Arjowiggins
- Par Franck Grassaud
- Publié le 02/07/2014 | 12:37, mis à jour le 02/07/2014 | 19:25
"Libération" des responsables d'ArjoWiggins bloqués dans un bureau à Charavines en Isère
Ils ont passé la nuit dans un bureau, "surveillés" par une cinquantaine de salariés d'ArjoWiggins qui se sont relayés. 4 membres de la direction française du leader mondial de la fabrication de papiers techniques et de création ont été retenus à Charavines, avant d'être "libérés" vers 11h30.
Le DRH, le directeur général d'ArjoWiggins, le directeur général de la branche et le directeur du site de Charavines n'ont pas dû dormir beaucoup. Retenus dans un bureau par des salariés de la papeterie iséroise, ils ont travaillé une bonne partie de la nuit sur les demandes des employés menacés de licenciement. L'activité du site doit en effet être transférée en Ecosse, on le sait depuis le mois d'avril et déjà, à l'époque, deux membres de la direction avaient été ainsi "séquestrés".
Ce mercredi 2 juillet en matinée, les discussions ont pu reprendre. Les représentants syndicaux ont eu Pascal Lebard au téléphone et le président d'ArjoWiggins et directeur général de Sequana Capital a accepté de venir en Isère si les membres de la direction étaient relâchés. Une proposition acceptée par les salariés.
Extrait du 12/13 de France 3 Alpes
La rencontre aura lieu en préfecture dès jeudi. "On est contents car on ne voulait pas négocier avec des sous-fifres", explique Julien Riccardi, délégué CGT.
Reportage Marie Michellier et Florine Ebbhah
Reste que l'idéal pour ces salariés serait la reprise. ArjoWiggins a mandaté le cabinet "Ernst & Young" pour trouver un repreneur. Les représentants du personnel doutant de la capacité de cet intervenant qui, selon eux, n'a pas l'habitude de vendre des papeteries, disent avoir sensibilisé d'autres 'chasseurs' de repreneurs potentiels. La reprise soit avoir lieu avant le 30 juin 2015.
Cette fois, ces responsables avaient été envoyés en Isère pour évoquer le Plan de Sauvegarde de l'Emploi avec des représentants du personnel. Mais les négociations ont mal tournée. Les 166 salariés concernés attendent beaucoup plus que les indemnités légales en cas de fermeture de l'établissement. Du coup, un bras de fer a débuté et la séquestration aussi.
>>> Lire aussi - Zoom sur l'usine de CharavinesCe mercredi 2 juillet en matinée, les discussions ont pu reprendre. Les représentants syndicaux ont eu Pascal Lebard au téléphone et le président d'ArjoWiggins et directeur général de Sequana Capital a accepté de venir en Isère si les membres de la direction étaient relâchés. Une proposition acceptée par les salariés.
Extrait du 12/13 de France 3 Alpes
Le point à 12 heures
La rencontre aura lieu en préfecture dès jeudi. "On est contents car on ne voulait pas négocier avec des sous-fifres", explique Julien Riccardi, délégué CGT.
Reportage Marie Michellier et Florine Ebbhah
Arjowiggins : la fin de la "séquestration"
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Reste que l'idéal pour ces salariés serait la reprise. ArjoWiggins a mandaté le cabinet "Ernst & Young" pour trouver un repreneur. Les représentants du personnel doutant de la capacité de cet intervenant qui, selon eux, n'a pas l'habitude de vendre des papeteries, disent avoir sensibilisé d'autres 'chasseurs' de repreneurs potentiels. La reprise soit avoir lieu avant le 30 juin 2015.
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