Centre- Afrique : le chaos se développe
Centre- Afrique : le chaos se développe.
Le jeudi 5 décembre, après l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU autorisant le recours à la force pour les troupes d’intervention africaines et françaises, François Hollande en lançant l’opération d’intervention "Sangaris" en Centre-Afrique a promis "l’intervention française sera rapide, elle n’a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès ". L’opération Sangaris mobilise 1600 militaires français, déployés en appui à une force africaine de 2500 soldats (la Misca).
Aujourd’hui, la situation de chaos s’amplifie, plus de 700 000 personnes déplacées, un millier de morts, des affrontements permanents entre communautés, des milliers de civils maliens établis en Centre-Afrique qui aujourd’hui fuient la capitale Bangui. Près d’un quart de la population a quitté la ville quadrillée par l’armée française.
Dans ce contexte, François Hollande a demandé le vendredi 27 décembre, à l’ONU de jouer "un rôle plus important".
Comme le dit le communiqué du Bureau National du POI " Ce n’est pas d’interventions armées dont ont besoin les peuples africains, c’est de pouvoir décider eux-mêmes de leur sort, de voir respectée leur pleine souveraineté, de pouvoir disposer des immenses richesses que recèle leur continent, pour eux-mêmes et pour les générations futures." Bien que classé parmi les pays les plus pauvres de la planète, la Centre-Afrique dispose de riches ressources en bois, or, diamants, uranium et de réserves pétrolières non encore exploitées.
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