Après la concertation de la conférence sociale, la concertation sur les retraites.
Le gouvernement a conclu vendredi la deuxième conférence sociale en ouvrant pour le 4 juillet une concertation sur la réforme des retraites et un "plan pour l’emploi".
Défendant la "méthode de la négociation et du dialogue" du gouvernement ", Thierry Mandon du groupe PS en a vanté les mérites : "il faut dissocier les divergences exprimées publiquement" du "travail concret réalisé dans les tables rondes "
Pour Laurent Berger, de la CFDT, la conférence sociale a permis de dégager des "choses intéressantes"
En revanche FO et CGT sont sortis en protestant. Jean-Claude Mailly de FO qualifiait cette "grand-messe" d’inutile. M. Lepaon, de la CGT, déclarait que le gouvernement devra entendre " les millions de personnes qui manifesteront à la rentrée " car la réforme "n’est pas acceptable en l’état".
En revanche FO et CGT sont sortis en protestant. Jean-Claude Mailly de FO qualifiait cette "grand-messe" d’inutile. M. Lepaon, de la CGT, déclarait que le gouvernement devra entendre " les millions de personnes qui manifesteront à la rentrée " car la réforme "n’est pas acceptable en l’état".
Les polémiques ont porté particulièrement sur l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite, à 44 ans, (41,5 ans aujourd’hui ) appliqué à tous public et privé.
La CFDT et la CFTC sont pour mais la CGT et Force Ouvrière s’y opposent.
Quant au Medef, il réclame, en plus, le recul de l’âge légal de départ à 63 ans d’ici 2020 et 65 ans d’ici 2040. Il rejette aussi la suggestion du gouvernement de relever les cotisations sur les salaires supérieurs au plafond de la Sécurité sociale (3.087 euros) .
Actuellement, le gouvernement exonère les patrons de cotisations sociales pour les salaires inférieurs à 2 fois et demi le smic. Ainsi, 30 milliards par an échappent à la sécurité sociale.
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