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jeudi 1 mai 2014

Rythmes scolaires : le bras droit du ministre claque la porte

Rythmes scolaires : le bras droit du ministre claque la porte



LeFigaro.fr/Pech, Marie-Estelle - Jean-Paul Delahaye (à gauche) avec Benoît Hamon, le 9 avril à Paris. / Vincent Isore/Vincent Isore/IP3
Directeur général de l'enseignement scolaire, Jean-Paul Delahaye, proche de Vincent Peillon, avait porté la réforme.
Jean-Paul Delahaye a démissionné mercredi 30 avril de son poste de directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO). Un poste stratégique et très politique puisque l'homme qui l'occupe élabore la politique éducative et assure sa mise en œuvre.
Cette annonce ne surprend qu'à moitié, car ce grand commis de l'État avait annoncé de longue date à ses proches qu'il quitterait ses fonctions «avant juin ou juillet 2014». Son départ précipité de quelques semaines a cependant une signification politique.
Elle intervient à un mauvais moment pour Benoît Hamon puisque Jean-Paul Delahaye devait présider lundi 5 mai le Conseil supérieur de l'éducation. Au programme, le nouveau décret sur les rythmes scolaires qu'il faut présenter aux syndicats. Est-ce à dire que ce haut fonctionnaire est parti pour ne pas avoir à annoncer lui-même le détricotage partiel d'une réforme qu'il avait élaboré depuis dix-huit mois?
De fait, dès le lendemain du remaniement ministériel, il avait prévenu le nouveau ministre de l'Éducation, Benoît Hamon, de son souhait d'anticiper un peu son départ à la retraite. Jean-Paul Delahaye a très mal vécu l'éviction de Vincent Peillon, dont il était très proche depuis une dizaine d'années. Si ce fin connaisseur des rouages administratifs de l'Éducation nationale et des équilibres syndicaux a décidé de prendre ses distances, c'est aussi parce que l'orientation politique du gouvernement concernant l'éducation avait fini par le décevoir, selon ses proches. «Jean-Paul Delahaye n'a rien personnellement contre Hamon. Il en veut surtout à François Hollande, qui ne s'est jamais intéressé à l'Éducation nationale. Ce dernier considère qu'à (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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