Translate

dimanche 23 décembre 2012

La militante basque Aurore Martin a regagné la France

Un article du Monde.fr
La militante basque Aurore Martin a regagné la France

Le Monde.fr avec AFP | 
 Réagir Classer Imprimer Envoyer
Partager   google + linkedin
Aurore Martin à son arrivée à Saint-Jean Pied de Port samedi soir.
La militante basque française Aurore Martin, remise en liberté samedi près de Madrid après 52 jours dans une prison espagnole, a regagné dans la nuit de samedi à dimanche les Pyrénées-Atlantiques, a constaté un photographe de l'AFP.
Martin, qui avait quitté après 17 heures la prison de Soto del Real, au nord de Madrid, est arrivée peu après minuit dans le village de Saint-Jean-Pied-de-Port, à 50 km de Bayonne, où elle a rendu une brève visite à des sympathisants réunis dans un bar.
Elle y a été reçue par un "aurresku" impromptu, une danse basque de bienvenue, par une cinquantaine de sympathisants qui lui ont remis un bouquet de fleurs. Puis elle est repartie en voiture, accompagné de sa soeur Emilie et de quelques proches, sans faire de déclaration.
Une source du mouvement nationaliste Batasuna, auquel Aurore Martin appartient, a confirmé par la suite à l'AFP qu'elle était "bien arrivée" parmi ses proches. Cette source n'a pas précisé où Aurore Martin séjournerait, dans son village ou auprès de parents à Mauléon ou Bayonne. Elle ne fera pas de déclaration avant plusieurs jours, au moins avant Noël, a assuré cette source.
CONTRÔLE JUDICIAIRE
La justice espagnole avait annoncé vendredi la remise en liberté contre caution de 15 000 euros de la militante nationaliste de 33 ans, qui avait été arrêtée le 1er novembre lors d'un contrôle routier de gendarmerie à Mauléon puis remise à Madrid, en vertu d'un mandat d'arrêt européen. Aurore Martin est libérée sous contrôle judiciaire. Elle peut résider en France mais devra disposer d'une domiciliation en Espagne et pointer entre le 1er et le 5 chaque mois au tribunal de cette domiciliation espagnole.
L'arrestation de cette militante de profil mineur, pour des faits répréhensibles en Espagne mais pas en France (participation à des réunions de Batasuna, considéré par Madrid comme bras politique de l'ETA), avait causé un émoi considérable au Pays basque français, mobilisant les élus de diverses tendances politiques pour sa libération.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire