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vendredi 27 décembre 2013

à lire sur Libération, vendredi 27 décembre 2013

                                                         

L'actualité du vendredi  27/12/2013

                                                             La UNE
                                              
                                                      

Privilège
Voter reste une liberté en France. C’est un droit, non un devoir. Contrairement à la Belgique, où s’exprimer par les urnes est obligatoire sous peine de sanction (théoriquement), voire d’une élimination pure et simple des listes électorales, chacun peut décider, en toute conscience, de ne pas bouger le jour du vote et ainsi de manifester une lassitude, une désapprobation ou juste un désintérêt. Même si nous ne le partageons pas, ce choix appartient à chacun. En revanche, il est inouï qu’un petit quart du corps électoral ne soit pas inscrit ou «mal inscrit». Pas inscrit car jeune votant peu au fait de la marche à suivre, ou mal inscrit car tout juste séparé(e) ou réinstallé(e) dans une autre ville. Ce sont des choses qui arrivent, mais qu’il importe de régler au plus vite quand on entre dans une année électorale aussi importante que 2014. Rappelons que des municipales se tiendront en mars et des européennes en mai, ces dernières s’annonçant à haut risque puisque l’extrême droite pourrait y faire une percée (gardons toujours en mémoire le 21 avril 2002, quand 28,4% des électeurs ne s’étaient pas déplacés, favorisant l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle). S’inscrire d’ici au 31 décembre ne signifie pas que l’on aura l’obligation de voter, mais au moins la possibilité. Ce qui, aujourd’hui encore, reste un privilège quand on sait tous ces peuples qui se battent pour leurs libertés. Sans compter que, si le Sénat donne son feu vert à la proposition de loi validée il y a peu par les députés, les votes blancs seront comptabilisés à partir des européennes, donnant l’occasion à chacun d’exprimer son désaccord, belle façon de transformer ses passions tristes, chères à Spinoza. Il n’y a donc pas une minute à perdre : inscrivez-vous !


L'augmentation du chômage déchiffrée
Un bureau d'une agence Pôle Emploi, à Pantin, au nord de Paris, le 25 mars 2013DÉCRYPTAGEPôle Emploi affiche en novembre 17 800 inscrits de plus en catégorie A. Le gouvernement affiche pourtant sa confiance dans l'inversion prochaine de la courbe du chômage.
Francois Hollande, après son discours devant le Crif, lundi 16 décembre.Hollande juge l’inversion de la courbe du chômage «bien amorcée» 
RÉACTIONSL'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi n'affaiblit pas l'optimisme du gouvernement dans sa lutte contre le chômage. L'opposition se montre plus sceptique.
Une urne en juin 2012.
ÉDITION ABONNÉS
Listes électorales : il y a des voix qui se perdent
DÉCRYPTAGESelon une étude, quelque 22% d’électeurs pas ou mal inscrits pourraient ne pas voter en 2014. La faute à une procédure archaïque, qui profite plutôt à la droite.



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Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, à Rennes, le 13 décembre.Michel Sapin, la langue de la rigueur
PORTRAIT ZAPPÉInversion de la courbe du chômage ou pas ? Face aux interrogations, le ministre du Travail, pointilleux, tient toujours à ce que tout soit bien dit, bien évalué, bien retranscrit.
Un mannequin pendu à un panneau par des employés de l'entreprise LFoundry bloquant l'accès à la zone industrielle de Rousset, près d'Aix-en-Provence, le 23 décembre 2013Le Redressement productif obtient un sursis pour LFoundry
Le ministère a annoncé avoir obtenu un sursis de trois mois pour le fabricant de semi-conducteurs, placé jeudi en liquidation judiciaire. Ce délai ne permettra pas de sauver d'emploi.
Des militants pro-Obamacare, à Jackson dans le Mississipi, le 4 octobre.
ÉDITION ABONNÉS
«Obamacare» : le Mississippi s’y perd
REPORTAGEL’Etat le plus pauvre des Etats-Unis reste circonspect face à la mesure qui entre en vigueur mercredi. Si certains sont soulagés d’avoir enfin une assurance santé, d’autres voient là l’ingérence d’un Etat fédéral «communiste».

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