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samedi 24 novembre 2012

Une délégation, reçue à l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, réclame la sécurité des militants et mineurs, leur libération et le respect de leurs droits


Une délégation, reçue à l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, réclame la sécurité des militants et mineurs, leur libération et le respect de leurs droits

Malema-Seoka-Mabasa
agirUne délégation du Comité international contre la répression (Cicr), de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples et du POI a été reçu à l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris le 8 novembre par M. Chris Mahale, conseiller politique de l’ambassade, l’Amiral Parker, attaché de défense à l’ambassade, représentant les forces armées, et par le responsable de la sécurité.
La délégation a exposé les menaces dont font l’objet trois figures ouvrières et démocratiques sud-africaines : Julius Malema, Johannes Seoka et Lybon Mabasa. Elle a fait part de l’émotion qui en résulte dans le mouvement ouvrier français et international – un appel circule dans le monde qui regroupe des centaines de signatures de représentants éminents du mouvement ouvrier et démocratique international – et a demandé aux représentants d’Afrique du Sud comment le gouvernement envisageait d’assurer leur sécurité.
De manière générale, la délégation a réclamé le rétablissement à leur poste de travail des grévistes licenciés.
La délégation a également remis à l’ambassade la liste des noms des huit mineurs, membres du comité de grève de Marikana, arrêtés récemment et accusés de meurtre : Xolani Nzuza (celui qui a montré au président Zuma les douilles des balles utilisées par la police le 16 août) ; Znzile Nxenye ; Sizakele Kwaziwa ; Zamikhaya Ndude ; Sithembile Sohadi ; Loyiso Mtsheketshe ; Anele Kola ; Lennox Mzimase.
Ces huit mineurs arrêtés sont appelés à témoigner devant la commission d’enquête diligentée par le gouvernement. Or ils sont emprisonnés jusqu’à leur procès qui commence le 5 décembre (seul l’un d’entre eux a été libéré sous caution). Ils ne pourraient donc pas témoigner.
« Le gouvernement sud-africain s’engage-t-il à tout mettre en œuvre pour la libération de ces huit mineurs et pour qu’ils aient la possibilité de témoigner devant la commission d’enquête ? » telle est la question posée par la délégation du Cicr, de l’Entente internationale et du POI.
« L’Afrique du Sud est toujours prête à entendre la communauté internationale, a répondu en conclusion, M. Chris Mahale, le conseiller politique de l’ambassade. Nous allons transmettre vos questions ».

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