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vendredi 30 novembre 2012

Florange : Le gouvernement renonce à la nationalisation


FLASH♦Florange : Le gouvernement renonce à la nationalisation

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé ce soir que le groupe ArcelorMittal s’était engagé à « maintenir les hauts-fourneaux » de Florange (Moselle) en l’état. Selon l’annonce de Matignon rapportée par l’AFP, le gouvernement a, en conséquence, renoncé à la nationalisation du site, ArcelorMittal s’engageant à préserver l’emploi et investissant 180 millions d’euros sur cinq ans sur le site. Dans l’avenir, un  projet d’installations de captage et de stockage de CO2 prendrait le relais.

Grève et manifestation des travailleurs des fast-food de New York


Grève et manifestation des travailleurs des fast-food de New York

s'informerHier, à New York, des employés de plusieurs chaînes américaines de fast-food qui réclament des salaires plus élevés et le droit de former des syndicats ont fait grève et ont manifesté.
Une pétition en ligne qui déclarait « Je soutiens les travailleurs du secteur de la restauration rapide de New York qui ont débrayé pour demander 15 dollars par heure et le droit de former des syndicats » avait déjà recueilli plus de 12 000 signatures.
New York compte plus de 38 enseignes de restauration rapide (McDonald’s, Pizza Hut, KFC,Wendy’s, Burger King, Domino’s, Taco Bell, etc.). 50 000 travailleurs y sont impliqués. Beaucoup d’employés ne sont payés qu’au salaire minimum de 7,25 dollars de l’heure.
Les multinationales de la restauration génèrent d’énormes bénéfices (McDonald a réalisé un bénéfice de 5,5 milliards de dollars l’an dernier) et octroient d’importantes rémunérations à leurs dirigeants.
Les employés des fast food newyorkais en grève.
Les employés des fast food newyorkais en grève devant un établissement d’enseigne Burger King.
John Liu, le contrôleur de la ville de New York (adjoint au maire chargé de la direction financière), a soutenu les grévistes. « Trop d’employés de la restauration rapide à New York, a-t-il déclaré, ne gagnent pas assez d’argent pour avoir à manger chez eux, et ils ont le droit de s’organiser [en syndicats] et de demander des salaires décents ». Il a estimé que « c’est une honte que beaucoup de ces employés dépendent de l’aide publique alors que les entreprises pour lesquelles ils travaillent sont parmi les plus riches du pays et que leurs directeurs généraux gagnent des millions ».

À quelques heures de l’échéance à Florange, le type de nationalisation envisagée pose la question des emplois


À quelques heures de l’échéance à Florange, le type de nationalisation envisagée pose la question des emplois

s'informer30 novembre, 18h. Peu avant l’échéance fixée par Mittal pour déclencher la fermeture des hauts-fourneaux, ce soir à minuit, Laurence Parisot, présidente du MEDEF a qualifié de « scandaleuse » une éventuelle « nationalisation temporaire » du site. Perspective confirmée mercredi dernier, après une entrevue avec le ministre Arnaud Montebourg, par deux délégués syndicaux FO et CGT. Elle en appelle à François Hollande, « beaucoup plus raisonnable » selon elle.
Le ministre, à l’Assemblée, a annoncé un repreneur pour tout le site, qui investirait  400 millions. M. Mittal veut bien céder les hauts-fourneaux, non rentables, et la cokerie, pas les laminoirs, à haute valeur ajoutée. Trente salariés se sont rassemblés à l’Assemblée nationale pour « soutenir Montebourg dans sa démarche », selon un délégué CFDT ; dix campent devant Bercy.
En Moselle, 14 élus (PCF, PS, PG, EELV, UMP) ont écrit à François Hollande « pour une prise de contrôle public par l’État ». 800 signataires d’une lettre ouverte initiée entre autres par Jean Markun, secrétaire national du POI leur avaient demandé de  « se prononcer pour que le gouvernement se porte garant du site de Florange dans sa totalité et de tous les emplois sur place ». Parmi les responsables de partis politiques, MM. Borloo, Bayrou, Guaino et Mélenchon soutiennent en termes divers le point de vue du ministre. « Chiche ! » lançait, mercredi dernier,Informations Ouvrières l’hebdomadaire du POI, « s’il s’agit d’une vraie nationalisation garantissant le maintien de tous les emplois et de tous les sites ».

Saint-Nazaire : le POI appelle à la « nationalisation du chantier naval maintenant »


Saint-Nazaire : le POI appelle à la « nationalisation du chantier naval maintenant »

s'informerLe comité de Saint Nazaire (Loire-Atlantique) du POI a tenu une conférence de presse hier pour lancer une alerte sur l’avenir du chantier naval STX. Il présente aux élus et aux partis se réclamant de la défense des travailleurs un appel pour réaliser l’unité et mobiliser la population pour sa nationalisation.
« La situation du Chantier Naval continue de se dégrader dangereusement, constate le texte du POI. Le chômage partiel frappe plus de la moitié des salariés. Les licenciements et fins de contrats se multiplient dans les entreprises sous-traitantes. »
Il souligne que « l’actionnaire majoritaire (à 67 %) coréen STX laisse mourir à petit feu » le chantier et avance qu’il faut « sauver le dernier grand chantier naval français et tous les emplois directs et indirects qu’il génère ».
Le texte en appelle à la « nationalisation du chantier naval maintenant » et au gouvernement qui « doit prendre toutes ses responsabilités » car, insiste-t-il, « il y a urgence ».
Le comité du POI analyse la nationalisation comme incontournable car, fait-il valoir, on ne peut pas s’en remettre aux marchés et à la « concurrence libre et non faussée » des traités européens.
Dans son édition de ce matin, le quotidien Ouest-France titre : « L’État doit-il prendre la barre du chantier STX ? » et, à l’occasion de son compte rendu de la conférence de presse du POI , il fait état « d’un appel du Parti communiste, suivi par des élus socialistes… pour tenter de réveiller les actionnaires ».

Manifestations de masse contre le président égyptien Morsi


Un article du WSWS :http://www.wsws.org/fr

Manifestations de masse contre le président égyptien Morsi

Par Johannes Stern 
30 novembre 2012
marchLa foule sur la Place Tahrir mardi 27 novembre au Caire [Photo: Lilian Wagdy]
Des centaines de milliers de personnes ont protesté hier 27 novembre sur la Place Tahrir au Caire et partout en Egypte contre le président islamiste Mohamed Morsi et les Frères Musulmans (FM).
Dans des scènes rappelant les premiers jours de la Révolution égyptienne qui a abouti à la chute de l’ancien dictateur Hosni Moubarak en février dernier, les masses égyptiennes exigent une fois de plus le départ d’un despote soutenu par les Etats-Unis. Parmi les slogans les plus populaires figuraient, « A bas, à bas Morsi-Moubarak » et « Morsi poltron, agent des Américains. »
Les troubles n’ont cessé de croître partout dans le pays depuis que Morsi a rendu public la semaine dernière un décret constitutionnel revendiquant tous les pouvoirs législatifs, constitutionnels, exécutifs et judiciaires.
La tentative de Morsi de s’accaparer les pouvoirs dictatoriaux est soutenue par l’impérialisme américain. Cette tentative a eu lieu immédiatement après que la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a remercié Morsi personnellement pour sa fiabilité à l’égard de Washington durant l’attaque brutale d’Israël contre Gaza. Morsi appuie aussi l’agression militaire américaine contre la Syrie et donc contre l’Iran.
Tout au long de la journée, les défilés de masse se sont poursuivis sur la Place Tahrir, les manifestants venant de toutes les couches sociales. Des centaines d’artistes sont partis de l’Opéra du Caire et ont traversé le Pont Qasr al-Nil en scandant « A bas la déclaration constitutionnelle. »
Dans l’après-midi, une manifestation rassemblant des milliers d’avocats est arrivée sur la place. Selon le Club des juges, 99 pour cent des tribunaux et des procureurs avaient cessé le travail et avaient commencé une grève contre le décret de Morsi qui interdit un examen juridique de ses décisions et élimine quasiment le pouvoir judiciaire.
Les défilés les plus importants, comptant des dizaines de milliers de manifestants, ont débuté dans les quartiers ouvriers de Shubra au Nord du Caire, à partir de la mosquée Mostafa Mahmoud à Mohandiseen et de la mosquée Fatah de la place Ramsès. Des milliers de personnes sont venues d’autres communes du Caire pour rejoindre les protestations anti-Morsi.
Dans la soirée, bien plus que 100.000 manifestants s’étaient rassemblés sur la place et dans les rues avoisinantes alors que le slogan « Irhal, Irhal », (dégage, dégage) retentissait dans le centre-ville du Caire.
Tout au long de la journée, d’intenses affrontements ont eu lieu sur la place Simon Bolivar derrière l’ambassade des Etats-Unis où les forces de sécurité centrales (CSF) de Morsi ont attaqué des centaines de jeunes avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Les manifestants ont renvoyé les pierres contre les unités de CSF détestées qui avaient intensifié leur brutale répression ces derniers jours.
Depuis l’éclatement des affrontements lundi dernier, des centaines de manifestants sont détenus par la police et plus de 400 ont été blessés. A ce jour, trois manifestants ont été tués. Hier, Fatehy Gareb, un membre du Parti de l’Alliance populaire socialiste est mort étouffé par des gaz lacrymogènes. Avant lui, Ahmed Naguib, 18 ans, et Gaber Salah, surnommé « Jika », 19 ans, un membre du Mouvement du 6-Avril, ont été abattus par la police.
Les marches des étudiants des trois universités de la capitale – l’université du Caire, d’Aïn Shams et d’Helwan – sont arrivées tard dans la soirée pour commémorer les martyrs. « Gaber Jika est mort et le président est responsable, » et « Tuez-nous, peu importe, votre tyrannie ne nous affecte pas, » ont-ils scandé. Ils brandissaient des bannières disant : « A bas le régime du guide suprême. »
Des protestations ont eu lieu dans toutes les principales villes égyptiennes. Dans la ville côtière d’Alexandrie, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue. Des protestations se sont également déroulées à Suez, Mansoura, Aswan, Damietta, Bani Suef, Fayoum, Louksor, Tanta, Zagazig et Mahalla.
Les manifestations contre les Frères musulmans ont été appelées par divers groupes libéraux et pseudo-gauches, dont le Parti de la Constitution d’El-Baradei, le Parti Karama d’inspiration nassériste et dirigé par l’ancien candidat à la présidence Hamdeen Sabahi et le Parti des Egyptiens libres fondé par le magnat milliardaire Naguib Sawiris. Les organisations qui y ont participé étaient le Parti de l’alliance populaire socialiste, le Parti égyptien social-démocrate, le Mouvement du 6-Avril, Kifaya, le Parti Tagammu, les Socialistes révolutionnaires (SR) et divers autres.
Un fossé de classe sépare ces partis et les masses de travailleurs et de jeunes qui ont demandé le départ de Morsi et la chute du régime.
Cinq mois après l’élection de Morsi, le caractère contre-révolutionnaire de son régime est dévoilé devant les masses égyptiennes. « Le pouvoir a démasqué les Frères. Nous découvrons leur véritable visage, » a expliqué Laila Salah, une femme au foyer, qui a dit avoir voté pour Morsi aux élections présidentielles et qui est actuellement en train de protester sur la Place Tahrir. Après Moubarak, a-t-elle dit, « Les Egyptiens n’accepteront plus d’être dirigés par un autocrate. »
La perspective de l’opposition séculaire et libérale cependant ne fera pas tomber Morsi par une lutte révolutionnaire de masse. Malgré leur violent conflit factionnel avec les FM au sujet de la répartition du pouvoir et de la richesse au sein de l’appareil d’Etat, leur objectif est d’arriver à un compromis avec les Islamistes. Dans une déclaration – présentée lundi au quartier général du Parti de l’Alliance populaire socialiste au Caire par le membre influent des SR, Haitham Mohammdein, – ces groupes ont lancé un appel à Morsi pour qu’il annule son décret et mette en avant un programme garantissant la « justice transitionnelle. »
Ces dernier mois, les SR avaient promu Morsi sans réserve. Ils l’ont soutenu lors des élections en cherchant à faire sa promotion, ainsi que celle des FM, en tant que forces révolutionnaires. Après que Morsi ait été proclamé président en juin, Sameh Naguib, un membre dirigeant des SR, a célébré son accession au pouvoir comme « une véritable victoire des masses égyptiennes et une réelle victoire de la révolution égyptienne. »
Alors que les travailleurs et les jeunes se sont retournés contre la dictature de Morsi, les groupes pseudo-gauches ont cherché à maintenir l’illusion que la démocratie pouvait être réalisée sous un régime islamiste et dans le cadre de l’Etat bourgeois. Le renouvellement des luttes fait toutefois apparaître très clairement les tâches les plus prenantes auxquelles la révolution égyptienne est confrontée : le renversement de l’Etat bourgeois par une révolution socialiste dirigée par la classe ouvrière pour éliminer les rapports capitalistes et la domination impérialiste au Moyen-Orient.
Les deux factions de l’élite dirigeante égyptienne cherchent par tous les moyens à empêcher une telle lutte et redoutent une situation susceptible de mener à une vague de grèves massive de la classe ouvrière, à une échelle comparable à celle qui avait fait tomber Moubarak en février 2011. Ces derniers mois, on avait déjà assisté à la plus importante vague de grève survenue depuis l’éviction de Moubarak et les travailleurs du textile de Mahalla ont rejoint les manifestations du mardi 27 novembre.
Des affrontements entre des manifestants anti-Morsi et des partisans des FM ont été signalés tout au long de la nuit du 27 au 28 novembre, faisant plus de 300 blessés. A Alexandrie, le quartier général des FM a été envahi par des manifestants en colère. Un autre quartier général a été incendié à Mansoura. Les forces de sécurité auraient, selon des informations de la presse, refusé de protéger les bureaux. Plusieurs quartiers généraux du Parti de la Liberté et de la Justice des Frères musulmans (PLJ) avaient été attaqués ces derniers jours. Les FM auraient fait appel à l’armée pour protéger leurs bureaux dans le district de Moqattam au Caire.
Après avoir reçu l’appui de Washington, Morsi et les FM refusent jusque-là à faire la moindre concession à leurs adversaires séculaires et planifient au lieu de cela une répression massive. Les FM accusent leurs rivaux de « ne pas tenir compte des intérêts nationaux du pays, » et le premier ministre Hisham Kandil a menacé d’affronter les saboteurs. Gehad el-Haddad, un conseiller haut placé des FM, a dit que Morsi « n’abrogerait pas la déclaration. »
(Article original paru le 28 novembre 2012)
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Les députés ont voté la loi sur les réseaux de soins


Les députés ont voté la loi sur les réseaux de soins, limitée dans son champ d’application par la mobilisation des internes

Internes en grève
s'informerDans la nuit du 28 novembre, l’Assemblée Nationale a adopté la proposition de loi Le Roux sur le fonctionnement des réseaux de soins créés par les mutuelles. Après un vif débat, le vote a été acquis avec les voix des socialistes, des écologistes et des radicaux de gauche.
Le Front de Gauche s’est abstenu, « exprimant d’extrêmes réserves » et voyant dans ce projet « une privatisation rampante de la Sécurité sociale ». L’UMP et les centristes, dénonçant une médecine « à plusieurs vitesses » et la remise en cause de la liberté de choix du médecin par les malades, ont voté contre.
Par cette loi, il s’agirait de permettre aux mutuelles, comme y sont autorisés les autres complémentaires de santé (à but lucratif), d’instaurer des différences de remboursement entre leurs adhérents. Ceux qui choisissent de recourir pour se soigner à un réseau de professionnels de santé signataires avec elles de contrats sur la qualité et  la modération de leur tarif seraient mieux remboursés que les autres.
Le projet finalement voté est un texte amendé par le gouvernement à la suite de la mobilisation des internes hospitaliers et des médecins, qui se poursuit depuis la mi-octobre contre ce projet de loi.  Ils refusent d’être soumis aux mutuelles et  aux conséquences qui résulteraient d’une « privatisation de la santé », pour eux et les assurés sociaux. La ministre de la Santé Marisol Touraine a donc été conduite à limiter le projet de remboursement différencié aux soins dentaires, d’optique, d’audioprothèses, excluant donc les actes et prestations des médecins.
internes nous ne laisserons pas les mutuelles
La manifestation des internes des hôpitaux, le 20 novembre, devant le ministère de la Santé. Photo: ©FT
filet pointilles gris

prendre position
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Le gouvernement renonce  aux remboursements différenciés
des consultations
comme premier résultat de la grève des internes——–

A lire dans Informations Ouvrières du 29 novembre l’article. Extraits:
« Ce ne serait plus le conventionnement par la Sécurité sociale qui déclencherait le remboursement par la mutuelle, mais l’affiliation du médecin au réseau de l’assurance complémentaire, qu’elle soit une mutuelle ou une assurance privée (…)
Il faut le dire : cette proposition de loi, déposée par le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, et la quasi-totalité du groupe parlementaire, devait passer comme une lettre à la poste ! Hollande s’y était engagé au congrès de la Mutualité en octobre dernier.
Personne n’était au courant. C’était sans bavures.
Mais les internes, par un sûr instinct, ont compris tout de suite que cette attaque contre la Sécurité sociale était une attaque contre les malades et leurs médecins, et ils se sont mis en grève. Et ils ont fait mouche. Inquiète du développement de la grève, Marisol Touraine leur a affirmé mardi 20 novembre « son refus de réseaux de soins fermés », ajoutant « qu’il n’y aurait pas de différence de remboursement des patients ».(…).
Les députés PS de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale ont (…)  introduit un sérieux bémol en ajoutant à la proposition de loi un article qui précise, en termes assez alambiqués, que le « remboursement différencié » ne peut en aucun cas concerner les actes et prestations des médecins.
Les mutuelles auraient donc le droit (ce qui est très grave) de différencier les remboursements en fonction de l’affiliation des professionnels de santé à un réseau de soins…  Mais pas pour les principaux acteurs du système de soins que sont les médecins !
C’est une vraie brèche dans le dispositif porté par la Mutualité française, car ce sont précisément les médecins qu’elle veut conventionner grâce au « remboursement différencié ».
Pour la Mutualité française, les mutuelles ne doivent plus être complémentaires de la Sécurité sociale, mais pouvoir imposer leurs propres règles au même titre que les assurances privées.
Et maintenant, que va-t-il se passer ? Les internes ont fait savoir qu’ils avaient besoin de voir clair dans ce qui leur était proposé. On les comprend. Une chose est sûre : la proposition de loi 296, qui devait passer sans coup férir et bouleverser, dans le silence, notre système de prise en charge, a d’ores et déjà du plomb dans l’aile«