Informations Ouvrières n°513
Les retraites, une réforme explosive du quinquennat !
mercredi 25 juillet 2018
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Les retraites, une réforme explosive du quinquennat !
Jean-Simon Bitter, membre du bureau national du POI La crise du régime révélée par l’affaire Macron-Benalla plonge ses racines dans tous les développements de ces derniers mois. La grève des cheminots que nous avons soutenue de toutes nos forces a exprimé le rejet par toute la classe ouvrière des « réformes » de Macron. Ce rejet reste aujourd’hui d’actualité et est même amplifié. Les cheminots, comme toute la classe ouvrière, restent hostiles aux plans du gouvernement Philippe-Macron.
C’est depuis le sommet de l’État que la démoralisation et la crise s’étendent, et ce à tous les niveaux (du chef de l’État à son système de répression). Mais si Macron a dû suspendre la réforme constitutionnelle (suspendre seulement), il a affirmé qu’il persisterait et « gardera[ it] le cap des réformes ». On verra bien…
Ces « réformes », c’est la destruction systématique de toutes les conquêtes arrachées par la classe ouvrière en 1936 et en 1945. Aujourd’hui, entre autres, il s’agit de la « réforme la plus explosive du quinquennat », selon l’expression de plusieurs journaux, celle des retraites.
Le projet vise l’ensemble des régimes de retraite dont le régime de base de la Sécurité sociale. Pour le gouvernement, les riches ne sont jamais assez riches tandis que les retraités sont stigmatisés comme « nantis ». Les régimes de retraites actuels sont fondés sur la technique de la répartition. Cela signifie que les pensions des retraités sont payées par les contributions des actifs. C’est ce qu’on appelle une solidarité intergénérationnelle et c’est aussi le seul système qui a été capable de garantir dans le passé et aujourd’hui comme dans l’avenir des retraites décentes alors que les systèmes par capitalisation entraînent nécessairement la misère en cas de crise économique.
Le projet sur les retraites est annoncé comme une uniformisation dans un système par points. Mais en sapant le principe selon lequel la retraite de base est un système collectif à prestations définies, c’est l’ensemble du projet qui se révèle comme un système individuel qui livrerait des sommes colossales à la spéculation capitaliste et soumettrait les retraites aux crises économiques.
Ces crises économiques sont inhérentes au système capitaliste qui tente vainement de les juguler en entraînant l’humanité dans la barbarie, les guerres et les massacres. En France, le capital, dont Macron est le serviteur, veut livrer au marché les systèmes de retraite et la santé, les services publics et l’enseignement. C’est la raison de la destruction systématique de toutes les conquêtes de la classe ouvrière.
Les élus résistent au démantèlement des communes et de la République voulu par Macron. Les travailleurs rejettent les projets du gouvernement et de Macron et aujourd’hui ce régime antidémocratique est en pleine décomposition. Nul ne sait ce qui va se passer dans les jours et les semaines qui viennent.
La question qui se pose aujourd’hui est celle de l’organisation de l’outil de cette résistance et donc d’une représentation politique pour la classe ouvrière. Ce n’est pas possible dans le cadre des partis qui ont été dégagés du fait de leur soumission aux plans de destruction. En effet, toutes les « réformes » de Macron ont été préparées par les gouvernement successifs qui l’ont précédé. Alors il ne peut être question de participer à la mise en oeuvre de ces destructions. Ce qui est nécessaire ne peut pas non plus être construit sans un libre débat, sans une tribune libre comme l’est Informations ouvrières et comme le permettent les comités de résistance et de reconquête des acquis de 1936 et de 1945.
Jean-Simon Bitter, membre du bureau national du POI La crise du régime révélée par l’affaire Macron-Benalla plonge ses racines dans tous les développements de ces derniers mois. La grève des cheminots que nous avons soutenue de toutes nos forces a exprimé le rejet par toute la classe ouvrière des « réformes » de Macron. Ce rejet reste aujourd’hui d’actualité et est même amplifié. Les cheminots, comme toute la classe ouvrière, restent hostiles aux plans du gouvernement Philippe-Macron.
C’est depuis le sommet de l’État que la démoralisation et la crise s’étendent, et ce à tous les niveaux (du chef de l’État à son système de répression). Mais si Macron a dû suspendre la réforme constitutionnelle (suspendre seulement), il a affirmé qu’il persisterait et « gardera[ it] le cap des réformes ». On verra bien…
Ces « réformes », c’est la destruction systématique de toutes les conquêtes arrachées par la classe ouvrière en 1936 et en 1945. Aujourd’hui, entre autres, il s’agit de la « réforme la plus explosive du quinquennat », selon l’expression de plusieurs journaux, celle des retraites.
Le projet vise l’ensemble des régimes de retraite dont le régime de base de la Sécurité sociale. Pour le gouvernement, les riches ne sont jamais assez riches tandis que les retraités sont stigmatisés comme « nantis ». Les régimes de retraites actuels sont fondés sur la technique de la répartition. Cela signifie que les pensions des retraités sont payées par les contributions des actifs. C’est ce qu’on appelle une solidarité intergénérationnelle et c’est aussi le seul système qui a été capable de garantir dans le passé et aujourd’hui comme dans l’avenir des retraites décentes alors que les systèmes par capitalisation entraînent nécessairement la misère en cas de crise économique.
Le projet sur les retraites est annoncé comme une uniformisation dans un système par points. Mais en sapant le principe selon lequel la retraite de base est un système collectif à prestations définies, c’est l’ensemble du projet qui se révèle comme un système individuel qui livrerait des sommes colossales à la spéculation capitaliste et soumettrait les retraites aux crises économiques.
Ces crises économiques sont inhérentes au système capitaliste qui tente vainement de les juguler en entraînant l’humanité dans la barbarie, les guerres et les massacres. En France, le capital, dont Macron est le serviteur, veut livrer au marché les systèmes de retraite et la santé, les services publics et l’enseignement. C’est la raison de la destruction systématique de toutes les conquêtes de la classe ouvrière.
Les élus résistent au démantèlement des communes et de la République voulu par Macron. Les travailleurs rejettent les projets du gouvernement et de Macron et aujourd’hui ce régime antidémocratique est en pleine décomposition. Nul ne sait ce qui va se passer dans les jours et les semaines qui viennent.
La question qui se pose aujourd’hui est celle de l’organisation de l’outil de cette résistance et donc d’une représentation politique pour la classe ouvrière. Ce n’est pas possible dans le cadre des partis qui ont été dégagés du fait de leur soumission aux plans de destruction. En effet, toutes les « réformes » de Macron ont été préparées par les gouvernement successifs qui l’ont précédé. Alors il ne peut être question de participer à la mise en oeuvre de ces destructions. Ce qui est nécessaire ne peut pas non plus être construit sans un libre débat, sans une tribune libre comme l’est Informations ouvrières et comme le permettent les comités de résistance et de reconquête des acquis de 1936 et de 1945.
cliquez ici --->IO 513.pdf
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