Lu dans le DL du 30/07/2018
LE BILLET
PAR GEORGES BOURQUARD
Benalla par ci
Benalla par là
Il est passé par ici, il repassera par là. Alexandre Benalla, ci
devant cogneur attitré de l’Élysée, fait le tour des médias.
À
moins que ce ne soit les médias qui cherchent à en faire le tour.
Lorsqu’il aura épuisé les colonnes de journaux parisiens et les
antennes des chaînes de télévision, Benalla pourra boucler sa
tournée médiatique par le Journal de Mickey et Gulli, sait-on
jamais, des fois que les gosses trouvent son histoire marrante.
Ses efforts pour apparaître comme le gendre idéal, pas violent
pour un sou et bien sous tous rapports, même de police, lui font
sauter à pieds joints les limites du ridicule.
Les communicants
qui le conseillent devraient prendre des vacances, ils risquent la
surchauffe sans que la canicule n’y soit pour quelque chose.
S’il en est un que cette affaire commence à horripiler
sérieusement, c’est bien Emmanuel Macron.
Son agacement
saute aux yeux.
Jupiter peut bien courir l’Europe pour essayer
de sauver ce qu’il en reste, c’est comme s’il prêchait dans le
désert.
Et « la tempête dans un verre d’eau » comme il dit risque
de jouer les prolongations avec la reprise aujourd’hui des
auditions et l’examen des motions de censure demain.
Quand
l’été tient un feuilleton, il ne le lâche plus.
Le plus désagréable pour Emmanuel Macron, c’est que sa
cote de popularité dégringole.
Après un léger rebond, le
président plonge dans les sondages. Cruelle ironie pour celui
qui attendait juste de pouvoir lancer « j’ai piscine, à Brégançon ».
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