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vendredi 25 juillet 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 25 juillet 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 25 juillet 2014

                                                         Sources le MONDE



Crise en Ukraine : l'UE élargit ses sanctions contre la Russie
L'Union européenne a nettement élargi jeudi ses sanctions ciblées contre la Russie, et prépare activement un renforcement avec des mesures touchant directement l'économie russe. L'UE a ajouté à sa liste noire 15 personnalités et 18 entités accusées de soutenir les séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Les 18 entités sont neuf entreprises et neuf institutions. Le Conseil des Etats membres de l'UE a confirmé l'ajout de nouveaux noms à la liste des personnes et entités visées par le gel de leurs avoirs et des interdictions de voyager. La liste doit être publiée vendredi au Journal officiel de l'UE. Elle comprenait jusqu'à présent 72 personnalités russes et ukrainiennes prorusses, ainsi que deux entités ayant leur siège en Crimée, la péninsule ukrainienne annexée par la force à la Russie en mars. Le principe de ces nouvelles sanctions ciblées avait été décidé par les chefs d'Etat et de gouvernement le 16 juillet, en l'absence d'efforts de Moscou en faveur de la désescalade en Ukraine. Mais la destruction en vol le lendemain d'un avion malaisien dans l'est de l'Ukraine, attribué au tir d'un missile par les séparatistes prorusses, a conduit l'UE à envisager sérieusement de passer à une nouvelle phase de sanctions frappant des secteurs entiers de l'économie russe. Jusqu'à présent, plusieurs Etats membres se montraient réticents par crainte des conséquences sur leur propres économies. Jeudi, les ambassadeurs des pays de l'UE ont commencé à examiner un document établi par la Commission européenne, qui présente plusieurs options. 
Parmi elles, la principale consisterait à couper les financements des banques publiques russes, selon le "Financial Times". Bruxelles suggère aussi d'empêcher les banques russes d'émettre de nouveaux produits sur les places financières européennes, pour les empêcher de lever des fonds auprès de non-Européens, notamment à la City de Londres. Le document propose l'interdiction d'exporter des "technologies sensibles", notamment dans le secteur de l'énergie. L'UE pourrait décréter un embargo sur les ventes d'armes. Alors que la France insiste pour livrer le premier navire porte-hélicoptère Mistral à la Russie pour honorer un contrat signé en 2011, la Commission préconise d'exempter les contrats existants et de limiter la mesure aux futurs contrats.
Le PIB britannique revenu au niveau d'avant la crise de 2008
La croissance de l'économie britannique a été conforme aux attentes (+ 0,8 %) au deuxième trimestre, confirmant son rythme des trois premiers mois de l'année, selon la première estimation de l'Office des statistiques nationales (ONS) publiée vendredi. Le PIB a ainsi retrouvé son niveau d'avant la crise de 2008. Par rapport au deuxième trimestre 2013, la croissance du PIB a été de 3,1 %, à son rythme le plus élevé depuis le quatrième trimestre 2007, précise l'ONS. Le rythme soutenu de la reprise pourrait contraindre la Banque d'Angleterre à relever ses taux d'intérêt dès cette année bien qu'elle prévoit un léger ralentissement au second semestre.
L'ONS a déclaré vendredi que la croissance avait une nouvelle fois été tirée par le secteur des services (+ 1 % par rapport au premier trimestre).
Amazon : le prix des investissements
Des tablettes, un décodeur télé et maintenant un smartphone, des services de vidéo et de musique en ligne... L'insatiable soif de nouvelles activités d'Amazon a un prix : une lourde perte annoncée jeudi et apparemment partie pour durer. Le géant américain de la distribution en ligne a accusé une perte nette de 126 millions de dollars au deuxième trimestre. Le troisième trimestre ne s'annonce guère mieux, puisque le groupe prévient que sa perte d'exploitation, qui atteignait déjà 15 millions de dollars ce trimestre, va se creuser pour atteindre 410 à 810 millions de dollars sur les trois mois entamés début juillet. {Lire le blog Silicon 2.0 sur Amazon}
Le marché a jusqu'ici été patient, acceptant au fil des trimestres des bénéfices très faibles, voire pas de bénéfices du tout, car il sait que le groupe réinvestit constamment pour étendre son activité. Mais cette patience semble commencer à s'épuiser : le cours de Bourse, qui avait atteint en janvier un record historique en clôture à 407,05 dollars, a depuis reperdu 12 %.
Mise en garde du FMI sur la croissance
Le Fonds monétaire international a mis en gardejeudi contre les "aléas géopolitiques" en Ukraine ou au Proche-Orient qui menacent une croissance économique mondiale déjà affaiblie par un léger coup de mou américain et chinois. Plombé par ces "mauvaises surprises", le PIB du globe devrait progresser de seulement 3,4 % cette année, accélérant par rapport à 2013 mais accusant un recul de 0,3 point par rapport aux estimations publiées en avril, détaille le FMI. Poids lourd de la production pétrolière, l'Irak est déstabilisé par une insurrection islamiste tandis que la crise ukrainienne s'est aggravée avec le crash du vol malaisien MH 17. Au cœur des tensions avec Kiev, la Russie va payer un lourd tribut à la crise ukrainienne en frôlant la récession cette année (+0,2 %), selon le FMI, qui met en garde contre un effet de contagion.
"Si le conflit s'aggrave, tout ce qui a trait par exemple à l'acheminement de gaz en Europe de l'Ouest pourrait avoir des effets bien plus vastes", a commenté le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard. Un porte-parole du fonds avait auparavant assuré que le renforcement des sanctions occidentales contre la Russie pourrait avoir un "impact" économique dans d'autres pays de la région.
TEXTOS
Travail : le Pôle emploi dévoile vendredi le nombre de chômeurs inscrits en France sur ses listes fin juin, deux jours après l'adoption des premières mesures du pacte de responsabilité, principale "arme" du gouvernement français pour enrayer un chômage record. Le Parlement a adopté définitivement mercredi les budgets rectificatifs de l'Etat et de la sécurité sociale, amorçant la traduction législative du pacte, alors que 3,388 millions de demandeurs d'emploi pointaient au chômage en métropole fin mai, un record.
Allemagne : le moral des consommateurs allemands a de nouveau progressé en juillet car ils s'attendent à une amélioration de leurs revenus, selon le baromètre GfK publié vendredi. En revanche, le moral des entrepreneurs allemands a reculé en juillet, selon le baromètre Ifo.
Inde : les Etats-Unis comptent doper leurs échanges commerciaux avec l'Inde à la
faveur de la prochaine visite du secrétaire d'Etat, John Kerry,
le 31 juillet.
Finance : BNP Paribas a été condamnée jeudi aux Etats-Unis à une amende de 80 millions de dollars pour avoir facilité en toute connaissance de cause une escroquerie aux aides publiques, a annoncé hier le département de la justice américain.
Télévision : TF1 a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net multiplié par six à 308,6 millions d'euros grâce à la cession du contrôle d'Eurosport et malgré une baisse des recettes publicitaires.
Danone : le groupe alimentaire français a confirmé ses objectifs pour l'année en dépit d'un bénéfice net en chute de 37 % au premier semestre, à 608 millions d'euros.
Il se montre toujours confiant quant à une reprise dans les mois qui viennent, a-t-il indiqué dans uncommuniqué vendredi.
Japon : le premier ministre Shinzo Abe est parti vendredi pour une tournée sud- américaine qui le mènera notamment
au Mexique, au Chili et au Brésil, pour développer les liens économiques.
POINTS MARCHÉS
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"Si l'Argentine va jusqu'au défaut, cela pourrait avoir des coûts considérables [pour le pays], principalement en le privant d'accès aux marchés financiers pendant un certain temps."
Le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, a estimé jeudi que le coût d'un défaut de paiement serait "considérable" pour l'Argentine, aux prises avec les fonds "vautours", mais aussi pour le système financier dans son ensemble. L'Argentine a jusqu'à mercredi prochain pour commencer à rembourser les fonds spéculatifs qui ont refusé toute renégociation de leur dette après la faillite
du pays en 2001 et qui ont obtenu gain de cause devant la justice américaine. Si une solution
n'est pas trouvée à temps, le remboursement par Buenos Aires de ses autres créanciers pourrait être bloqué par la justice, conduisant mécaniquement à un défaut de paiement partiel et technique. Mardi, le juge américain a estimé qu'un défaut serait "la pire des choses" tandis que l'avocat de l'Argentine assurait que le délai était trop court pour régler à temps une question aussi complexe. Selon M. Blanchard, un défaut argentin aurait également un "coût" pour l'ensemble du système financier en créant une "incertitude" sur la possibilité future de restructurer la dette d'autres pays en difficulté.

CAC 40

12:09 25/07/20144 386,55 PTS -0,55 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 CREDIT AGRICOLE 10,85 €  +1,26 % 
 BNP PARIBAS ACT.A 50,38 €  +1,16 % 
 EDF 23,58 €  +1,03 % 
 SOCIETE GENERALE 39,43 €  +0,84 % 
 LAFARGE 62,36 €  +0,81 % 
 GEMALTO 73,69 €  -1,42 % 
 GDF SUEZ 20,06 €  -1,64 % 
 VALEO 94,74 €  -2,51 % 
 KERING 153,50 €  -3,67 % 
 LVMH 131,40 €  -6,97 % 
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VALEUR DU JOUR

DANONE

12:09 25/07/201455,85 € -0,23 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 Euro - Dollar US 12h08  1,35 $  -0,07 % 
 Pétrole Brent 12h08  107,15 $  +0,07 % 
 Or 12h08  1 294,35 $  +0,1 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40 12h09  4 386,55 PTS  -0,55 % 
 Dow Jones 22h44  17 083,80 PTS  -0,02 % 
BLOG
Argentine : l'étau d'une négociation sous surveillance américaine
Retour à la case départ

Après son lavement des mains de Ponce Pilate, la Cour suprême des Etats-Unis, les négociateurs sont renvoyés devant le juge Griesa, qui avait décidé que l'Argentine ne pouvait pas exécuter l'accord obtenu des créanciers de 92 % de sa dette.

Ce mardi, le juge a donc, comme prévu, agi en fonction de sa décision précédente. Il reste une semaine pour trouver un accord.

Une négociation au finish sous surveillance judiciaire

A sa décision précédente, le juge Griesa a ajouté ce mardi une nouvelle dimension. Non seulement les négociateurs ont jusqu'au 30 juillet pour trouver un accord, mais cette négociation est assortie d'une obligation de négocier au finish.

A cela s'ajoute une désignation de médiateur. Dans un climat ou les deux parties s'accusent de ne pas discuter avec la volonté d'aboutir, le juge Griesa a nommé David Pollack, un des avocats les plus puissants de New York,  médiateur entre les parties. Il garde donc la haute surveillance de ces discussions.

Le risque d'un défaut argentin est réel, mais absurde
Peut-on vraiment laisser la négociation aller au bout de l'absurde ?

Je n'y crois pas parce que je ne parviens pas à voir qui bénéficierait d'un défaut argentin...
Lu sur Démystifier la finance
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Opération transparence des élus pour en finir avec les affaires
Le Figaro économie : Coup de frein sur
la croissance mondiale
The Wall Street Journal : L'ancien président d'Espirito est en prison
Financial Times : Mauvaise performance
sur le marché des obligations pourries
ÉTUDES
TRAVAIL
Le développement des services à la personne et le maintien à domicile des personnes âgées en perte d'autonomie
Source : Cour des comptes.
EUROPE (1)
Rééquilibrage dans la zone euro et cyclicité des ajustements de compte courant
Source : FMI.
EUROPE (2)
L'Europe entre la répression financière et la capture réglementaire
Source : Bruegel.
FRANCE
Une « Fondation quartiers » pour favoriser l'activité dans les banlieues populaires
Source : Terra Nova.


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