santé
Eté pluvieux, les intoxications par champignons plus nombreuses
Les intoxications par champignons ont été plus nombreuses cet été en raison d'un temps pluvieux qui a avancé la période de cueillette, selon les autorités sanitaires qui mettent en garde les amateurs contre les espèces toxiques.
- France 3 Alpes avec AFP
- Publié le 30/08/2014 | 10:48, mis à jour le 30/08/2014 | 12:02
© Hubert Voiry / ONF Amanites tue-mouches
D'après des chiffres de l'Institut de veille sanitaire (InVS), 240 cas d'intoxications ont été répertoriés en France, entre le 1er juillet et le 17 août (dont quatre cas graves parmi lesquels un décès) contre 95 cas pour la même période en 2013. Les intoxications estivales sont donc en nombre bien plus "soutenu" que l'an passé, avec 40 à 50 cas par semaine depuis la mi-juillet.
Quatre régions du sud de la France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont les premières concernées par cette recrudescence.
Une telle augmentation s'explique essentiellement par le temps pluvieux qui a fait apparaître de manière précoce les champignons. Ces pics d'intoxications varient d'une année sur l'autre selon la météo, et l'an passé deux pics avaient été observés, fin septembre et fin octobre.
Depuis la mise en place en 2010 par l'InVS d'une surveillance systématique des cas d'intoxications par champignons, les chiffres restent globalement stables. "On observe 1.200 à 1.300 cas d'intoxications au second semestre de chaque année" (où se concentrent l'essentiel des cas) depuis 2010, selon Dr Sinno-Tellier, de l'InVS.
Dans un communiqué, la Direction générale de la Santé (DGS) et l'InVS rappellent les consignes de prudence à respecter face à des champignons toxiques qui peuvent ressembler beaucoup aux espèces comestibles. "Ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement" et "au moindre doute", il faut faire contrôler sa récolte par un spécialiste, en premier lieu pharmacien.
"Cueillez uniquement les spécimens en bon état", "ne cueillez pas près de sites pollués" et "séparez les champignons récoltés par espèce" car un champignon vénéneux peut contaminer les autres.
Tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées et vomissements: les symptômes d'intoxication peuvent apparaître jusqu'à 12 heures après la consommation. En ce cas, il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le centre 15, rappellent encore les autorités sanitaires.
Quatre régions du sud de la France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont les premières concernées par cette recrudescence.
Une telle augmentation s'explique essentiellement par le temps pluvieux qui a fait apparaître de manière précoce les champignons. Ces pics d'intoxications varient d'une année sur l'autre selon la météo, et l'an passé deux pics avaient été observés, fin septembre et fin octobre.
Depuis la mise en place en 2010 par l'InVS d'une surveillance systématique des cas d'intoxications par champignons, les chiffres restent globalement stables. "On observe 1.200 à 1.300 cas d'intoxications au second semestre de chaque année" (où se concentrent l'essentiel des cas) depuis 2010, selon Dr Sinno-Tellier, de l'InVS.
Ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement"
Dans un communiqué, la Direction générale de la Santé (DGS) et l'InVS rappellent les consignes de prudence à respecter face à des champignons toxiques qui peuvent ressembler beaucoup aux espèces comestibles. "Ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement" et "au moindre doute", il faut faire contrôler sa récolte par un spécialiste, en premier lieu pharmacien.
"Cueillez uniquement les spécimens en bon état", "ne cueillez pas près de sites pollués" et "séparez les champignons récoltés par espèce" car un champignon vénéneux peut contaminer les autres.
Tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées et vomissements: les symptômes d'intoxication peuvent apparaître jusqu'à 12 heures après la consommation. En ce cas, il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le centre 15, rappellent encore les autorités sanitaires.
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