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Eric Beynel : « Il faut un message clair avec une mobilisation radicale. »
Ajoutée le 28 juin 2018
À l'occasion d'une nouvelle journée de mobilisation contre la politique d'Emmanuel Macron, on fait le point sur le mouvement social, le rapport de force. Et la préparation de la rentrée sociale. Eric Beynel, porte-parole de l'Union syndicale Solidaires, est l'invité de La Midinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur la journée d’action contre la politique d’Emmanuel Macron
« C’est pas la dernière journée de mobilisation et de grève. »
« Nos camarades cheminots ne se battent pas que pour leur statut et pour eux, ils se battent pour tout le monde, pour un service public pour tous. »
Sur l’unité syndicale
« L’unité depuis l’élection d’Emmanuel Macron est un combat constant. »
« À peine l’élection avait-elle eu lieu que Solidaires avait appelé à ce que tous les syndicats s’unissent. »
« Comme le projet libéral était très clair, il fallait tout de suite construire une riposte. »
« Pour l’heure nous n’avons pas réussi à construire l’unité des organisations syndicales. »
« On voit que quand l’unité se fait à la base, avec des tactiques résolument offensive, on peut obtenir des avancées - comme les gardiens de prison. »
Sur le sentiment de démobilisation
« Il n’y a pas de peur à avoir il y a juste une lucidité sur la situation. »
« Nous devons porter un message clair avec une mobilisation radicale. »
« On ne peut pas se contenter de mouvements épisodiques. Il faut passer à des mouvements qui s’ancre dans la durée. »
« Il faut permettre que les luttes puissent s’assembler et ne s’opposent pas. »
Sur la première année d’Emmanuel Macron
« On ne se considère pas comme des partenaires sociaux parce que ça voudrait dire qu’on serait sur un pied d’égalité, ce qui n’est pas le cas. »
« On est des adversaires sociaux, plutôt que des partenaires. »
« Un des éléments essentiels à retenir de cette première année de quinquennat, c’est que la stratégie qui a été suivie par quelques unes des organisations syndicales et qui a été de penser qu’on pouvait négocier le moins pire, a volé en éclat. »
« On pense qu’il faut construire des luttes de manière forte sinon le mouvement syndical, ou une partie, pourrait se trouver balayé. »
Sur les formes de la mobilisation
« Je voudrais rappeler qu’il y a beaucoup de gens qui travaillent le samedi et le dimanche donc les mobilisations doivent pouvoir se faire tous les jours. »
« Ce qui est important c’est de construire le rapport de force : et il se construit quand on commence à toucher aux nerfs vitaux de l’économie et par le blocage de l’économie. »
« Il ne faut pas se tromper d’adversaire : c’est à la fois le gouvernement et le Medef. »
« Il faut que les salariés reprennent confiance dans leur capacité à construire ces grèves reconductibles. »
« Ce qui est important, c’est la capacité d’entrainement d’un mouvement social et c’est ça qu’il faut construire. »
Sur les suites des mobilisations
« Chaque moment est un moment important pour le mouvement social. Tous les textes qui passent sont des attaques radicales contre notre modèle social. Donc, sur tous les sujets, il faut être en capacité de se mobiliser. »
Sur la « violence »
« Il faut se battre contre la violence patronale. »
« La violence patronale, on l’a vit tous les jours : elle licencie des salariés par centaine. »
« Il y a la violence dans les lieux de travail entre les accidents, les morts sur les lieux de travail, les suicides au travail qui sont extrêmement nombreux. C’est cette violence-là qu’il faut combattre. »
« Pour répondre à cette violence patronale, il faut utiliser la violence. Et ça n’est pas de la violence c’est juste répondre à la hauteur nécessaire. »
« Quand on fait partie d’un cortège, on considère qu’on fait partie de l’ensemble du cortège : il n’y a pas une tête, une queue (…). On est pour l’horizontalité et non pas la verticalité. »
Sur les travailleurs sans papiers
« Pour Solidaires, c’est un sujet essentiel sur lequel on a des difficultés à mobiliser. »
« On a chaque semaine, une permanence pour les travailleurs et travailleuses sans papiers. »
« Il est essentiel et fondamental pour le mouvement ouvrier de ne pas perdre de vue sa fonction internationaliste et sa fonction de solidarité avec tous les travailleurs. »
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Sur la journée d’action contre la politique d’Emmanuel Macron
« C’est pas la dernière journée de mobilisation et de grève. »
« Nos camarades cheminots ne se battent pas que pour leur statut et pour eux, ils se battent pour tout le monde, pour un service public pour tous. »
Sur l’unité syndicale
« L’unité depuis l’élection d’Emmanuel Macron est un combat constant. »
« À peine l’élection avait-elle eu lieu que Solidaires avait appelé à ce que tous les syndicats s’unissent. »
« Comme le projet libéral était très clair, il fallait tout de suite construire une riposte. »
« Pour l’heure nous n’avons pas réussi à construire l’unité des organisations syndicales. »
« On voit que quand l’unité se fait à la base, avec des tactiques résolument offensive, on peut obtenir des avancées - comme les gardiens de prison. »
Sur le sentiment de démobilisation
« Il n’y a pas de peur à avoir il y a juste une lucidité sur la situation. »
« Nous devons porter un message clair avec une mobilisation radicale. »
« On ne peut pas se contenter de mouvements épisodiques. Il faut passer à des mouvements qui s’ancre dans la durée. »
« Il faut permettre que les luttes puissent s’assembler et ne s’opposent pas. »
Sur la première année d’Emmanuel Macron
« On ne se considère pas comme des partenaires sociaux parce que ça voudrait dire qu’on serait sur un pied d’égalité, ce qui n’est pas le cas. »
« On est des adversaires sociaux, plutôt que des partenaires. »
« Un des éléments essentiels à retenir de cette première année de quinquennat, c’est que la stratégie qui a été suivie par quelques unes des organisations syndicales et qui a été de penser qu’on pouvait négocier le moins pire, a volé en éclat. »
« On pense qu’il faut construire des luttes de manière forte sinon le mouvement syndical, ou une partie, pourrait se trouver balayé. »
Sur les formes de la mobilisation
« Je voudrais rappeler qu’il y a beaucoup de gens qui travaillent le samedi et le dimanche donc les mobilisations doivent pouvoir se faire tous les jours. »
« Ce qui est important c’est de construire le rapport de force : et il se construit quand on commence à toucher aux nerfs vitaux de l’économie et par le blocage de l’économie. »
« Il ne faut pas se tromper d’adversaire : c’est à la fois le gouvernement et le Medef. »
« Il faut que les salariés reprennent confiance dans leur capacité à construire ces grèves reconductibles. »
« Ce qui est important, c’est la capacité d’entrainement d’un mouvement social et c’est ça qu’il faut construire. »
Sur les suites des mobilisations
« Chaque moment est un moment important pour le mouvement social. Tous les textes qui passent sont des attaques radicales contre notre modèle social. Donc, sur tous les sujets, il faut être en capacité de se mobiliser. »
Sur la « violence »
« Il faut se battre contre la violence patronale. »
« La violence patronale, on l’a vit tous les jours : elle licencie des salariés par centaine. »
« Il y a la violence dans les lieux de travail entre les accidents, les morts sur les lieux de travail, les suicides au travail qui sont extrêmement nombreux. C’est cette violence-là qu’il faut combattre. »
« Pour répondre à cette violence patronale, il faut utiliser la violence. Et ça n’est pas de la violence c’est juste répondre à la hauteur nécessaire. »
« Quand on fait partie d’un cortège, on considère qu’on fait partie de l’ensemble du cortège : il n’y a pas une tête, une queue (…). On est pour l’horizontalité et non pas la verticalité. »
Sur les travailleurs sans papiers
« Pour Solidaires, c’est un sujet essentiel sur lequel on a des difficultés à mobiliser. »
« On a chaque semaine, une permanence pour les travailleurs et travailleuses sans papiers. »
« Il est essentiel et fondamental pour le mouvement ouvrier de ne pas perdre de vue sa fonction internationaliste et sa fonction de solidarité avec tous les travailleurs. »
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