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dimanche 31 mars 2013

Jean-Marc Ayrault confirme les violentes attaques d'Arnaud Montebourg à son encontre

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Jean-Marc Ayrault confirme les violentes attaques d'Arnaud Montebourg à son encontre

Le HuffPost  |  Publication: 
POLITIQUE - Jean-Marc Ayrault confirme dans une interview parue dans leJournal du dimanche que son ministre Arnaud Montebourg l'a notamment accusé de "gérer la France comme le conseil municipal de Nantes".
Selon les deux journalistes, Arnaud Montebourg aurait alors dit à Jean-Marc Ayrault: "Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes".
Oui", confirme le Premier ministre dans le JDD, le ministre du Redressement productif lui a bien lancé ces attaques.
De telles critiques contre le chef du gouvernement ne mériteraient-elles pas un renvoi de Arnaud Montebourg ? "Ce qui compte pour moi, c'est l'action de mon gouvernement pour le redressement du pays, sous l'autorité du chef de l'Etat", rétorque Jean-Marc Ayrault. "Nous sommes une équipe, nous devons jouer collectif", ajoute-t-il.
"Quand on demande des efforts aux Français, on doit avoir un comportement exemplaire", précise le Premier ministre, convaincu que ses ministres "travaillent d'arrache-pied au service de l'intérêt général".

Lire aussi : 

» "Tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes"

» Montebourg, poil à gratter ou caution du gouvernement ?

Paris: l'homme qui sortait les SDF du métro

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Paris: l'homme qui sortait les SDF du métro

Le HuffPost/AFP  |  Publication:   |  Mis à jour: 30/03/2013 17:04 CET
PARIS - Pour lutter contre l'"enfouissement" des sans-abri dans les couloirs du métro parisien, Patrick Henry, médecin alcoologue, a créé il y a plus de 20 ans le "Recueil social", un service de la RATP qui s'efforce de ramener les SDF à la lumière du jour.
Chaque jour, des centaines de sans-abri se réfugient dans les 300 stations du métro parisien. Un abri qui les protège de la pluie et du froid mais qui cause des ravages sur les plans physique et psychologique.
"C'est une sorte d'enfouissement. Ce n'est pas uniquement pour se protéger des intempéries mais pour se cacher du reste du monde. Ce n'est pas anodin", décrit le Docteur Henry, 61 ans. "Ça accélère le processus de désocialisation. Dans le métro, j'ai vu des personnes se 'clochardiser' en trois semaines".
Sourire ironique, nom de criminel célèbre qui, dit-il, lui a valu de fréquents commentaires, le médecin a pris de plein fouet la réalité de la misère lorsqu'il exerçait à Nanterre. Les clochards parisiens étaient amenés "de force" vers le centre d'hébergement voisin de l'hôpital où Patrick Henry officiait, raconte-t-il. Douches collectives, crânes rasés pour éviter les poux, dortoirs... Au centre d'hébergement, "c'était la honte", se rappelle le médecin.
"Ça fait trois fois qu'on me dérange, j'en ai marre"
En 1984, le médecin décide d'ouvrir une consultation dédiée aux SDF, qu'il appelle ses "clients". Il y reçoit une soixantaine de patients par jour. Il tient plusieurs années. "Et puis j'en ai eu ras-le-bol. C'est vraiment pas bon pour le moral". Remarquant que les personnes les plus atteintes sont amenées des stations du métro parisien, il contacte la RATP avec laquelle il créé en 1992 le Recueil social.
Composés d'agents de la RATP volontaires, les équipes du Recueil social arpentent chaque jour les couloirs du métro, de l'ouverture à la fermeture des portes.
Dès 6h30 du matin, Stéphane Vacquier, 43 ans, Madjid Tahar, 50 ans, et Mohammed Hamdini, 49 ans, descendent sous terre, vestes beiges siglées "Solidarité RATP". "Bonjour, ça va?" lance Madjid, saluant systématiquement chaque sans-abri sur le quai du RER à Nation. "Non, ça fait trois fois qu'on me dérange, j'en ai marre", rouspète l'un d'eux, bonnet rouge vissé sur la tête. "Allez, viens prendre un petit café", propose l'agent à un autre, essuyant un refus.
"80-90% ne veulent aucune aide", commente Mohammed. D'autres, en revanche, sont des habitués et guettent l'arrivée de l'équipe. Ce jour-là, quatre hommes ont pris place dans la camionnette RATP, direction un centre d'accueil de jour, où ils pourront manger un morceau, prendre une douche et laver leur linge.
Un taux de réinsertion très faible
Pour l'un d'eux, Jean-Pierre, l'équipe a obtenu un hébergement de 5 semaines, "une petite victoire", souligne Stéphane. Mais la grande satisfaction, c'est quand certains sortent définitivement de la rue, comme Michel, qui a rejoint une maison de retraite après dix ans sur le trottoir.
"En termes de réinsertion, les résultats sont très faibles", relativise Patrick Henry, "mais en termes de bien-être social, c'est mieux", estime-t-il, tout en soulignant que les efforts du Recueil social sont limités par le manque de places d'hébergement disponibles. "Et pour arriver à placer quelqu'un en psychiatrie, c'est la croix et la bannière", s'insurge le médecin, alors que selon les associations, au moins un tiers des SDF souffrent de problèmes psychiatriques.
Patrick Henry "a développé un regard" envers les sans-abri, estime Xavier Emmanuelli, le fondateur du Samu social, qui avait pris dans les années 1990 sa suite à la consultation médicale de Nanterre. Pour Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, le médecin est un "pionnier", qui a "responsabilisé la RATP en leur disant que le problème des sans-abri était aussi le leur".

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Retraites: Ayrault et Hollande précisent leurs axes de réforme

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SOCIAL-ECO -  le 31 Mars 2013

Retraites: Ayrault et Hollande précisent leurs axes de réforme

   
"Nous ne toucherons pas à l'âge légal" de départ à la retraite, affirme ce dimanche Jean-Marc Ayrault. "Il faudra agir sur tous les leviers", avait expliqué auparavant François Hollande.
De jeudi soir à ce dimanche, le président de la République et son Premier ministre ont avancé par petites touches ce que pourrait réserver la réforme du financement du régime général des retraites annoncée pour cette année. Fidèle à sa stratégie de la "boite à outil", l'exécutif compte "jouer sur tous les paramètres" pour équilibrer les comptes annoncés comme déficitaires dès 2020.
Voici le cadre donné aux prochaines négociations syndicats-patronat. :
  • Départ dès 60 ans pour les carrières longues. "Ce que j’avais refusé, c’est l’inégalité, a expliqué François Hollande jeudi soir lors de son intervention télévisée. C’est la raison pour laquelle j'ai décidé en juin dernier que ceux qui ont cotisé suffisamment avant 60 ans peuvent partir dès 60 ans."
  • 62 ans. "Nous ne toucherons pas à l'âge légal" de départ à la retraite, affirme par ailleurs Jean-Marc Ayrault dans un entretien au Journal du dimanche.
  • Allongement de la durée de cotisation. Si l'âge légal n'évolue pas, il sera plus difficile d'avoir tous ses trimestres de cotisation pour prendre effectivement sa retraite dès 62 ans. "Il va falloir avoir des durées de cotisation plus longues. On a 20 milliards d’euros de déficits en 2020 si nous ne faisons rien", a insisté François Hollande. Son Premier ministre précise: "L'espérance de vie a considérablement augmenté. On vivra plus longtemps à la retraite que nos parents et grands-parents. Tout le monde le comprend."
  • Désindexation des retraites, sauf pour les plus basses. "Il n'y aura pas de désindexation pour les retraites de base" a expliqué François Hollande. Dans les faits, cela revient à appliquer la même désindexation sur l'inflation décidée récemment pour les retraites complémentaires, excepté pour les faibles pensions. Ce que Jean-Marc Ayrault traduit ainsi: "Il y a un préalable: il n'est pas question que les petites retraites soient pénalisées."
  • Pénibilité contre convergence des régimes de retraites. "Le fil conducteur de nos décisions, c'est la justice. Cette réforme traitera la pénibilité au travail, la complexité des régimes et résoudra les inégalités", affirme le chef du gouvernement. Interrogé sur le sujet ce dimanche, Laurent Berger, leader de la CFDT, décrypte. D'un côté "il faut des mesures correctives (...) pour les femmes qui ont souvent des carrières plus morcelées, pour ceux qui commencent à travailler tôt, pour ceux qui ont ont des métiers pénibles (...) pour ceux qui ont des périodes de chômage, des systèmes de solidarité permettant de pouvoir rattraper quand vous n'avez pas cotisé suffisamment." De l'autre, "il faut un système (de retraite) beaucoup plus lisible où le libre choix soit davantage possible, il faut aller vers plus d'harmonisation des régimes", a-t-il ajouté, sans évoquer néanmoins une "réforme systémique" (régime par points ou en comptes notionnels) comme le faisait la CFDT auparavant.
Discussions
Ceci posé, "il y aura des discussions entre les partenaires sociaux", avait affirmé François Hollande jeudi. Son Premier ministre donne le tempo: "La commission présidée par Yannick Moreau présentera un rapport en juin. Tous les scénarios seront sur la table à l’occasion de la grande conférence sociale qui suivra. Puis les partenaires sociaux en débattront. À l’automne, les choses seront claires pour tout le monde."
L'objectif est défini: "Nous paierons les retraites, nous préserverons les plus petites retraites, et nous pérenniserons les régimes de retraite pour les générations à venir", explique Jean-Marc Ayrault.
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Stéphane Guérard

Le Forum mondial social condamne l'austérité

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MONDE -  le 31 Mars 2013

Le Forum mondial social condamne l'austérité

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Le Forum social mondial (FSM) s'est achevé ce samedi à Tunis. Dans sa déclaration finale, l'assemblée des mouvements sociaux a dénoncé l'austérité et les traités néo-libéraux qui "qui non seulement aggrave le problème, mais débouche sur la marchandisation, la privatisation et la financiarisation de la vie et de la nature".
Nous publions ici la déclaration intégralement:
"Nous, réunies et réunis lors de l’Assemblée des mouvements sociaux du Forum social mondial 2013 à Tunis affirmons l’apport capital des peuples du Maghreb-Mashrek (du Nord d’Afrique jusq’au Moyen Orient) dans la construction de la civilisation humaine. Nous affirmons que la décolonisation des peuples opprimés reste pour nous, mouvements sociaux du monde entier, un grand défi à relever. Au sein du processus FSM, l’Assemblée des mouvements sociaux est l’espace où nous nous réunissons avec notre diversité, pour construire nos agendas et luttes communes contre le capitalisme, le patriarcat, le racisme et toute forme de discrimination et d’oppression. Nous avons construit une histoire et un travail communs qui a permis certaines avancées, notamment en Amérique latine, où nous avons réussi à freiner des alliances néo-libérales et concrétiser plusieurs alternatives pour un développement socialement juste et respectueux de la nature.
Ensemble, les peuples de tous les continents mènent des luttes pour s’opposer avec la plus grande énergie à la domination du capital, cachée derrière des promesses de progrès économique et d’apparente stabilité politique.
Maintenant, nous nous trouvons dans un carrefour où les forces conservatrices et retrogrades veulent arrêter les processus initiés il y a deux années soulèvement populaire dans la région du Maghreb-Mashrek qui a permis de faire chutter des dictatures et contester le systeme neoliberale imposé aux peuples. Ces soulevements si sont étendus à tous les continents du monde en generant de procesus d’indignation et d occupation des places publiques.
Les peuples du monde entier subissent aujourd’hui l’aggravation d’une crise profonde du capitalisme dans laquelle ses agents (banques, transnationales, conglomérats médiatiques, institutions internationales et tous les gouvernements complices avec le neoliberalisme) cherchent à accroître leurs bénéfices au prix d’une politique interventionniste et néo-colonialiste. Guerres, occupations militaires, traités néo-libéraux de libre-échange et «mesures d’austérité» se voient traduits en paquets économiques qui privatisent les biens communes et les services publiques, baissent les salaires, réduisent les droits, augmentent le chômage, augmentent la surcharge des femmes dans le travail de soins et détruissent la nature.
Ces politiques affectent lourdement les pays riches du Nord, augmentent les migrations, les déplacements forcés, les délogements, l’endettement et les inégalités sociales comme en Grece, Chypre, Portugal, Italie, Irlande et dans l´Etat Espagnol. Elles renforcent le conservatisme et le controle sur le corps et la vie des femmes. En outre, ils tentent de nous imposer «l’économie verte» comme solution à la crise environnementale et alimentaire, ce qui non seulement aggrave le problème, mais débouche sur la marchandisation, la privatisation et la financiarisation de la vie et de la nature.
Nous denonçons l´intensification de la répression aux peuples rebelles, l'assassinat des leaderships des mouvements sociaux, la criminalisation de nos luttes et de nos propositions.
Nous affirmons que les peuples ne doivent pas payer pour cette crise et qu’il n’y a pas d’issue possible au sein du système capitaliste. Ici, à Tunis, nous réaffirmons notre engagement avec la construction d’une stratégie commune de lutte contre le capitalisme. C’est pour ça qui, nous, les mouvements sociaux luttons: ....
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Mali: la France suit de près le processus politique à Bamako

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MONDE -  le 31 Mars 2013

Mali: la France suit de près le processus politique à Bamako

        
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué ce dimanche comme une "étape importante" les premières nominations intervenues la veille à la tête de la commission pour le dialogue et la réconciliation au Mali, et a annoncé qu'il se rendrait vendredi à Bamako.
Même si François Hollande a affirmé jeudi soir sur France 2 que "le temps où la France désignait les chefs de l’Etat en Afrique est révolu", Paris suit de très près le processus politique en cours au Mali. Car le président français a donné sa feuille de route à Bamako: "Il y aura des élections à la fin de juillet. Nous serons intraitables sur le sujet", a-t-il expliqué lors de son intervention télévisée.
Laurent Fabius a donc été très attentif aux nominations du président et des deux vice-présidents de la Commission dialogue et réconciliation (CDR) récemment créée, par le président malien par intérim, Dioncounda Traoré. Et l'a fait savoir ce dimanche. "C'est une étape importante vers la réconciliation politique", juge le chef de la diplomatie française dans un communiqué. "Ce processus constitue, avec les élections, le complément indispensable de l'action de la communauté internationale pour la sécurité et le développement du Mali. Je me rendrai vendredi prochain à Bamako pour rencontrer les principaux responsables de la transition", ajoute-t-il.
Dialogue et réconciliation
Selon le gouvernement malien, la CDR, qui sera composée de 30 membres, a pour mission de:
  • "rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes les communautés maliennes"
  • "recenser les forces politiques et sociales concernées par le processus de dialogue de réconciliation" dans ce pays déchiré par des attaques contre l'armée entre janvier et mars 2012, suivies d'une occupation pendant plusieurs mois du vaste Nord par des groupes armés incluant rebelles touareg et jihadistes. Les jihadistes avaient fini par évincer leurs ex-alliés rebelles touareg des zones sous leur contrôle.
La réconciliation entre toutes les communautés maliennes  n'ira pas de soi au vu du nouvel attentat suicide et d'une tentative d'infiltration des djihadistes qui ont affronté dimanche des soldats maliens et français à Tombouctou. Au moins trois jihadistes ont été tués en moins de 24 heures dans cette ville historique du nord du Mali: le kamikaze auteur de l'attentat suicide qui n'a pas fait d'autre victime, ainsi que deux combattants islamistes.
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S.G.

Laurent Berger (CFDT): "Le syndicalisme, ce n'est pas que la CGT"

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SOCIAL-ECO -  le 31 Mars 2013

Laurent Berger (CFDT): "Le syndicalisme, ce n'est pas que la CGT"

  
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a salué ce "jour historique pour le syndicalisme" qui a vu vendredi dernier la CFDT talonné la CGT dans les résultats des élections professionnelles dans le privé.
"C'est un peu la signification que le syndicalisme dans ce pays ce n'est pas la CGT toute seule. Le syndicalisme, ce n'est pas que la CGT. C'est la CGT, mais aussi la CFDT et d'autres organisations" a estimé le successeur de François Chérèque au "grand-rendez-vous" Europe1/Aujourd'hui en France/iTélé, ce dimanche. Pour lui, "l'enseignement principal" est que la CGT et la CFDT sont arrivées en tête "dans un mouchoir de poche" avec respectivement 26,77% des voix et 26%.
Laurent Berger a fixé comme objectif à la CFDT de dépasser la CGT aux prochaines élections dans quatre ans.
Ces élections "consacrent un syndicalisme qui répond à leurs préoccupations, un syndicalisme que certains qualifient de réformiste - en tous cas qui regarde les problèmes en face", a souligné le responsable cédétiste. Il n'a eu de cesse d'opposer un syndicalisme force de proposition, "qui s'engage" -- notamment en signant l'accord emploi du 11 janvier -- et un syndicalisme se contentant de la critique et de l'opposition.
Aucun compte à régler
Revenant sur les vives dissensions entre son syndicat et la CGT, Laurent Berger a expliqué qu'il "ne tolérait pas" que des militants cégétistes aient brûlé un drapeau de la CFDT début mars. "C'est un acte grave qui a été mal pris par nos militants". Il a cependant a assuré que "la CFDT n'a(vait) aucun compte à régler" avec la centrale de Montreuil. Mais il a répété son refus de défiler avec elle le 1er mai, après "les mots très très durs pour les militants de la CFDT" entendus à propos de l'accord emploi refusé par la CGT, ou pendant le récent congrès de la CGT à Toulouse.
"Nous ne voulons ni ostracisme, ni oukase, ni affrontement mais je veux un affrontement d'idées", a-t-il dit en précisant qu'il comptait bien "s'expliquer" avec le nouveau patron de la CGT Thierry Lepaon, faisant état d'une "estime réciproque" entre eux. Le premier pas" dans ces explications et débat d'idées, en face à face, doit avoir lieu lors d'une rencontre le 12 avril à Nantes.
Le leader de la CFDT a par ailleurs réitéré son refus de défiler au côté de la CGT le 1er mai prochain et consacrer la divergence entre les deux confédérations concernant l'accord national interprofessionnel (ANI) sur la réforme du travail: "La CGT a fait de l'accord emploi son totem pour faire son unité interne, avec des mots très très durs pour la CFDT. Je pense qu'il fallait un peu plus de mesure."
Société bloquée
A l'égard du gouvernement, Laurent Berger n'entend pas faire partie des critiques. "Ce que je lui demande, c'est d'agir", explique-t-il au sujet de Jean-Marc Ayrault qu'il appelle à envisager la crise plus globalement: "Je trouve la société bloquée. Nous ne vivons pas une crise, mais une mutation profonde que nous n'avons pas anticipée".
Pour sa part, il se fixe trois caps à suivre:
  • "s'occuper des plus fragiles,
  • donner des leviers pour s'en sortir,
  • expliquer la société d'après".
>>> A lire aussi:
S.G.

L'extrême-droite veut faire des chômeurs des travailleurs gratuits

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POLITIQUE -  le 29 Mars 2013
Extrême droite

L'extrême-droite veut faire des chômeurs des travailleurs gratuits

Bompard fait du Le Pen... et du Sarkozy
   
Jacques Bompard, à gauche, au côté de Marion Maréchal Le Pen et Gilbert Collard, les trois députés d'extrême-droite
Avec la proposition de loi déposée par Jacques Bompard qui vise à faire du chômeur indemnisé un travailleur gratuit, l’extrême droite réaffirme sa ligne sarko-libérale. 
Dans les années 1980, lorsque Jacques Bompard était encore adhérent au Front national, son président Jean-Marie Le Pen se voulait « le Reagan français ». Depuis, FN en tête, l’extrême droite française a fait mine de prendre un virage social. Mais quand le vernis s’écaille, l’ultralibéralisme réapparaît. En témoigne la proposition de loi que le député de la Ligue du Sud a annoncé avoir déposée. Il propose ni plus ni moins aux chômeurs que de travailler gratuitement.
"Main d'oeuvre gratuite"
« Il faut remplacer le traitement social du chômage » par un soi-disant « droit au travail », explique-t-il, qui pourrait se faire auprès « des collectivités, des associations mais aussi (du) privé ». C’est à ce secteur que le député destine ces « emplois » au rabais pour travailleurs de seconde zone. Le député d’extrême droite ne s’en cache pas : « Pourquoi le privé (...) ne bénéficierait pas de ces gens déjà indemnisés ? » s’interroge-t-il. « Au départ, ce serait de la main-d’œuvre gratuite », avant que le privé « prenne le relais ».
Preuve de la filiation idéologique de cette extrême droite « moderne » ? Nicolas Sarkozy avait fait la même proposition lors de sa campagne en 2007. Il avait déclaré vouloir que « les titulaires d’un minimum social aient une activité d’intérêt général, afin d’inciter chacun à prendre un emploi, plutôt qu’à vivre de l’assistanat », et glorifiait la « liberté et la dignité » que procure le travail. Les mêmes mots que ceux de Bompard, qui tient son argument pour que l’UMP soutienne son texte.
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Jean-Marc Ayrault, "Premier ministre socialiste" sans état d'âme

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POLITIQUE -  le 31 Mars 2013

Jean-Marc Ayrault, "Premier ministre socialiste" sans état d'âme

"Oui, je suis un Premier ministre socialiste. J'assume totalement mon identité politique", a assuré Jean-Marc Ayrault ce dimanche dans un entretien au Journal du dimanche, trois jours après l'intervention télévisée de François Hollande au cours de laquelle le chef de l'Etat a affirmé qu'il n'était pas "un président socialiste.
Jamais cité par François Hollande sur France 2 jeudi soir, Jean-Marc Ayrault souligne se sentir "totalement solidaire et totalement associé à ce qu'il fait", poursuit le Premier ministre, qui a remanié vendredi son équipe de communication à Matignon. Selon lui, "jeudi soir, les Français attendaient le Président et il a voulu affirmer de manière très forte qu'il était bien à la barre". "Nous savons où nous allons. Avec le Président, on marche main dans la main", assure l'ancien maire de Nantes.
Républicain
En contrepoint au président de la république, le premier ministre assume: "Oui, je suis un Premier ministre socialiste. J'assume totalement mon identité politique". "Je suis aussi un républicain", poursuit-il. "Et j'agis pour l'intérêt général du pays". "L'enjeu c'est d'assurer l'avenir de notre modèle social et républicain", explique aussi Jean-Marc Ayrault, qui décline sa feuille de route pour parvenir à cet objectif:
  • Retraites:  "Nous ne toucherons pas à l'âge légal. Le fil conducteur de nos décisions, c'est la justice. Cette réforme traitera la pénibilité au travail, la complexité des régimes et résoudra les inégalités. Au final, nous paierons les retraites, nous préserverons les plus petites retraites, et nous pérenniserons les régimes de retraite pour les générations à venir", espère-t-il, soulignant que "nous avons la chance d'avoir une grande vitalité démographique qui nous assure que nous n'aurons pas, dans trente ou quarante ans, les mêmes difficultés que d'autres pays pour payer les retraites".
  • Allocations familiales: elles seront proportionnelles au revenu
  • Simplification administrative: certaines passeront par la voie rapide des ordonnances
Adepte de la concertation sociale, Jean-Marc Ayrault promeut une nouvelle fois l'accord signé en janvier entre le patronat et des syndicats sur le marché du travail, dont l'examen va débuter à l'Assemblée. Il salue ainsi la présidente du Medef, Laurence Parisot, qui "a joué le jeu de la négociation" et signé l'accord. Après son départ de la direction de l'organisation patronale en juillet, "je souhaite que l'esprit de négociation continue de prévaloir", relève M. Ayrault.
Sur les critiques de Jean-Luc Mélenchon. "On ne peut pas avancer dans un débat démocratique par l'invective et l'hystérie permanentes, les attaques personnelles et les caricatures", met en garde le Premier ministre. "C'est manquer de respect aux Français au moment où nous avons besoin de rassembler toutes les forces du pays pour faire gagner la France", ajoute-t-il.
  • A lire aussi:
S.G.

Les élus opposés à la création forcée du « Grand Roanne » préparent une rencontre nationale pour « trouver une force nouvelle »

                        http://parti-ouvrier-independant.fr


Les élus opposés à la création forcée du « Grand Roanne » préparent une 

rencontre nationale pour « trouver une force nouvelle »

st-haon
s'informerUne rencontre nationale d’élus aura lieu le 6 avril prochain à Saint-Haon-le-Châtel, dans le département de la Loire, « pour la libre coopération intercommunale et contre l’intercommunalité forcée ».
Dans ce département, 158 élus ont démissionné en janvier pour protester contre l’intégration forcée de leurs communes dans l’agglomération de Roanne, par un arrêté de la préfecture  supprimant trois communautés de communes majoritairement rurales. Pour les maires démissionnaires, la création de cette nouvelle structure, le « Grand Roanne », est un « déni de démocratie ».
Les 158 démissionnaires ont été réélus lors de nouvelles élections organisées en mars, l’un d’eux affronté à une deuxième liste favorable au Grand Roanne a été réélu avec 76% des suffrages.
Pour le conseiller général divers gauche Jean Bartholin, ces réélections sont « un cinglant désaveu aux tenants de l’intercommunalité forcée ». La Gauche républicaine, groupe qu’il a constitué avec deux conseillers généraux de la Loire qui ont quitté le groupe socialiste rappelle que l’intercommunalité est d’abord l’affaire des citoyens. Selon ces élus, les responsables nationaux ne pourront pas l’ignorer « dans l’écriture du projet de loi concernant l’acte III de la décentralisation ». Pour Jean Bartholin, il s’agit de « trouver une force nouvelle pour envoyer un message d’une grande puissance à celles et ceux qui sont en charge des affaires du pays ».
Outre les élus roannais, participeront à la réunion de Saint-Haon-le-Châtel des élus de 17 départements dont des élus d’Alsace, des Bouches du Rhône, de la région parisienne.

Le "choc de simplification" promis par Hollande : acte I ce mardi

                                             Le Nouvel Observateur

Le "choc de simplification" promis par Hollande : acte I ce mardi

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Jean-Marc Ayrault annoncera mardi des premières mesures pour tenter de créer un "choc de simplification" en allégeant les procédures administratives.

François Hollande (Fred Dufour/AP/SIPA)
                                                                        François Hollande (Fred Dufour/AP/SIPA)
Jean-Marc Ayrault annoncera mardi des premières mesures pour tenter de créer un "choc de simplification" en allégeant les procédures administratives et diminuant les nombreuses normes qui pèseraient en France sur l'activité économique....
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Curiosity : l’étonnante expérience pour tester le sol martien

                                                           Sciences et avenir

Curiosity : l’étonnante expérience pour tester le sol martien

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Le rover a évalué, à l’aide d’un test mécanique, la viscosité des minéraux argileux extraits de la baie de Yellowknife. Le sol de mars s’avère très proche ce celui des déserts de notre planète.

Curiosity assemble une structure argileuse à l'aide de son bras robotisé. Nasa
                                             Curiosity assemble une structure argileuse à l'aide de son bras robotisé. Nasa

PLASTICITÉ. "Les minéraux argileux constituent environ 20 % de la composition de l'échantillon collecté par Curiosity le mois dernier. L’étape suivante est de comprendre comment se comporte cette argile au sein de l’échantillon" commente Howard Elberg, directeur du groupe de travail sur les études géologiques au sein de la mission martienne.
Les argiles sont constituées d’un empilement de feuillets entre lesquelles peuvent venir s’intercaler des ions ou des molécules d’eau. Dans ce cas, la distance entre les feuillets s’accroît, ce qui influe alors sur la plasticité des matériaux argileux,commente le géologue. Une argile riche en ions sera, de ce fait, beaucoup moins friable qu’une argile très sèche » précise-t-il.
La baie de Yellowknife, dans laquelle évolue le Rover est située à l’embouchure d’un ancien lit de rivière. "Les roches y sont beaucoup moins nombreuses et le sol y a un aspect presque sablonneux, précise le géologue du Jet Propulsion Laboratory. Si des ions voire des molécules d’eau ont pu s’intercaler entre les feuillets d’argile à la surface de Mars, c’est le lieu le plus indiqué pour les trouver" assure Howard Elberg.

Un véritable chateau de sable


Et pour évaluer cette plasticité de la roche sédimentaire, nul besoin de mobiliser « CheMin », le laboratoire de chimie et de minéralogie embarqué à bord du rover. "Un simple test mécanique suffit" précise la Nasa dans un communiqué....
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