| JPMorgan : vers un accord à 11 milliards de dollars |
| Le groupe bancaire est en discussions avec les autorités américaines en vue de régler à l'amiable, moyennant le versement de 11 milliards de dollars (8,1 milliards d'euros), les enquêtes liées à la vente de crédits immobiliers visant la banque, a dit mercredi une source à Reuters. Auparavant, l'agence Associated Press et le Wall Street Journal avaient déjà fait état de cet accord, susceptible de porter d'une part sur le versement de 7 milliards de dollars en numéraire et, d'autre part, sur 4 milliards de dollars de dommages pour les clients de la banque. Ces informations ont profité à l'action JPMorgan Chase, qui a terminé en hausse de 2,74 %, à 51,70 dollars, alors que le Dow Jones, dont le titre est l'un des composants, a enchaîné sa cinquième baisse d'affilée. D'après cette source, les discussions, menées notamment avec le département de la justice et la Securities & Exchange Commission, SEC, sont "fluides",ajoutant que le chiffre de 11 milliards pouvait évoluer mais qu'il était "réaliste". Un porte-parole de la banque s'est refusé à tout commentaire. La banque avait dit en août que des avocats travaillant pour le compte du département de la justice dans le district est de Californie étaient arrivés à la conclusion préliminaire qu'elle avait enfreint le règlement régissant les actifs financiers lors de la commercialisation d'actifs adossés à des "subprimes" ainsi que d'autres crédits immobiliers jugés risqués. |
| Des avocats du département de la justice dans d'autres régions des Etats-Unis ainsi que des autorités de différents Etats américains se sont également penchés sur la responsabilité de JPMorgan liée à la vente d'actifs adossés à des crédits immobiliers par Bear Stearns et Washington Mutual, deux établissements rachetés par la banque au beau milieu de la cise financière de 2007-2009. |
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| Nokia envisagerait une alliance avec Alcatel-Lucent |
| Le groupe finlandais discute en interne de la possibilité de solliciter Alcatel-Lucent en vue d'une alliance, une éventualité envisagée dans le cadre de la revue stratégique menée par le groupe finlandais après sa décision de céder son activité téléphonie mobile à Microsoft pour 5,44 milliards d'euros, ont dit à l'agence Reuters des sources proches du dossier. Aucune discussion formelle n'a encore été engagée avec l'équipementier des télécoms franco-américain, ont précisé ces sources. L'une d'entre elles a souligné que Nokia a eu des pourparlers "intermittents" au sujet du rachat des activités sans fil d'Alcatel - les derniers remontant à la fin de 2012 -, ajoutant que les deux entreprises pouvaient encore revenir à la table des discussions. |
| Sous la houlette de son directeur général par intérim Risto Siilasmaa, Nokia a déjà bien entamé les discussions en interne sur la future stratégie à suivre, ont noté les sources, ajoutant qu'une décision n'interviendrait pas avant plusieurs mois. |
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| Budget 2014 : la presse critique, Cazeneuve parle de pause fiscale |
| La presse quotidienne n'est pas vraiment tendre jeudi avec le gouvernement au lendemain de la présentation du budget 2014 qui, comme le souligne La Croix, prévoit "des économies et encore des impôts". Patrick Roger soulignait hier dans Le Monde daté de jeudi, "un budget de rigueur douloureux pour tous". Hervé Favre, dansLa Voix du Nord, explique que ce budget accorde"aux entreprises 20 milliards de crédits d'impôt tandis que les ménages vont payer l'année prochaine 10 milliards supplémentaires en TVA, en impôt sur le revenu et en cotisation retraite".Ce qui pousse, dans Libération, Eric Decouty à réclamer qu'"à l'heure où des efforts accrus sont demandés aux familles", "François Hollande et Jean-Marc Ayrault mettent le patronat face à ses responsabilités". Avec ce budget, dénonce LeFigaro sous la plume de Gaëtan de Capèle, "nous restons enfermés dans le piège infernal des dépenses abyssales et des impôts exponentiels". Dans L'Humanité, Paule Masson estime, quant à lui, que "la cure de rigueur est historique"... |
| "Le précédent gouvernement a créé, en 2011 et 2012, un peu plus de 30 mds d'€ d'impôts supplémentaires. Nous aussi, nous en avons fait et nous l'assumons", déclare le ministre chargé du budget, Bernard Cazeneuve, dans Le Parisien jeudi. "En 2014, la hausse est limitée à 1 milliard. C'est cela, la pause fiscale. En 2015, ce sera zéro. Ce sera la suite de la pause fiscale. Nous poursuivrons la pause fiscale jusqu'à la fin du quinquennat, en 2017", affirme-t-il. |
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| Brésil : croissance à la hausse, mais il faut accroître la productivité |
| L'industrie a revu à la hausse sa prévision de croissance pour 2013, à 1,4 % contre 1 % en juin, selon la Confédération nationale de l'industrie. La CNU a aussi revu sa prévision de croissance du PIB à la hausse, à 2,4 % contre 2 % en juin, même s'il précise que cela ne garantit pas un rythme fort de croissance. "L'amélioration de la conjoncture économique ne garantit pas un rythme fort de croissance", souligne cependant la CNI. "La croissance repart mais de façon limitée en raison de l'inflation qui frôle le plafond" (6,5 %), souligne la CNI. Le ministre des finances, Guido Mantega, table sur une croissance de l'économie de 2,5 % cette année et de 4 % en 2014. En 2012 elle avait atteint seulement 0,9 %. |
| "Les revenus des gens continuent à progresser et les inégalités à se réduire (...) mais, pour une croissance à long terme, il faut augmenter la productivité", a déclaré Marcelo Neri, ministre des affaires stratégiques. Au Brésil, la productivité stagne depuis les années 1980, où elle était équivalente à celle de la Corée. |
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Alitalia : cinq ans après avoir été sauvée de la faillite, la compagnie aérienne est à nouveau au bord du gouffre et pourrait devoir mettre la clef sous la porte si elle ne parvient pas à convaincre Air France-KLM, son principal actionnaire, du bien-fondé de sa nouvelle stratégie. Lors d'un conseil d'administration prévu ce jeudi, Gabriele Del Torchio devrait demander le feu vert à une augmentation de capital de 200 millions, qui serait peut-être souscrite par Air France-KLM, ont indiqué des sources proches du dossier.
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Sécurité sociale : le déficit du régime général de la "Sécu" sociale sera réduit à 13 milliards d'euros environ en 2014, a annoncé la ministre de la santé, Marisol Touraine, jeudi à quelques heures de la présentation d'un projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Espagne : le PIB de l'Espagne a connu "une stabilisation, voire une légère hausse", entre juillet et septembre, ce qui confirmerait la sortie de deux ans de récession pour le pays, a estimé jeudi laBanque d'Espagne.
France-Vietnam :Paris et Hanoï ont signé mercredi un partenariat stratégique à l'occasion de la visite à Paris du PM, Nguyen Tan Dunge. Airbus a annoncé un protocole d'accord avec la compagnie vietnamienne low-cost VietJetAir pour une commande de 92 avions de la famille A320, dont 62 fermes pour 6,1 milliards de dollars au prix catalogue.
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| 74 821 milliards de dollars |
C'est l'avoir net des ménages américains (qui fait le solde de leurs actifs moins leurs dettes). Il a poursuivi sa hausse (+ 1,8 %) au deuxième trimestre 2013, gonflé par celle des prix des logements et par les performances de Wall Street, selon des chiffres publiés mercredi par la banque centrale des Etats-Unis. C'est 1 342 milliards de plus qu'à la fin du premier trimestre, selon les tableaux de la comptabilité nationale. "Au deuxième trimestre, la valeur des biens immobiliers que possèdent les ménages a augmenté d'environ 525 milliards de dollars tandis que celle des actions des sociétés et des
fonds communs de placement a progressé de 300 milliards de dollars", précise le rapport de la Fed.
Ces chiffres ne tiennent pas compte de l'inflation ni de l'évolution de la population. Ils ne fournissent pas de ventilation sur les types de ménages qui détiennent ces actifs. |
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Mega fusion dans la nano industrie
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Certains mariages d'entreprises passent quasiment inaperçus, même si économiquement ce sont des opérations majeures. C'est le cas de la fusion annoncée mardi 24 septembre entre Applied Materials et Tokyo Electron. Cet américain et ce japonais sont respectivement numéro un et numéro trois du marché des équipements pour les fabricants de microprocesseurs et autres puces électroniques.
Un marché, il est vrai très en amont du consommateur puisque les machines que fabriquent ces géants sont vendues par exemple à Intel qui pourra ainsi graver des circuits sur des couches de silicium de quelques nanomètres d'épaisseur et concevoir des puces qui, à leur tour, seront vendues à un fabricant de PC, de smartphones ou de tablettes. Avant d'arriver au consommateur final, s'immiscent encore des intermédiaires tels les distributeurs ou les opérateurs de téléphonie mobile.
Cette fusion s'inscrit dans une profonde mutation qui affecte le marché mondial des semi-conducteurs. Au fil des cycles économiques violents que connaît cette industrie, les principaux fabricants de puces se sont concentrés ou ont tout bonnement disparu.
Restent trois poids lourds et quelques industriels plus spécialisés. L'américain Intel, le sud-coréen Samsung et le taïwanais TSMC dominent le marché mondial.
Puces en trois dimension
Leurs fournisseurs ont vu leur pouvoir de négociation s'affaiblir au gré de la réduction du nombre de clients. C'est la première raison de ce mariage. La seconde...
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Lu sur Pertes et profits
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Les clefs du budget 2014 |
| Le Figaro Economie : Budget. L'inexorable hausse du déficit de l'Etat |
| The Wall Street Journal : Le Royaume-Uni ouvre un front légal contre le plafond des bonus des banquiers |
| Financial Times : Libor : ICAP paye une amende de 55 millions de livres |
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