C’est quand Edward Snowden a posté unselfie en pleine quenelle que tout a dérapé. Jusque là, la situation était sous contrôle. Mais après la quenelle de Snowden toutes les digues ont sauté. Des gens de tous les milieux sociaux, de tous les bords politiques, de toutes les obédiences se sont mis à "queneller" à tout va (le mot était déjà pressenti pour entrer dans le Larousse). Léonarda Dibrani, Nabilla, les "bonnets rouges", les anciens "pigeons", les footballeurs opposés à la taxe à 75% et même l’incroyable Thamsanqa Jantjie (l’interprète imposteur de la cérémonie en hommage à Nelson Mandela), tous quenellaient.
Dans son théâtre de la Main d’or rebaptisé "Théâtre de la Quenelle d’or", Dieudonné lui-même était débordé par les milliers de photos du geste qu’il avait initié. Pour dire la vérité, il commençait même à prendre peur ; comme dépassé par la mondialisation de la quenelle.
Loin de son théâtre, une réunion inter-ministérielle avait été convoquée à l’Élysée. Tous les ministres concernés par l’inflation de quenelles étaient présents. François Hollande a pris la parole : "Nous ne pouvons pas accepter que ce geste continue à s’étendre. J’attends vos propositions". C’est Manuel Valls qui a pris la parole le premier : "Il suffit d’interdire la quenelle". Cécile Duflot l’a interrompu brutalement : "Et pourquoi pas couper le bras des quenellistes pendant que tu y es !" Le Président a repris la parole : "Si c’est pour dire n’importe quoi, il y a Ayrault !" La vanne présidentielle est tombée à plat. Même le premier ministre n’a pas ri… Alors Arnaud Montebourg s’est levé et de son ton pontifiant a lancé : "Je me dois de vous faire savoir, monsieur le président que nos fabricants de quenelles made in France sont très inquiets. Du fait de la multiplication des quenelles, ils ont peur que l’appellation contrôlée de leur produit ne soit mise en danger…" Le Président a coupé sèchement son ministre : "Non mais Arnaud, ça c’est stupide, on parle politique là… " Montebourg : "Mais le redressement de la quenelle est un vrai sujet politique !" Cette fois tout le monde a éclaté de rire franchement. Mais cette fois, ce n’était pas une vanne....
C’est Manuel Valls qui a pris la parole le premier : "Il suffit d’interdire la quenelle".
Cécile Duflot l’a interrompu brutalement : "Et pourquoi pas couper le bras des quenellistes pendant que tu y es !"
Le Président a repris la parole : "Si c’est pour dire n’importe quoi, il y a Ayrault !"
La vanne présidentielle est tombée à plat. Même le premier ministre n’a pas ri…
Alors Arnaud Montebourg s’est levé et de son ton pontifiant a lancé : "Je me dois de vous faire savoir, monsieur le président que nos fabricants de quenelles made in France sont très inquiets. Du fait de la multiplication des quenelles, ils ont peur que l’appellation contrôlée de leur produit ne soit mise en danger…"
Le Président a coupé sèchement son ministre : "Non mais Arnaud, ça c’est stupide, on parle politique là… "
Montebourg : "Mais le redressement de la quenelle est un vrai sujet politique !"
Cette fois tout le monde a éclaté de rire franchement. Mais cette fois, ce n’était pas une vanne....