Translate

lundi 3 juin 2013

L'économie à mi-journée le 3 juin 2013



                           L'économie à mi-journée le 3 juin 2013  
                                                             (sources le Monde)


Industrie : ralentissement de la contraction en France
La détérioration de la conjoncture ralentit dans le
secteur manufacturier français en mai. L'indice des acheteurs  PMI de la société d'études Markit - un indice désaisonnalisé conçu pour mesurer la performance globale de l'industrie manufacturière - se redresse de 44,4 en avril à 46,4, atteignant ainsi son plus haut niveau en un peu plus de un an. Si les replis de la production et du volume des
nouvelles commandes s'atténuent, les suppressions de postes se poursuivent. L'emploi recule pour le quinzème mois consécutif dans le secteur manufacturier français, le taux de
suppression de postes se maintenant à un niveau
élevé, similaire à celui du mois dernier. Les entreprises interrogées expliquent cette tendance
par des licenciements ainsi que par le non-remplacement des départs volontaires. La baisse des prix des achats et des prix de vente se poursuit, le taux de déflation fléchissant néanmoins par rapport à avril. Jack Kennedy, senior economist à Markit, commente ainsi les
derniers résultats de l'enquête : "L'Indice PMI atteint un plus haut de un an en mai, reflétant essentiellement un très net ralentissement du repli des nouvelles commandes par rapport à avril. Toutefois, si les dernières données de l'enquête suggèrent une atténuation de la contraction, la conjoncture reste difficile dans le secteur, comme en témoigne le quinzième recul mensuel consécutif de la production qui fait de l'actuelle période de contraction la plus longue observée pour cette variable depuis le début de
l'enquête, en 1998."
Plus d'un Français sur deux (54 %) estime que la France a des atouts pour surmonter la crise économique, tandis qu'ils sont 42 % à exprimer une opinion inverse, selon un sondage de l'institut CSA pour RTL publié lundi.
Plongeon des ventes auto en mai
Les immatriculations de voitures neuves ont replongé en France le mois dernier, avec un repli global du marché de 10,3 % , à 148 554 unités,selon les données brutes publiées lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Les constructeurs hexagonaux affichent des chiffres contrastés. Ainsi PSA contient-il sa baisse à 8,2 % en mai sur un an, à 45 244 unités, grâce à la bonne tenue de Peugeot (- 2,9 % seulement, contre - 14,5 % pour Citroën). Mais le groupe Renault accuse pour sa part un plongeon de 16,5 % (- 20,3 % pour la seule marque au losange), à 30 837 unités. Les constructeurs étrangers sont en repli de 8,4 %, à 72 406 unités.
Sur les cinq premiers mois de l'année, le recul des immatriculations des voitures neuves atteint 11,9 % (- 11 % corrigé des jours ouvrables) par rapport à la même période de 2012, avec 740 185 immatriculations. (Lire)
Reprise lente dans la zone euro fin 2013
La politique accommodante de la Banque centrale européenne (BCE) et la demande étrangère devraient permettre une lente reprise de l'économie de la zone euro, a annoncé lundi Mario Draghi, président de la BCE. "La situation économique reste difficile dans la zone euro, mais il y a quelques signes d'une possible stabilisation, et notre scénario de base continue à prévoir une reprise très progressive à partir de la fin de l'année", a dit Mario Draghi, lors d'une conférence à Shanghaï. "Pour inspirer confiance, les responsables politiques doivent respecter fidèlement leurs programmes d'ajustement budgétaire", a-t-il néanmoins prévenu. "Il y aurait peu à gagner d'un assouplissement de ces programmes, si cela conduit les marchés à attendre de nouvelles mesures de rigueur budgétaire par la suite."
La prochaine réunion de politique monétaire de la BCE aura lieu jeudi, mais les analystes interrogés par Reuters ne s'attendent pas à une nouvelle baisse des taux. 
Contraction industrielle chinoise
La production manufacturière en Chine s'est contractée beaucoup plus fortement que prévu pour le mois de mai, selon un indicateur définitif publié lundi par la banque HSBC. L'indice PMI des directeurs d'achat publié par la banque est tombé à 49,2, soit nettement plus bas que les 49,6 annoncés le 23 mai, qui représentaient déjà le plus faible niveau en sept mois. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière tandis qu'un indice inférieur à cette limite indique une contraction. La contraction actuelle fait suite à un ralentissement de la hausse de l'activité manufacturière au mois d'avril, avec un indice PMI à 50,4, contre 51,6 en mars.
Au 1er trimestre, la croissance du PIB chinois est retombée à 7,7 % en rythme annuel, après un léger rebond à 7,9 % au 4e trimestre 2012. L'an dernier, la Chine a connu sa plus faible croissance en treize ans, à 7,8 %. Pékin a arrêté pour 2013 un objectif de croissance de 7,5 %, au même niveau que l'an passé.



TEXTOS
Banque : les créances transfrontalières ont décliné au quatrième trimestre 2012, selon les statistiques de la banque des règlements internationaux (BRI) publiées dimanche.
Entre la fin de septembre et la fin de décembre, les prêts internationaux des banques déclarantes à la BRI ont chuté de 345 milliards de dollars, soit une baisse de 1,2 % par
rapport au trimestre précédent, a précisé la BRI dans son rapport trimestriel.
Energie : la nécessité de réduire la consommation de carburant pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre fait qu'il y aura de nouvelles fermetures de raffineries en Europe et en France dans les années qui viennent, a déclaré dimanche le PDG de Total, Christophe de Margerie. 
Royaume-Uni : l'opposition travailliste britannique s'engage lundi à obéir à une"discipline de fer" et à diminuer certaines aides sociales si elle revient au pouvoir à
l'issue des élections législatives prévues en 2015.
Fiscalité : l'ensemble des grands groupes français, et plus seulement les banques, devront rendre publics leurs activités et leur niveau d'impôt dans les paradis fiscaux, selon un amendement que compte présenter le ministère de l'économie au projet de réforme bancaire. Bercy a confirmé dimanche l'information donnée par Le Monde qui, dans son édition du week-end, fait état aussi de deux autres amendements défendus à l'occasion de l'examen du texte en deuxième lecture ce mardi à l'Assemblée nationale
Entreprise : le ministre de l'économie Pierre Moscovici a assuré lundi qu'il n'y avait "pas de cacophonie"gouvernementale sur la réforme du statut d'autoentrepreneur, indiquant que le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, trancherait le dossier d'ici à la fin de juin. 
Patronat : le Club des entrepreneurs, qui en regroupe 18 500, a apporté dimanche son soutien à la candidature de Geoffroy Roux de Bézieux en lice pour
succéder à la présidente sortante du Medef, Laurence Parisot.
ÉTUDES
INTERNATIONAL
Les Etats-Unis se privent de 12 000 milliards de dollars de recettes fiscales en dix ans
Source : CBO.
TRAVAIL
Chômage record en avril en France
Source : DARES.
DIVERS
Technologies de rupture : les avancées qui transformeront la vie, les affaires et l'économie mondiale
Source : McKinsey.
FRANCE
L'imposition commune des couples mariés ou pacsés : un avantage qui n'est pas systématique
Source : Insee.

"Je ne pas vois pas dans l'immédiat la nécessité de transférer dans les années à venir encore plus de prérogatives vers la Commission à Bruxelles"
Déclaration de la chancelière allemande, Angela Merkel, dans un entretien à l'hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi. La chancelière y affirme au contraire qu'elle défend avec le président français, François Hollande, l'idée d'une meilleure coordination entre Etats, notamment dans le domaine économique. "François Hollande et moi sommes beaucoup plus favorables à une meilleure coordination des domaines politiques qui ont un rôle décisif dans le renforcement notre compétitivité", a indiqué la chancelière. "Nous pensons par exemple aux politiques de l'emploi et des retraites mais aussi aux politiques fiscales et sociales", a-t-elle expliqué. Mme Merkel et M. Hollande se sont rencontrés jeudi à Paris, où ils ont affiché leur volonté commune de renforcer la compétitivité et la croissance en Europe.

CAC 40

12:14 03/06/20133 925,57 - 0,58 %
Intraday
Voir la fiche complète
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 MICHELIN  68,390  + 0,90 % 
 CAPGEMINI  36,955  + 0,50 % 
 TECHNIP  86,330  + 0,47 % 
 SAFRAN  40,540  + 0,23 % 
 VIVENDI  15,180  + 0,07 % 
 VALLOUREC  41,290  - 1,22 % 
 EADS  43,860  - 1,33 % 
 ACCOR  27,325  - 1,35 % 
 SANOFI  81,380  - 1,37 % 
 DEXIA  0,020  - 33,33 % 
Voir tout le palmarès
Cliquez ici !
Cliquez ici !
VALEUR DU JOUR

Renault

11:58 03/06/201359,170 € - 0,99 %
Intraday
Voir la fiche complète
DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h14  1,3028  + 0,30 % 
 PETROLE  11h04  100,73  + 0,34 % 
 OR  15h49  1 394,50  - 1,34 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h14  3 925,57  - 0,58 % 
 DJ30  16h02  15 116,95  - 1,35 % 
BLOG
Le champion des pays asiatiques sous-développés dans 10 ans sera ...

"Aujourd'hui vous vouliez non pas nous parler de l'Inde comme vous le faites d'habitude mais prendre du recul et nous parler de la zone Asie. Alors qui seront les leaders économiques asiatiques de demain ?
 Effectivement c'est assez enthousiasmant quand on vit ici de voir non seulement l'Inde mais tous les pays de la zone se battre pour sortir de la pauvreté. Je vous dirai à la fin de la chronique quel pays va surprendre économiquement tout le monde dans les 10 ans a venir.
Tout d'abord il faut trier tous ces pays. Et il faut y aller délicatement avec tous ces indicateurs, sur la pointe des pieds, telle une ballerine.  Alors l'indicateur le plus exact c'est la valeur par habitant. Il y a les riches Malaisie, Thailande et Chine.
"Puis il y a les moins riches Indonésie, Inde, Vietnam. Par exemple, un Thai est 2x plus riche qu'un indonésien et 3x + riche qu'un vietnamien ou un indien par exemple.
Et il y a les pauvres : Bangladesh et Birmanie qui sont 4 ou 5 x moins riche qu'un indien (10x - qu'un thai) par exemple.

"Maintenant qu'on sait quels sont les riches et les pauvres de la zone Asie comment fait on pour connaitre les champions de demain ?
En fait les économistes et démographes s'accordent sur le fait que le taux de  fertilité n'est plus un indicateur pertinent. J'écoutais un statisticien et démographe suédois Hans Rosling dire, que lorsqu'il posait la question a ses étudiants "Combien d'enfants une femme avait au Bangladesh ?"  Ils répondaient 7 ou 8. La réalité c'est que tous les pays que je viens de vous citer font environ 2 enfants par femme comme la France !

"En fait tous les économistes et démographes sont d'accord pour dire que le déclenchement de la croissance d'un pays très sous développé est conditionné au taux d'éducation mais plus précisément au taux d'éducation des filles. Et là on trouve de grosses différences intéressantes !
Parmi tous les pays que je vous ai cité tous ont un taux d'éducation des filles entre 90 % et 100 %. Sauf le Bangladesh et l'Inde où une fille sur 2 n'est pas éduquée. Cela ralentira d'au moins 1 à 2 générations le passage de ces pays dans la catégorie des pays riches et développés..."

Lu sur Margin call


TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Medef : les patrons tentés par une ligne dure
Le Figaro Economie : La Chine à l'assaut des belles marques mondiales
Financial Times : Mastercard bloqué par la Chine
The Wall Street Journal : UBS France est visée par une enquête pour évasion fiscale




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire