un Etat oppresseur des peuples.
ALGÉRIE : intervention de R. Youssef Tazibt au nom du groupe parlementaire du PT
Publié dans Fraternité !, organe du Parti des travailleurs d’Algérie, n° 56, novembre 2013
Les députés du Parti des travailleurs ont abordé, lors de leurs interventions, l’ensemble des dispositions du projet de loi de Finances 2014 et ont fait part, en toute indépendance et objectivité, du point de vue du PT sur les différents aspects du projet de loi. Un point de vue qui part constamment de la défense des intérêts généraux de la majorité de la population et donc de ceux de la nation.
BURUNDI : Pour une assemblée constituante souveraine
Editorial de Tribune libre des travailleurs, mensuel du Parti des travailleurs et de la démocratie, n° 60, novembre 2013
A dix-huit mois des élections générales de 2015, la crise politique a franchi un nouveau cran. Alors que le CNDDFDD, parti institutionnel dominant, qui se prononce pour un 3e mandat du président de la république en exercice arguant que le premier mandat de 2005 du président Pierre Nkurunziza, qui n’a pas été fondé sur le suffrage universel direct, ne doit pas être pris en considération dans le décompte du nombre des mandats prévu dans l’accord d’Arusha qui limite à deux le nombre de mandats successifs d’un président de la république et sur lequel est bâtie la Constitution de 2005, vient de changer d’avis au sujet des prérogatives de l’Assemblée nationale.
13/12/2013
AFRIQUE DU SUD : Après la mort de Mandela, une déclaration de Lybon Mabasa (SOPA)
Une déclaration de Lybon Mabasa, président du Socialist Party of Azania (SOPA)
Le 5 décembre, Nelson Mandela, premier président noir de l’Afrique du Sud, s’est éteint. L’émotion qui a touché tous les peuples de tous les pays et de tous les continents est profondément sincère. Pour eux, Nelson Mandela, c’est avant tout l’un des leaders de la lutte contre l’apartheid, un combattant qui n’a pas cédé devant la répression, qui a passé vingt sept années de sa vie dans les geôles du régime raciste sudafricain.
Le concert de condoléances officielles venu de tous les chefs d’Etat et de tous les gouvernements, de ceux qui aujourd’hui fomentent les guerres, en particulier en Afrique, de ceux qui s’attaquent à leurs propres peuples au nom de “l’austérité”, est d’une nature bien différente.
ALGÉRIE : Au lendemain du VIIe congrès du parti des travailleurs, Louisa Hanoune répond à la presse
Le mercredi 27 novembre, à Alger, Louisa Hanoune tenait un point de presse à l’issue du VIIe Congrès du Parti des travailleurs (PT). Cela a été l’occasion pour Louisa Hanoune de répondre à des articles bien intentionnés parus dans certains organes de presse mettant en cause la vie démocratique du PT. Ces organes de presse dénonçaient l’absence d’« alternance » au sein du Parti des travailleurs illustrée par la réélection de Louisa Hanoune au poste de secrétaire général, pour, selon eux, « son septième mandat ».
Dans ce point de presse, Louisa Hanoune a relevé, non sans ironie, que jusqu’en 2003, c’était Mustapha Ben Mohamed qui était le secrétaire général du PT et elle, la porte parole. C’est en 2003, sur proposition de Mustapha Ben Mohamed, qu’elle avait été élue secrétaire générale du parti, et donc, si l’on savait compter, c’était son troisième mandat et non le septième !
Elle en a profité pour rappeler les règles de fonctionnement du Parti des travailleurs, fondé sur l’existence d’une direction collective dont le secrétaire général est l’émanation. C’est ainsi qu’elle a indiqué que le nouveau comité central avait été élargi et renouvelé ; il comprend 70 % de membres qui, jusqu’à présent, n’étaient pas au comité central, et 30 % qui y étaient déjà, assurant ainsi la continuité. Car la continuité d’une direction, c’est la continuité de sa politique. Louisa Hanoune a rappelé le combat du Parti des travailleurs pour la défense de la nation, contre les guerres et les privatisations.
Elle a, en outre, rappelé que le Parti des travailleurs n’était pas pour la limitation des mandats, au nom d’une prétendue alternance, mais que, en revanche, il était pour la révocabilité des élus. A ce sujet, elle a précisé que l’Assemblée populaire nationale (APN) actuelle devrait, selon elle, être dissoute après la présidentielle afin que de nouvelles élections aient lieu, considérant l’APN comme l’Assemblée de l’argent sale et des affairistes.
C’est pourquoi, à la question posée de sa position sur la réforme constitutionnelle, elle est revenue sur le long combat du Parti des travailleurs pour une Assemblée constituante qui redonnerait la parole au peuple algérien, permettant de se libérer des vestiges du règne du parti unique et des plans d’ajustement structurel.
Elle a réaffirmé à cette occasion que le congrès avait mandaté le comité central pour décider de la forme de la participation du PT à la prochaine élection présidentielle, mais qu’en tout état de cause, la présence du PT sera forte et dynamique, l’ensemble de ses militants ayant été appelés à se mobiliser lors du congrès.
Elle a rappelé à cette occasion que ces élections doivent être exclusivement algériennes, sans ingérence extérieure, au moment où des menaces pèsent sur le pays, notamment avec les longues frontières que possède l’Algérie avec la Libye et le Mali.
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