Les ouvriers du Textile du Bangladesh demandent des comptes au gouvernement
Lundi de nouvelles manifestations des ouvriers du textile ont eu lieu au Bangladesh, pour demander des comptes au gouvernement à la suite de la catastrophe qui a couté la vie à 1129 ouvriers et ouvrières lors de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza.
Dans cet immeuble où travaillaient 3000 ouvriers pour les grandes firmes internationales américaines et européennes de l’habillement, payé 30 euros par mois, pour 10 à 12 heures par jour, 316 personnes n’ont toujours pas été retrouvées. Des centaines de cadavres non identifiés ont été enterrés dans un cimetière public.
Les manifestants veulent retrouver leurs proches disparus et réclament la peine de mort pour les responsables qui les ont contraint à venir travailler alors que des fissures avaient été constatées et que des bureaux avaient été évacués.
31 multinationales du textile ont signé un accord avec des ONG (UNI, Global Union) qui n’engage à rien, puisqu’il recommande « de renforcer la sécurité des usines au Bangladesh », alors que la Convention 155 de l’OIT sur les accidents du travail n’est pas signé par le Bangladesh.
La Fédération des Travailleurs du Bangladesh a lancé un appel aux travailleurs du monde entier pour la ratification de cette Convention. Lors de la rencontre de l’Entente Internationale des Travailleurs, à Genève, dans le cadre de la 102ème conférence de l’OIT, le 15 juin, un Comité international d’accueil de ces syndicalistes bangladais a été constitué, pour organiser une campagne internationale et appuyer leur demande.
Pour tout contact :
Entente internationale des travailleurs et des peuples,
87 rue du Fg St-Denis, 75010 Paris, France
eit.ilc@fr.oleane.com
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