Translate

lundi 31 décembre 2012

Les questions auxquelles M Le Foll, ministre de l’Agriculture, en visite dans l’Aude, n’a pas répondu – une déclaration de G. Schivardi, secrétaire du POI



Les questions auxquelles M Le Foll, ministre de l’Agriculture, en visite dans l’Aude, n’a pas répondu – une déclaration de G. Schivardi, secrétaire du POI

gecc81rard-schivardi
picto_prendre_positionLe quotidien L’Indépendant publiait hier une déclaration politique de Gérard Schivardi en sa qualité de secrétaire du comité départemental du POI de l’Aude.
Arcelor-Mittal, Peugeot, Pilpa, la vigne.
Les plans, sociaux ou pas, se multiplient contre les producteurs.
Entre 2006 et 2011, 14.000 hectares de vignes ont été arrachés dans l’Aude, soit près de 17% de la surface totale. Cela correspond à la disparition de centaines d’emplois dans la viticulture, une véritable saignée.
Pourtant, ce samedi dans l’Aude, lors de la visite de M Le Foll, ministre de l’Agriculture, on avait l’impression que tout allait bien. Les députés et les sénateurs du PS, présents, auraient été certainement bien inspirés de poser quelques questions essentielles au ministre. Par exemple, sur les droits de plantation. La guerre, a dit M Le Foll, est gagnée.
Pourtant, l’Union européenne s’apprête, tout en prétendant rétablir ces droits, à les enlever de fait aux viticulteurs en les confiant aux interprofessions, où le négoce domine. Le silence de M Le Foll et des élus socialistes couvre, de fait, ce mauvais coup porté aux viticulteurs.
Où étaient-ils d’ailleurs ces élus, M Courteau en tête, ce lundi d’octobre où, à Narbonne, des viticulteurs passaient en procès pour avoir refusé des payer les cotisations volontaires obligatoires (CVO) à l’interprofession ?
Sur les contrats passés avec les négociants. L’addition est lourde pour les producteurs : des contrats signés pour certaines sommes et qui sont honorés à une autre, les acomptes qui ne sont pas payés, les retiraisons pas honorées, tout cela conduit à mettre les producteurs dans de graves difficultés financières, pour tirer encore plus les prix vers le bas.
Sur les « groupements de producteurs » qui ne représentent plus les producteurs, qui se comportent comme les négociants et font entrer du vin venu d’autres pays, sans aucune traçabilité, pour casser les prix du marché. Marcellin Albert doit se retourner dans sa tombe !
Sur le regroupement et la disparition progressive des caves coopératives, consécutives à la baisse de la production, parce qu’on n’aide pas les jeunes à s’installer et à reprendre l’exploitation des anciens.
Sur la disparition progressive des terres agricoles au bénéfice des golfs ou des parcs d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques installés par des organismes privés pour faire de juteux bénéfices sur le dos des consommateurs.
Toutes ces questions n’ont donc pas été posées. Les réponses à ces questions exigent qu’on remette en cause le cadre de l’Union européenne où la concurrence libre et non faussée détruit les usines, licencie les ouvriers, ruine et fait disparaître les petits paysans. Mais les députés et sénateurs PS de l’Aude ont voté le dernier traité européen, le TSCG. Leur silence s’explique donc.
Gérard Schivardi, secrétaire du comité du POI de l’Aude
(communiqué du 30/12/2012)

Les conflits monétaires vont s’intensifier en 2013


Un article publié par le WSWS

Les conflits monétaires vont s’intensifier en 2013

Par Nick Beams 
31 décembre 2012
Le conflit monétaire qui fait déjà rage entre les grandes puissances économiques du monde va commencer à s’intensifier considérablement lors de la prochaine année, suite à la décision de la Réserve fédérale américaine d’hausse d’un cran son fameux programme d’« assouplissement quantitatif ».
La Fed va ainsi augmenter ses avoirs financiers, qui vont passer de leur présent niveau de 2,9 billions $ à quelque 4 billions $ à la fin de 2014 par l’achat continuel de titres adossés à des hypothèques et d’obligations du Trésor.
Ces mesures entraîneront une pression encore plus à la baisse sur le dollar américain. Cela amènera inévitablement d’autres pays à dévaluer leur propre monnaie afin de demeurer compétitifs sur les marchés internationaux, menaçant ainsi le déclenchement d’une guerre monétaire ouverte.
Les signes d’un tel conflit sont déjà apparents. Le nouveau premier ministre japonais, Shinzo Abe, a demandé que la Banque du Japon poursuive un assouplissement « illimité » de sa politique monétaire dans le but de créer de l’inflation et de sortir l’économie d’une récession semi-permanente qui l’a hanté pendant la majeure partie des vingt dernières années......

pour lire la suite de cet article ,cliquer sur le lien ci dessous

"Mur budgétaire" : une cure de rigueur forcée se profile aux Etats-Unis


"Mur budgétaire" : une cure de rigueur forcée se profile aux Etats-Unis

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
 Réagir Classer Imprimer Envoyer
Partager   google + linkedin
Les nuages s'amoncellent au-dessus de la Maison Blanche, le 31 décembre, à deux jours du "mur budgétaire".
Sauf accord in extremis au Congrès, le "mur budgétaire" (fiscal cliff) auquel les Etats-Unis se heurteront lundi 31 décembre soir est un cocktail de hausses d'impôts et de coupes budgétaires automatiques qui risque, à terme, de faire replonger la première économie mondiale dans la récession.
Ce dispositif, qui provoque l'inquiétude des marchés et a forcé les élus du Congrès à siéger à la veille du nouvel an pour la première fois en plus de quatre décennies, découle d'un accord conclu en 2011 par les législateurs.
Aux termes de ce marché, républicains et démocrates s'étaient donné jusqu'à la fin 2012 pour s'entendre sur un plan de réduction du déficit, faute de quoi un remède radical serait administré au pays, à savoir des coupes de plus de 600 milliards de dollars dans les dépenses fédérales.
Depuis son dernier réhaussement d'août, le plafond de la dette américaine est fixé à 16 394 milliards de dollars. Or, cette dernière atteignait déjà, lundi matin, 16 319 milliards de dollars lundi matin, vers 7 h 30, selon le site usdebtclock.org.
LES INVESTISSEURS INQUIETS
Combiné à l'expiration des cadeaux fiscaux hérités de la présidence de George W. Bush – soit une hausse prévisible des impôts de 2 000 dollars par an et par foyer en moyenne –, ce choc de rigueur risque, selon les économistes indépendants du bureau du budget du Congrès, de faire reculer le PIB de 0,5 % en 2013 sur fond de flambée du chômage (9,1 %, contre 7,7 % actuellement).
Les effets de ce "mur budgétaire" seraient toutefois progressifs et pour certains réversibles, même si la hausse prévue de 2 % des prélèvements sociaux pourrait être répercutée sur les feuilles de paie dès janvier. La fin des aides allouées à quelque 2 millions de chômeurs pourrait elle aussi prendre effet rapidement.
En revanche, d'un point de vue psychologique, l'incertitude d'un après-"mur budgétaire" pourrait avoir des effets fulgurants, alors que se profile par ailleurs une nouvelle bataille au Congrès sur le plafond de la dette, comme celle de l'été 2011 qui avait fini par coûter aux Etats-Unis une dégradation de la note de leur dette souveraine par l'agence Standard and Poor's.
Redoutant une taxation accrue du capital ou une perte de revenus, les investisseurs pourraient être tentés de vendre massivement leurs titres au risque de déstabiliser la Bourse de New York. Anticipant des coupes publiques, les entreprises en contrat avec le gouvernement, notamment dans l'industrie de la défense, pourraient quant à elles ralentir leurs investissements et leurs embauches.

"Mur bugdétaire", les USA toujours dans l'impasse

Un article du Monde.fr

"Mur bugdétaire", les USA toujours dans l'impasse
Malgré les efforts de dernière minute déployés dimanche, républicains et  démocrates n'ont toujours pas trouvé de terrain d'entente pour faire tomber le "mur budgétaire" qui menace les Etats-Unis. "Il y a toujours des divergences sérieuses entre les deux camps", a reconnu Harry Reid, chef de file de la majorité démocrate au Sénat, une heure avant l'échéance prévue pour la présentation de l'accord qu'il devait négocier avec son homologue républicain Mitch McConnell. Si les choses devaient en rester là, 600 milliards de dollars de coupes budgétaires et de hausses d'impôt entreront automatiquement en vigueur le 1er janvier, ce qui pourrait replonger les Etats-Unis dans la récession. Les discussions semblent buter sur une proposition républicaine qui limiterait l'augmentation des indemnités de sécurité sociale afin de réduire le déficit public. Or de nombreux démocrates, dont Harry Reid, refusent de toucher à la sécurité sociale. Faute d'avoir trouvé un accord avec son homologue au Sénat, M. McConnell a annoncé son intention de négocier avec le vice-président Joe Biden. "Je voudrais que ce soit fait, mais j'ai besoin d'un partenaire", a-t-il souligné. Dans un entretien à la chaîne NBC, M. Obama affirme que "les démocrates et les républicains disent qu'ils ne veulent pas que les impôts des classes moyennes augmentent... Si l'on peut arriver à ce résultat, on résout une grande partie du problème du 'précipice budgétaire'". Si les négociations aboutissent, les deux chambres devront se prononcer lundi avant minuit, ce que la complexité des procédures ne facilitera pas.

Union européenne : contre les peuples


Lu sur le blog de Raoul Marc Jennar



31 déc2012
Rien n’est plus contraire à la réalité vécue par les peuples que le discours convenu des institutions européennes et des gouvernements de cette Union européenne au service  des marchés et des marchands.  Ce n’est pas une communauté de valeurs, ce n’est qu’une communauté d’intérêts. Et encore, à géométrie variable, selon les circonstances. Elle n’a pas pour but d’unir les peuples, mais de les mettre en concurrence.
Ce cri n’est pas le réquisitoire d’un eurosceptique. C’est le constat désolé d’un citoyen aspirant à une Europe fondée sur les valeurs des Lumières, au premier rang desquelles se trouve la souveraineté populaire, à une Europe harmonisant ses législations fiscales  pour être en mesure d’harmoniser ses politiques sociales en vue d’atteindre le plus haut dénominateur commun, à une Europe en capacité de relever les défis écologiques de notre temps sans se laisser dévoyer par les lobbies de l’agro-business, de la pharmacie, de la chimie, du pétrole, de l’automobile ou de l’atome.
Nous sommes très loin de cette vision qui apparaît comme idyllique. Traité européen après traité européen, nous nous en éloignons de plus en plus. Avons-nous été induits en erreur ? Avons-nous été distraits ? Assurément l’un et l’autre. Car le discours euphorique sur la « construction » européenne n’a jamais été confirmé dans les traités successifs. Dès le traité fondateur de Rome, qu’on pouvait lire en 1957, l’idéologie libre-échangiste chère à Jean Monnet et l’antiparlementarisme de Robert Schumann sont inscrits dans le texte.[1] On y parle de libre circulation des personnes et des biens, mais aussi des services et des capitaux. Et l’assemblée parlementaire qui est créée n’est pas élue et n’a qu’un pouvoir d’avis........
Pour lire la suite de cet article de Raoul Marc Jennar ,cliquer sur le lien ci dessous

Le Conseil constitutionnel censure la taxe à 75 % pour une cause de technique fiscale


Le Conseil constitutionnel censure la taxe à 75 % pour une cause de technique fiscale

s'informerLa taxation à 75 % pour contribuables les plus riches a été annulée hier par le Conseil constitutionnel. Le chef de l’État a fait savoir qu’il avait accueilli « sereinement » la censure de cette taxe, un des « 60 engagements » de sa campagne électorale. Il a chargé son Premier ministre de mettre au point « un nouveau dispositif » pour « une taxation exceptionnelle sur deux ans, 2013 et 2014 ».
C’est en effet sur un point de technique fiscale que le Conseil constitutionnel a exercé sa censure de l’article 12 Loi de finances pour 2013 qui « instituait une contribution exceptionnelle de solidarité de 18 % sur les revenus d’activité excédant 1 million d’euros ». Le communiqué du Conseil fait valoir que « cette contribution était assise sur les revenus de chaque personne physique alors que l’impôt sur le revenu pesant sur les mêmes revenus » est prélevé « par foyer ». Cela a pour conséquence que « deux foyers fiscaux bénéficiant du même niveau de revenu issu de l’activité professionnelle pouvaient se voir assujettis à la contribution exceptionnelle de solidarité de 18 % ou au contraire en être exonérés selon la répartition des revenus entre les contribuables composant ce foyer ». Le conseil a annulé cette disposition « pour méconnaissance de l’égalité devant les charges publiques ».
Le Premier ministre a pris acte des décisions du Conseil et a souligné qu’il a « validé les grands principes de la réforme fiscale, et notamment [ …]  le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) », mesure issue du rapport Gallois qui rapportera vingt milliards d’euros aux entreprises.

dimanche 30 décembre 2012



    Ami(e)s lecteurs lectrices la rédaction vous souhaite une très belle 
                                        Année

Les Confessions d'un assassin financier John Perkins


  Une vidéo explicative des méthodes utilisées par les stratèges du capitalisme Nord Américain pour asservir
  et soumettre les peuples et les pays de la planète .
 Pour visionner la vidéo cliquer sur le lien ci dessous
     http://youtu.be/L7NNPZTcDDo
     Une autre version avec la présentation du livre
     http://youtu.be/Xq08rm4Hp8s

congrès national du Parti de l’égalité socialiste (USA)


Un article publié par le WSWS 

Rapport du deuxième congrès national du Parti de l’égalité socialiste
Par David North 
29 décembre 2012
Je déclare ouvert le deuxième congrès national du Parti de l’égalité socialiste. Ce congrès se tient au milieu de la plus grande crise économique, politique et sociale du capitalisme aux États-Unis et dans le monde depuis les années 1930. Nul besoin d’être marxiste pour reconnaître l’extrême fragilité de l’ensemble du système économique international. À en juger par les commentaires qui apparaissent dans la presse bourgeoise, la théorie de la « catastrophe » semble avoir gagné un grand nombre d’adhérents. Quatre ans après l’effondrement spectaculaire de Lehman Brothers en septembre 2008, il n’y a aucun signe que la crise économique mondiale diminue d’intensité.
La stagnation de la croissance de l’emploi et la détérioration brutale de la production manufacturière aux États-Unis démentent les affirmations de l’administration Obama selon laquelle une « reprise » est en cours. La probabilité d’une reprise substantielle et durable de l’économie américaine est réduite de façon significative par la crise qui s’aggrave en Europe et en Asie. Les baisses simultanées des taux d’intérêt jeudi par la banque centrale de Chine et la Banque centrale européenne, combinées avec la décision de la Banque d’Angleterre d’accélérer son programme de relance, témoignent de la croyance largement répandue au sein des élites dirigeantes que l’état de l’économie mondiale se détériore rapidement.
Cette crise revêt un caractère systémique........
Pour lire la suite cliquer sur le lien ci-dessous

Pourquoi le carnage sur le yen est une bien plus grande menace pour l'économie mondiale que le fiscal cliff américain



Un  article  publié  sur  le  site  Atlantico


Pourquoi le carnage sur le yen est une bien plus grande menace pour l'économie mondiale que le fiscal cliff américain


Déficit commercial, baisse de la production industrielle, remise en cause de l'indépendance de la banque centrale du pays... un effondrement de la monnaie japonaise est-elle à craindre pour l'économie mondiale ?

Atlantico : Shinzo Abe, Premier ministre du Japon, pourrait remettre en cause l'indépendance de la Banque du Japon afin d'abaisser le yen pour favoriser les exportations et lutter contre le risque de déflation. En effet, traditionnellement excédentaire, le pays a enregistré son cinquième mois consécutif de déficit commercial. Dans le même temps, la production industrielle a chuté de 1,7% en novembre, un niveau au delà des prévisions. La situation économique du Japon et de sa monnaie est-elle plus préoccupante pour l'économie mondiale que ne l'est le fiscal cliff américain ?


Bruno Bertez: Shinzo Abe a été élu sur un programme de changement de politique économique qui consiste essentiellement à mettre la Banque du Japon sous pression. Il a menacé et menace encore du revenir sur l'indépendance de la Banque centrale et de globaliser les politiques fiscales et monétaires  Il souhaite que les achats de bonds gouvernementaux et autres actifs soient illimités, que la politique de surabondance monétaire soit poussée à son maximum. Il prétend imposer à la Bank of Japan une révision en hausse de son objectif d'inflation à 2% et évoque la possibilité de prendre des mesures pour décourager l'épargne liquide et ainsi la faire se déverser sur le marché des fonds d'Etat. Sur ce marché, les JGB (Japanese Government Bond, les obligations du gouvernement japonnais, ndlr) courts de 1 à 3 ans ne coûtent que 0,1% au gouvernement. Il semble s'orienter comme les Etats-Unis de Bernanke vers une politique quasi autoritaire d'entonnoir afin de forcer ceux qui recherchent du rendement à se diriger vers le marché des actions.......
Pour lire la suite de cet article,cliquer sur le lien ci-dessous
http://www.atlantico.fr/

Vinci s’achète les aéroports du Portugal


Vinci s’achète les aéroports du Portugal

s'informerJeudi dernier, pour 3,08 milliards d’euros, le groupe de BTP Vinci a acquis le gestionnaire portugais d’aéroports ANA (établissement public). Le groupe français est maintenant concessionnaire unique pour 50 ans des aéroport portugais. ANA, qui gère la dizaine d’aéroports que compte le Portugal (Lisbonne, Porto, Faro, Les Açores, Madère), a publié en 2011 un bénéfice de 76,5 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 425 millions.
Le Portugal s’était engagé en mai 2011 auprès de l’Union Européenne et du Fonds Monétaire International à lancer un plan d’austérité et de réformes sur trois ans en échange d’une aide financière. Cet engagement prévoyait en particulier la cession de 5,5 milliards d’euros d’actifs publics.
« Nous en sommes désormais à 6,4 milliards », s’est félicitée la secrétaire d’État au Trésor Maria Luis Albuquerque. La cession de 95% du capital d’ANA (les 5% restants seront vendus aux employés) intervient après la vente de participations dans les groupes électriciens EDP et REN à des investisseurs chinois et omanais, qui ont rapporté 3,3 milliards d’euros aux caisses de l’État portugais. Le gouvernement a également programmé la privatisation des chantiers navals de Viana do Castelo (nord-ouest), de la filiale pour le fret des chemins de fer portugais (CP Carga), de la poste (CTT), des branches santé et assurance, de la banque publique Caixa geral de depositos (CGD) ; il voudrait aussi privatiser l’audiovisuel public.
La vente de ces actifs vise à réduire la dette publique (120 % du PIB) et ramener le déficit à 5% du PIB cette année.

samedi 29 décembre 2012

G.Schivardi à propos des grandes agglomérations de communes: « de vastes marchés où ce sont les intérêts de Bouygues ou Veolia qui prendront le pas sur les besoins de la population »


G.Schivardi à propos des grandes agglomérations de communes: « de vastes marchés où ce sont les intérêts de Bouygues ou Veolia qui prendront le pas sur les besoins de la population »

ladepechedumidi
s'informer(Un article paru dans la Dépêche du midi du 29/12/2012La commune de Mailhac devra prochainement intégrer le Grand Narbonne contre sa propre volonté, en raison d’une décison de la Commission départementale de la coopération intercommunale. Son maire Gérard Shivardi n’accepte pas c ette décision.
Gérard Schivardi n’accepte pas la décision de la CDCI qui oblige sa commune de Mailhac a intégrer contre son grè le Grand Narbonne. /Photo DDM J-M.G
Depuis la décision prise le 17 décembre par la commission départementale de la coopération intercommunale (CDCI) d’officialiser le rattachement futur de la commune de Mailhac au Grand Narbonne, approuvant ainsi la décision préfectorale, d’intégrer les communes contre leur gré, le maire de Mailhac Gérard Schivardi et les habitants de la commune qui s’étaient prononcés en 2010 à 98% contre l’intégration de leur commune au Grand Narbonne, ne décolèrent pas. Selon lui, cette marche à pas forcés, au nom de la cohérence territoriale, pose un sérieux problème de démocratie: «Cette loi, adoptée, répétons-le, sous le précédent gouvernement, est contradictoire avec la libre coopération communale que nous avions patiemment mise en place. Elle contraint les communes à de vastes regroupements, leur confisquant leurs compétences et les moyens financiers qui sont les leurs, éloignant de plus en plus les élus de leurs électeurs, constituant de vastes marchés où ce sont les intérêts de grosses entreprises, comme Bouygues ou Veolia, qui prendront le pas sur les besoins de la population».
Gérard Schivardi s’en prend ouvertement aux membres de CDCI, les élus PS, André Viola, président du conseil général; Alain Tarlier (élu hier président de l’Agglo carcassonnaise qui regroupe 73 communes), et Patrick Maugard, maire de Castelnaudary et président de l’Association des maires de l’Aude: «Je leur reproche d’avoir voté contre la loi du 16 décembre 2010(prévoyant l’intégration des communes dans les agglos) et multiplié les communiqués pour son abrogation sous le gouvernement Sarkozy, ce en quoi ils avaient raison, pour aujourd’hui s’empresser de la mettre en œuvre dès qu’ils ont eu tous les pouvoirs, piétinant ainsi le mandat qu’ils avaient sollicité de la population».
Des critiques reprises et formulées également par le Parti de gauche narbonnais dans un récent communiqué : «Le Parti de gauche narbonnais témoigne de sa solidarité de lutte pour la démocratie à la population de Mailhac et à toutes les communes de l’Aude prêtes à résister, à tous ceux qui veulent lutter pour conserver une démocratie de proximité et créer une participation citoyenne aux prises de décisions».