PSA Peugeot Citroën renoue avec un bénéfice opérationel |
PSA Peugeot Citroën a renoué au premier semestre avec un bénéfice opérationnel grâce à ses réductions de coûts et à une amélioration de ses prix, et affiche sur la période un free cash flow opérationnel de 1,667 milliard d'euros. Le constructeur automobile a dégagé un résultat opérationnel positif de 477 millions d'euros, alors qu'il accusait il y a un an une perte de 100 millions, chiffre retraité des nouvelles normes comptables. La division automobile a renoué de justesse avec un bénéfice de 7 millions, contre une perte de 538 millions au premier semestre 2013. Elle n'était pas revenue dans le vert sur la période depuis trois ans. "Après une longue période dans le rouge (...), nous observons les premiers effets de notre plan 'back in the race'", a déclaré Jean-Baptiste de Chatillon, directeur financier de PSA, au cours d'une téléconférence de presse. "Le redressement du groupe vient bien de la division auto." En incluant les coentreprises chinoises, le bénéfice opérationnel de la branche atteint 128 millions d'euros. |
Confronté à de graves difficultés financières à partir de la fin de 2011, PSA a engagé l'année suivante un vaste plan social en France et a fermé son usine de production d'Aulnay-sous-Bois. Sous la houlette de Carlos Tavares, ancien numéro deux de Renault, et avec l'appui de deux nouveaux actionnaires, le chinois Dongfeng et l'Etat français, il compte redresser durablement sa situation grâce à de nouveaux gains de productivité et à l'accent mis sur les modèles les plus récents et les plus rentables de son catalogue. |
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Espoirs d'accord dans le litige Argentine-fonds "vautours" |
Les discussions devaient reprendre ce mercredi à New York dans le litige entre fonds "vautours" et Buenos Aires, après une avancée notable mardi, mais sans accord pour éviter à l'Argentine un douloureux défaut de paiement sur une partie de sa dette. Le ministre de l'économie argentin, Axel Kicillof, est arrivé mardi soir à New York pour prendre part aux discussions avec le médiateur désigné par la justice, Daniel Pollack. M. Kicillof n'a pas fait de déclaration en entrant dans le bureau de M. Pollack, où une délégation argentine négocie depuis mardi matin pour trouver une issue à l'affaire et éviter ainsi un défaut de paiement du pays. Le gouvernement argentin a en effet jusqu'à minuit pour commencer à rembourser 1,33 milliard de dollars aux fonds "vautours" qui ont refusé toute renégociation de leur dette après la faillite du pays en 2001 et ont obtenu gain de cause devant la justice américaine. Si une solution n'est pas trouvée à temps, le remboursement par Buenos Aires de ses autres créanciers pourrait être bloqué par la justice, conduisant mécaniquement à un défaut de paiement partiel et technique. |
A Buenos Aires, la Bourse a bondi de 6,53 % à la clôture, après plusieurs jours de baisse, reflétant son optimisme quant à l'issue du processus de négociation. Avant cela, un groupe européen de détenteurs de bons argentins restructurés avait demandé au juge Griesa la "suspension temporaire" de l'exécution du jugement jusqu'au début de 2015, relayant une requête des autorités argentines. Selon EuroBondholders, c'est "la meilleure méthode pour promouvoir un accord négocié dans cette affaire et éviter un défaut". |
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La presse russe tente de minorer la portée des sanctions économiques |
Les sanctions occidentales vont renforcer le régime du président Vladimir Poutine. C'est ce qui ressort des titres de la presse russe ce mercredi matin, après l'annonce hier soir par l'UE et les Etats-Unis de nouvelles sanctions économiques contre Moscou. "Les sanctions, soit ne marchent pas, soit ont un effet visible dans un avenir lointain", estime le journal économiqueVedomosti, qui rappelle que "les sanctions américaines contre Cuba introduites en 1960 (...) n'ont pas affaibli le régime de Castro". Même son de cloche chez le quotidien Izvestia, pour lequel "les sanctions ne feront que rassembler davantage le peuple russe autour des autorités, parce qu'elles seront interprétées comme une tentative des Etats-Unis de remporter une victoire sur la Russie". Le quotidien affirme par ailleurs que ces mesures sévères pourraient être adoucies par Bruxelles. "Moscou compte sur le soutien des pays de l'Union européenne, qui pourraient subir eux-mêmes un préjudice considérable à cause de la suspension de leur coopération avec la Russie", écrit le journal, en citant une source diplomatique russe. |
Le président Barack Obama a déclaré hier que les nouvelles sanctions imposées à Moscou visaient des secteurs clés de l'économie russe, à savoir l'énergie, l'armement et la finance. Le Trésor a précisé ultérieurement que les Etats-Unis interdisaient désormais aux Américains d'effectuer certaines transactions impliquant des financements sur le long terme avec la VTB, deuxième banque de Russie, la Banque de Moscou, qui est l'une de ses filiales, et la Banque agricole russe, premier prêteur de l'agriculture russe. |
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Hausse de 124 % du chiffre d'affaires de Twitter |
Le réseau social américain a rassuré – au moins provisoirement – Wall Street, mardi, avec une croissance plus forte que prévu de ses revenus et de son nombre d'utilisateurs, qui a fait grimper son cours de Bourse de presque 30 %. Son chiffre d'affaires a dépassé les attentes du marché et plus que doublé (+ 124 %), à 312 millions de dollars, tout comme ses recettes publicitaires (+ 129 %, à 277 millions). L'action du réseau social américain décollait de 29,44 %, à 49,95 dollars, vers 22 h 30 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street. Twitter a aussi relevé sa prévision de chiffre d'affaires annuel, estimé désormais entre 1,31 et 1,33 milliard de dollars, contre seulement 1,2 à 1,25 milliard auparavant. C'est la première fois depuis son entrée en Bourse, en novembre 2013, que les résultats trimestriels du groupe sont bien accueillis. |
Le titre avait été lourdement sanctionné après la publication, début février et fin avril, de comptes trimestriels suscitant des doutes sur la capacité du jeune réseau à accélérer sa croissance. La société, qui n'a jamais dégagé un dollar de bénéfice depuis sa naissance en 2006, a encore essuyé une perte nette de 145 millions de dollars au deuxième trimestre, plus que triplée sur un an. |
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Espagne : Le produit intérieur brut du pays a progressé de 0,6 % au deuxième trimestre, légèrement mieux que prévu, marquant une accélération de la croissance après 0,4 % au premier trimestre, selon les chiffres officiels provisoires publiés mercredi. Le gouvernement a revu mardi à la hausse ses prévisions de croissance et espère désormais qu'elle approchera 1,5 % cette année.
Canada : Après l'Europe et les USA, le Canada va à son tour prendre de nouvelles sanctions contre des intérêts russes, cinq jours après avoir ciblé les secteurs bancaire, de l'armement et de l'énergie. Sans donner plus de détails sur la nature des sanctions, le premier ministre, Stephen Harper, les a justifiées par la poursuite de "l'agression" de l'Ukraine par la Russie.
Suède : Le PIB de la Suède a enregistré une hausse de 0,2 % au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent, selon les premières estimations publiées mercredi par l'Institut statistique national (SCB). Ce chiffre déçoit les analystes de Dow Jones Newswires qui misaient sur une hausse de 0,6 %.
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France : La confiance des ménages est restée stable en juillet en France, même s'ils sont plus pessimistes sur l'évolution du chômage, selon les données publiées par l'Insee. L'indicateur qui synthétise cette confiance ressort à 86 points, comme en juin, continuant ainsi d'évoluer bien en deçà de sa moyenne de long terme calée à 100.
Barclays : La banque britannique a publié mercredi un bénéfice sous-jacent en baisse de 7 % au premier semestre due à une contraction des revenus de sa banque d'investissement dans le cadre de sa stratégie de recentrage sur des activités moins risquées. Son bénéfice semestriel ajusté a atteint 3,35 milliards de livres (4,23 milliards d'euros), contre 3,6 milliards sur la même période de 2013.
Airbus : Airbus Group a annoncé mercredi une progression de 10 % de son résultat opérationnel au premier semestre et a confirmé son intention de céder sa part de 46,3 % dans l'avionneur français Dassault aviation. Malgré cette participation d'une valeur de 5,2 milliards d'euros au cours actuel, Airbus n'a jamais été en mesure d'influer sur la stratégie de Dassault, qui détient 50,55 % du capital.
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"Dans toute une série de secteurs et de régions, nous sommes quasi en situation de plein emploi." |
Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a estimé que les salaires en Allemagne avaient une marge de progression de 3 %, mais que toute hausse inconsidérée serait "un mauvais service à rendre à la zone euro", à l'occasion d'un entretienpublié ce mercredi dans le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Pronostiquant une inflation de 2 % à moyen terme, et en ajoutant 1 % de gains de productivité, le niveau idéal de progression des salaires se situe ainsi autour de 3 %, a-t-il expliqué. Cette situation constitue un argument fort en faveur de revalorisations salariales, a expliqué le banquier central. En début de semaine, l'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), Peter Praet, avait plaidé dans les colonnes de l'hebdomadaire Der Spiegel pour des hausses de salaire sensibles en Allemagne. |
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BLOG |
Les élites puissantes qui nous manipulent ne font-elles qu'illustrer le Troisième Principe de la thermodynamique ? |
Je voudrais revenir sur la relation étonnante entre PIB (en unité monétaire corrigée de l'inflation) et consommation d'énergie primaire (en unité physique de quantité d'énergie).
Entre parenthèses, le PIB est loin d'être irréprochable, entre autres parce qu'il mesure une somme d'activités sans tenir compte de leur utilité sociale (beaucoup d'activités néfastes, voire destructrices, sont comptabilisées positivement dans le PIB), mais c'est le seul indice dont nous disposons pour évaluer la taille de l'économie.
C'est en premier lieu le travail de Jean-Marc Jancovici qui a permis de mettre en évidence qu'on obtient une quasi-droite quand on reporte pour chaque année les valeurs considérées sur un graphique (voir le 4ème graphique de cet article qui mérite d'être lu attentivement).
L'économiste Gaël Giraud a effectué des vérifications statistiques sur ces données, comme il l'expose dans cette vidéo de 40 minutes. Il en parle aussi dans son intervention au colloque sur l'Anthropocène à l'Institut Momentum, mis en ligne le mois dernier par Paul Jorion (Powerpoint et audio 30 minutes ici). Les résultats empiriques obtenus – à partir de données brutes, donc, sans référence à aucune théorie économique – sont sans appel. |
Lu sur le blog de Paul Jorion |
TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Le travail au noir atteint des sommets dans le BTP |
La Tribune : L'UE a adopté un important train de sanctions économiques contre la Russie |
Financial Times : L'Europe serre la vis à la Russie |
The Wall Street Journal : L'Europe et les USA élargissent les sanctions contre la Russie |
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