Les salariés de Goodyear demandent des comptes à Hollande
Dans une lettre rendue publique mardi, la CGT de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord ( 1 173 salariés) s’adresse au président François Hollande, pour empêcher la fermeture du site.
Soulignant "l’excellente santé financière" de Goodyear, Michaël Wamen, représentant de la CGT rappelle les "promesses faites sur le parking" de l’usine en octobre 2011 concernant les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices. Au nom des salariés, il demande " une réponse concrète, une réponse immédiate" ajoutant "C’est pourquoi, Monsieur le Président, nous vous invitons à venir une seconde fois".
" Nous vous attendrons jusqu’au 24 octobre 2013" précise-t-il "Mais s’il le faut, nous viendrons manifester devant l’Elysée et les ministères pour obtenir des rendez-vous afin que toute la lumière soit faite sur la destruction volontaire de notre entreprise et de nos emplois".
" Nous vous attendrons jusqu’au 24 octobre 2013" précise-t-il "Mais s’il le faut, nous viendrons manifester devant l’Elysée et les ministères pour obtenir des rendez-vous afin que toute la lumière soit faite sur la destruction volontaire de notre entreprise et de nos emplois".
Le candidat Hollande s’était engagé à faire voter une loi obligeant un industriel à céder un site rentable au lieu de le fermer et à "tout faire" pour assurer la pérennité du site lorrain. Cette loi dite "loi Florange" vient au débat de l’Assemblée nationale.
François Hollande retournera, demain, à Florange où il s’était engagé publiquement, comme candidat, à maintenir l’emploi. Depuis, les hauts fourneaux ont fermé. Il prévoit, avec les syndicats, une réunion "à huit clos ".
La CGT qui appelle à un rassemblement ne veut pas d’une manifestation "anti-Hollande" qui ferait, selon elle, " le jeu de la droite et de l’extrême droite ".
La CGT qui appelle à un rassemblement ne veut pas d’une manifestation "anti-Hollande" qui ferait, selon elle, " le jeu de la droite et de l’extrême droite ".
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