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POLITIQUEManuel Valls devant le PS : "Pas de remise en cause des 35 heures"
Ce qui nous unit doit être plus fort que nos différences», a lancé dimanche Manuel Valls, exposé à une contestation interne au PS de la ligne gouvernementale, à l’université d’été du parti à La Rochelle.
13 H 09 : «J’aime les socialistes», a lancé dimanche Manuel Valls devant les militants à l’université d’été de La Rochelle, en écho à son «j’aime l’entreprise» devant le Medef mercredi qui avait suscité des critiques à l’aile gauche du parti. «Je connais bien les débats qui peuvent agiter notre parti (...) Et c’est pour tous ces débats (...) que j’aime les socialistes», a déclaré le Premier ministre dans son discours de clôture du rassemblement estival du parti.
13 H 05 : Manuel Valls a exhorté les militants socialistes à «proclamer» leur «soutien» et leur «affection» au président François Hollande, en clôture de l’université d’été du PS à La Rochelle.
«Je vous demande de proclamer notre soutien et notre affection» au chef de l’Etat, a lancé le Premier ministre devant des militants qui se sont, très nombreux, mis debout.
12 H 45 : L’Allemagne ne pourra pas «échapper à ses responsabilités» et aura elle aussi besoin d’une relance économique face au ralentissement de la croissance européenne, a estimé dimanche le Premier ministre Manuel Valls.
«Tous les pays doivent prendre leurs responsabilités. Et l’Allemagne ne peut pas échapper aux siennes. Elle aura aussi besoin d’une relance», a jugé le chef du gouvernement à la tribune de l’université d’été du Parti socialiste, alors que la France pousse pour ralentir le rythme de réduction des déficits publics en Europe pour ne pas étouffer la croissance.
12 H 40 : Le Premier ministre Manuel Valls a répondu dimanche à ses détracteurs de gauche en martelant que son gouvernement ne faisait «pas de l’austérité». Si la lutte contre les déficits est «une priorité», cette «réduction des déficits ne doit pas se faire par dogmatisme, ce n’est pas un but en soi» et «sur cette question, il n’y a pas de débat à avoir entre nous», a-t-il lancé sous les applaudissements en clôture de l’université d’été du PS à La Rochelle.
12 H 33 : Manuel Valls a exhorté dimanche les chefs d’entreprise à «faire preuve de patriotisme économique», en clôture de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. «La Nation a consenti un effort nécessaire et c’est donc maintenant aux chefs d’entreprise, parce que nous créons un début de confiance, de faire preuve de patriotisme économique, sur les salaires, en embauchant, en formant, en investissant», a lancé le Premier ministre devant les militants PS, quatre jours après avoir dit devant le Medef qu’il «aime l’entreprise».
«Ce qui fait une famille, c’est une histoire partagée, c’est la solidité des liens. C’est la capacité à se rassembler. Car ce qui nous unit doit être plus fort que nos différences. C’est aussi la capacité à se retrouver, pour se parler et envisager ensemble l’avenir, le réinventer», a déclaré le Premier ministre devant les militants socialistes en réunion plénière.
«J’aime le débat», a assuré le Premier ministre et le PS doit jouer «tout son rôle» a assuré M. Valls, dont le gouvernement a été purgé lundi de son aile gauche. «Qu’au sein d’un parti, il y ait des interrogations, des débats, c’est normal. C’est sain. C’est utile. c’est indispensable», a-t-il estimé. «Mais faisons attention aux choix des mots, à nos attitudes, à nos comportements, à la manière dont nous nous adressons les uns aux autres», a poursuivi M. Valls.
«Les Français nous regardent. Si nous ne montrons pas l’exemple, nous tous, comment pourraient-ils comprendre, retrouver confiance, avoir le sentiment que leurs efforts ont un sens?», a-t-il interrogé. «Quand on est ministre, quand on est parlementaire, le sens de l’Etat appelle la maîtrise de soi ; la maîtrise collective aussi», a ajouté le Premier ministre, dans une allusion transparente aux critiques d’Arnaud Montebourg sur la ligne gouvernementale qui ont conduit à l’éviction du ministre de l’Économie lundi.
"Réformer, ce n'est pas aller en arrière"
Manuel Valls a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de «remise en cause» des 35 heures, promettant de réformer «pour débloquer» mais sans «aller en arrière», dimanche à l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle.
«Bien sûr, il nous reste encore beaucoup de blocages à lever. De réformes à mener. Réformer pour débloquer, libérer ces énergies dans bien des domaines. Mais réformer, ce n’est pas aller en arrière», a déclaré le Premier ministre dans son discours devant les militants socialistes. «Je le réaffirme ici, simplement et clairement, car je ne veux pas de faux débats, il n’y aura pas de remise en cause des 35 heures, pas de remise en cause de la durée légale du temps de travail», a-t-il ajouté.
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