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samedi 30 mars 2013

Dans un entretien télévisé en prime time, le président français Hollande promet l’austérité et la guerre

                           

Dans un entretien télévisé en prime time, le président français Hollande promet l’austérité et la guerre

Par Alex Lantier 
30 mars 2013
Jeudi soir 28 mars, dans un entretien d’une heure sur France2, le président français François Hollande a cherché à exposer sa politique dans un contexte de colère populaire grandissante contre son gouvernement.
L’interview de Hollande visait à rassurer la classe dirigeante que son gouvernement PS (Parti socialiste) poursuivrait ses guerres et les coupes sociales au mépris de l’opinion publique.
Depuis son accession au pouvoir, il y a dix mois, Hollande a imposé des coupes budgétaires à hauteur de dizaines de milliards d’euros, des licenciements de masse dans l’industrie automobile, dont la fermeture de l’usine d’Aulnay convenue conjointement avec la bureaucratie syndicale, et l’invasion du Mali. L’économie française stagne et le taux de chômage dépasse les 10 pour cent.
Les taux de satisfaction dans les sondages ont chuté à 30 pour cent, un record d’impopularité pour un président français depuis la mise en place des sondages d’opinion, Hollande perdant même des électeurs PS. Seuls 30 pour cent des jeunes et 32 pour cent des ouvriers approuvent actuellement sa politique.
Des responsables du PS qui ont commenté dans les médias le discours de Hollande décrivent la situation comme n’étant « pas bonne » et un conseiller de Hollande a dit au Monde : « Il faut qu’il porte un regard lucide sur la situation, mais en même temps qu’il ne donne pas l’impression que tout est foutu. »
Sur France2, Hollande a annoncé davantage d’attaques contre les retraites et les programmes sociaux, une intensification des guerres au Mali et en Syrie, ainsi que parallèlement des attaques contre les droits démocratiques des Musulmans et des homosexuels, dans le but de diviser la classe ouvrière.
Il a déclaré, « Ma priorité c’est l’emploi, mon cap c’est la croissance, » en réclamant une « simplification » des règlements pour les entreprises qui cherchent à embaucher des travailleurs. Il a fait l’éloge de la dérèglementation du droit du travail approuvée l’année dernière avec la bureaucratie syndicale et les associations patronales pour faciliter les licenciements et les emplois à bas salaire.
Bien que son discours se soit principalement concentré sur l’économie, il n’a pas soulevé le principal événement survenu ce mois-ci dans la vie économique européenne : le plan de sauvetage imposé à Chypre par l’Union européenne (UE) avec le soutien du gouvernement Hollande. La raison en est que toute description honnête de la politique communautaire appliquée à Chypre ferait éclater le mensonge selon lequel la bourgeoisie européenne veut créer des emplois et une croissance économique....
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