La Sociale
Analyses et débats pour le renouveau d'une pensée de l'émancipation
Crise et pourriture de la cinquième république...
Jusqu'où et jusqu'à quand?
Par Jacques Cotta • Actualités • Jeudi 28/08/2014 • 0 commentaires • Lu 266 fois •
Les processus qui ont conduit à la démission du gouvernement Valls 1 et les réactions qui ont été enregistrées tant du côté du PS que de l’UMP indiquent qu’un nouveau pas est franchi dans la crise de la 5ème république mettant à jour son caractère totalement anti démocratique. A défaut d’une constituante ouvrant la voie d’une sixième république, la situation pourrissante repose sur le pouvoir absolu d’un monarque élu… Trois faits relèvent cette réalité :
Il est de bon ton au nom de la stabilité de vanter les mérites de la cinquième république et de condamner tout retour au parlementarisme. Pourtant, c’est la démocratie qui est en jeu. La stabilité du système n’est due qu’à l’élection présidentielle, clé de voute des institutions, qui assure la présence d’un monarque aux pleins pouvoirs. Le parlement dans ce cadre n’est dans le meilleur des cas que la couverture d’un système de fait autoritaire, dont citoyens et élus sont exclus, et qui génère crise sur crise en se soumettant notamment à la politique voulue par le capital et par l’Union européenne. La cinquième république permet l’alternance en interdisant toute alternative politique. « Gauche » et « Droite » n’y ont plus de sens, la politique suivie par les uns étant identique, sinon pire, que celle voulue par les autres. Le parlementarisme, dans des situations comme celle que nous connaissons, permettrait certes toutes les combinaisons, mais au grand jour, dans un débat de fait incontournable.
La cinquième république synonyme de pleins pouvoirs donnés au monarque élu ne peut être que génératrice de crises. La démocratie exige qu’une page soit tournée, vers une sixième république et un processus constituant permettant d’en débattre et d’en décider le contenu.
- Premièrement : Un ministre parle et se fait éjecter sans autre forme de procès !
- Deuxièmement : Le monarque a tranché !
- Troisièmement : La 5ème république bafouée par l’UMP.
Il est de bon ton au nom de la stabilité de vanter les mérites de la cinquième république et de condamner tout retour au parlementarisme. Pourtant, c’est la démocratie qui est en jeu. La stabilité du système n’est due qu’à l’élection présidentielle, clé de voute des institutions, qui assure la présence d’un monarque aux pleins pouvoirs. Le parlement dans ce cadre n’est dans le meilleur des cas que la couverture d’un système de fait autoritaire, dont citoyens et élus sont exclus, et qui génère crise sur crise en se soumettant notamment à la politique voulue par le capital et par l’Union européenne. La cinquième république permet l’alternance en interdisant toute alternative politique. « Gauche » et « Droite » n’y ont plus de sens, la politique suivie par les uns étant identique, sinon pire, que celle voulue par les autres. Le parlementarisme, dans des situations comme celle que nous connaissons, permettrait certes toutes les combinaisons, mais au grand jour, dans un débat de fait incontournable.
La cinquième république synonyme de pleins pouvoirs donnés au monarque élu ne peut être que génératrice de crises. La démocratie exige qu’une page soit tournée, vers une sixième république et un processus constituant permettant d’en débattre et d’en décider le contenu.
Jacques Cotta
Le 27 août 2014
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