Chère lectrice, cher lecteur,
Nous vous proposons de parcourir une enquête palpitante du New York Times, 100 interviews, 170 000 caractères, l’équivalent de 20 pages dans Le Temps, que nous avons résumée pour en retenir l’essentiel sur l'un des grands scandales de notre époque: l’inaction et la tromperie face à l’inéluctable dérèglement du climat.
Tout s'est joué en une décennie, dans les années 1980. En 1979, on savait déjà presque tout sur le réchauffement climatique quand, lors de la première Conférence mondiale sur le climat à Genève, les scientifiques de 50 pays unanimes estimèrent qu'il était «urgent d'agir».
Se sont succédé réunions et conférences de tous niveaux, jusqu'à cet autre sommet aux Pays-Bas, en novembre 1989, au cours duquel aurait dû être approuvé un traité imposant des objectifs. Mais cela n'a pas été le cas, malgré les efforts de plusieurs lanceurs d'alerte.
Pourquoi? Ce passionnant récit vous emmène dans les coulisses du pouvoir. Il y a ces propositions inattendues de groupes pétroliers, comme Exxon, qui envisagent d’abandonner les énergies fossiles pour les énergies renouvelables, le déni et l’inertie coupable de Ronald Reagan, très lié à industrie du charbon, et, pire, les menaces du président de supprimer le Conseil pour l’environnement. Et que dire de ce censeur anonyme à la Maison-Blanche qui travestit un rapport explosif...
– Xavier Filliez, rédacteur en chef adjoint
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