La participation des syndicats à la conférence sociale des 7 et 8 juillet suscite de nombreuses discussions
Le ministre du travail F. Rebsamen, présentant cette 3ème conférence sociale à l’issue d’une réunion préparatoire le 16 juin, précisait qu’elle permettra« de faire un premier point sur le pacte de responsabilité et de solidarité ».
Satisfaites des annonces de Manuel Valls annonçant dans une interview au journal les Echos le report de la mise en œuvre du « compte pénibilité » d’un an et la nécessité de simplifier le code du travail, les organisations patronales qui avaient agité la menace de boycotter la conférence, ont annoncé leur participation.
Mais, alors que le rejet du pacte responsabilité ne cesse grandir au sein de la classe ouvrière, de nombreuses unions départementales et fédérations dans les confédérations tant CGT que Force ouvrière ont ouvertement posé le problème de la participation à cette conférence.
Dans une lettre à François Hollande, Thierry Lepaon écrit que la CGT « a pour principe d’être présente partout où les intérêts des salariés sont en jeu », mais la façon dont Manuel Valls « s’est comporté à l’encontre des engagements négociés entre les syndicats de salariés et les syndicats d’employeurs perturbe profondément notre organisation ». Bien que François Hollande lui ait répondu que « le dialogue social est la meilleure voie », la CGT décidera lundi matin si elle participe à tout ou partie de la conférence, en fonction de la réponse du gouvernement à ses revendications.
Jean-Claude Mailly, pour la CGT-FO, renchérit: « les déclarations de Manuel Valls changent la donne ». Il déclare que si le président s’étendait trop sur le pacte de responsabilité, rejeté par sa confédération, son organisation quitterait la réunion. Il ajoute: « Nous serons là lundi. Pour le reste, la direction de FO décidera de sa position lundi ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire