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mercredi 28 novembre 2012

Nikonoff répond à Mélenchon


Nikonoff répond à Mélenchon

s'informerÀ l’occasion d’une chronique publiée le 19 novembre, Jacques Nikonoff adresse une critique à Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche (PG). Le porte-parole du M’PEP (Mouvement politique d’Édication Populaire), ancien membre du collège exécutif du PCF et ex-président d’Attac s’en prend à ce qu’il nomme la « totale ambiguïté sur les questions européennes » de l’ancien candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle, telle qu’elle s’exprime, selon lui, dans l’interview qu’il a accordée à Informations ouvrières, l’hebdomadaire du POI (édition du 1er au 7 novembre).
« Si on comprend bien, écrit Nikonoff, le PG estime que le “ refus des traités européens ” est la “ clé ” pour entrer au Front de gauche, mais que ce “ refus ” ne peut pas aller jusqu’a sortir de l’UE et de l’euro. Mais alors jusqu’où va ce “ refus ”  ? Jean-Luc Mélenchon ne le dit pas. »  Plus précisément, Nikonoff demande pourquoi Mélenchon dit « pendant sa campagne “ l’euro est à nous ” , et après la campagne qu’il faut un référendum pour “ sortir ” des traités européens et donc sortir de l’euro ? ».
La critique de Nikonoff ne se limite pas à Mélenchon, puisqu’il se livre à une auto-critique, au sujet d’une formule qu’il avait lancée lors d’un meeting du Front de gauche en février 2009 : la  « désobéissance européenne » et qui a été reprise dans le programme du Front de gauche. « J’ai, écrit Jacques Nikonoff, commis une erreur car cette expression sert désormais de paravent au refus de sortir de l’UE et de l’euro, tout en masquant ce refus derrière une rhétorique pseudo-critique. »

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