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dimanche 17 juin 2018

L'EDITO et les premières pages d'Informations Ouvrière N° 507 du jeudi 14 juin 2018




Informations Ouvrières n°507

IO relaie fidèlement les discussions
mercredi 13 juin 2018
par  POI National
popularité : 100%

IO relaie fidèlement les discussions
Bruno Bernardin, membre du bureau national du POI
Le mardi 5 juin, le Sénat a voté pour la « réforme » de la SNCF : 240 voix pour, 85 voix contre ; mais les cheminots continuent la grève. Pour une grève qui, selon les médias, ne devait pas durer, ça fait maintenant deux mois ! Vingt-quatre jours d’une grève remarquable ; les cheminots ont su rester unis sur leurs revendications malgré les obstacles. Force est de constater que leur lutte est soutenue par les travailleurs et la population laborieuse. Leur appel à la grève pour le 14 mai n’a pas été rejoint par les fédérations de fonctionnaires qui ont appelé le 22 mai, alors que s’annonce la destruction des régimes de retraite (du Code des pensions civiles et militaires, de la CNRACL, des régimes spéciaux pour y substituer les retraites par points) et du statut de la fonction publique et de ses trois versants ! Les retraités, eux, sont appelés le 14 juin, jour où les cheminots ne seront pas en grève !
Si le gouvernement Macron-Philippe est en difficulté et doit être prudent – il avait envisagé de commémorer Mai 68 puis s’est ravisé –, il continue pourtant à matraquer, comptant sur l’absence de réplique nationale. Il est difficile d’énumérer les attaques tous azimuts que les jeunes, salariés du privé comme du public, agriculteurs, retraités ont subies et subissent aujourd’hui à un rythme endiablé avec le roitelet de l’Élysée aux commandes.
Sur le plan politique, les jeunes, les travailleurs dans leur grande majorité refusent de cautionner la tentative d’« Union de la gauche/Front populaire » pour remettre en selle ceux qu’ils ont dégagés il y a tout juste un an.
Si les masses, écœurées et profondément en colère n’ont plus confiance en leurs élus politiques, se sentent abandonnées, elles s’interrogent aussi sur comment en finir avec toute cette politique de destruction et semblent en attente de quelque chose de concret, saisissable. Aujourd’hui et demain, la question posée n’est-elle pas la nécessité d’organiser, de centraliser cette colère inexploitée contre le pouvoir exécutif, son président de la République, Emmanuel Macron, clé de voûte des institutions de la Ve République ?
Quelle forme cela doit-il prendre ? Samedi 23 juin à la Bourse du travail à Paris, lors de la réunion nationale des délégués des comités organisée par le CNRR, cette question ne doit-elle pas venir en débat, comme toutes les autres propositions ?
Depuis des mois et des mois, les militants du POI se réunissent avec des militants de toutes origines dans les comités de résistance et de reconquête pour réfléchir, échanger, débattre comment surmonter les obstacles politiques, comment en finir avec cette politique qui détruit tout ce que nos anciens ont conquis. Notre journal Informations ouvrières relaie fidèlement les discussions, les contributions des militants ouvriers et élus. Oui, la libre discussion doit permettre d’avancer, de franchir une étape et d’offrir une perspective nationale aux travailleurs qui n’attendent que ça.
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